If the name Kambrium only means the geologic era to you, then read carefully the following review below because I’m going to talk about a band. More precisely an epic-death metal and german band, born 11 years ago at Helmstedt, which already release 1 EP and 2 albums, and a single (Shattered Illusions, released on the 17.06.2016) to promote their last album.
Then, on the 29.07.2016, the album Elders’ realm was released !
Si le nom de Kambrium ne vous évoque aujourd’hui qu’une période géologique, alors prêtez attention à ce qui va suivre : c’est d’un groupe dont je vais parler dans cette chronique.
Plus précisément, un groupe d’epic-death-metal allemand, né du côté d’Helmstedt il y a maintenant 11 ans. Après un EP sorti en 2010 et 2 albums sortis respectivement en 2011 et 2013, le groupe est également passé par la sortie d’un single dans le cadre de la promotion du nouvel album, Shattered Illusions, le 17/06/2016.
Et puis, le 29/07/2016, le tant attendu Elders’ realm est arrivé !
C‘est dans le cadre typique et rustique de la ville de Coucy-le-château-Auffrique que jouent ce soir les tant attendus en France, Corvus Corax. Le concert, organisé par l’AMVCC (Association de Mise en Valeur du Château de Coucy) était précédé, tout au long de la journée, d’une grande fête médiévale avec un marché et diverses animations (camps, montreur d’ours, combats…) : les Seigneuriales de Coucy, qui fêtait son 10ème anniversaire.
Ce soir, c’est vers la Passionskirche (une église, oui oui!) que je me dirige. Elle sera la salle de concert pour Corvus Corax, groupe de musique médiévale-pagan. L’autel a disparu, laissant place aux tambours et cornemuses, surplombé par un immense orgue.
IDISI:
La première partie du concert, dont j’ignorais totalement l’existence, m’a fait découvrir un groupe de jeunes filles russes : Idisi. Ce qui est délicieux, c’est non seulement de voir 5 jolies russes dans un costume traditionnel, mais également le fait que leurs morceaux sont des reprises traditionnelles de musiques russes. Donc, pas de « In Taberna » ou « Salatio Mortis », repris généralement par la plupart des groupes de la scène trad/med. Petit bonus : une cover de Finntroll « Trollhammaren » à la cornemuse et au tambour. Bien qu’à l’heure actuelle le groupe Idisi ne possède qu’un EP de 3 chansons, je me suis empressée de l’acheter et j’espère voir un album dans les mois ou années à venir.
Arrivent ensuite les maîtres du folk-médiéval : Corvus Corax !!
Le concert débute avec Bärentanz, puis s’enchaîne Skudrinka, et Titenka… Le répertoire reste traditionnel et c’est parfait ! Le groupe nous jouera également quelques morceaux de leur avant dernier album (Sverker), notamment une chanson à boire (de l’hydromel), Trinkt vom Met.
Ce morceau a la particularité d’être joué pendant que le groupe sert une rasade d’hydromel au public, dans un bourdon de cornemuse. Pour le coup, le petit jeu a été prolongé pendant 5 bonnes minutes, de manière à ce que tout le public assis devant puisse en profiter.
Aussi, nous avons pu assister à une première ! En effet, Corvus Corax nous a dévoilé ce soir là un nouveau morceau : Herr wirt !
Puis, le concert s’est clôturé sur… O varium fortune !! Après tout, le concert a lieu dans une église, avec un magnifique et gigantesque orgue, alors autant s’en servir… Idisi est revenu sur scène pour l’occasion et se joindre aux sonneurs de Corvus Corax. C’est donc quelque chose comme 9 sonneurs qui sont montés sur la balustrade, à côté de l’organiste pour jouer le morceau. Le public, fasciné, levait la tête vers l’orgue et les musiciens… C’est alors que, la soirée étant à un stade avancé, et l’église étant équipé d’un bar à l’entrée, une personne maladroite a trébuché dans les cadavres de bouteilles posés à ses pieds*, ajoutant une connotation festive au grand moment d’epic-medieval-folk.
Bärentanz
Skudrinka
Titenka
Fiach Dubh
Crenaid Brain
Nominalto
Mille anni passi sunt
Venus Vina Musica
Trinkt Vom Met
In Taberna
Herr Wirt
Mit Dans
Sverker
Havfrue
Heiduckentanz
Spielmanstanz
O Varium Fortune
Steve’n’seagulls, le quintuor finlandais qui s’est fait connaître sur internet de par ses covers d’ACD/DC ou encore Metallica, en version country, est de passage aux Trans Musicales de Rennes !! Accrochez vous, c’est parti pour un voyage au pays des redneck !!
Je ne connaissais pas les Trans Musicales avant cette année, et je dois dire que j’ai été fortement surprise par le principe du festival : tous les groupes sont quasiment (ou presque) dans l’abstrait, l’expérimental. Au menu, du rock trans, de l’electro-trans-psy, et… un Steve’n’seagulls qui tire sur le country-metal ! Je suis arrivée un peu en avance, pour éviter de me faire surprendre par la file d’attente pour rentrer (quasi inexistante en fait!). Le festival se déroule sur plusieurs endroits dans Rennes, mais pour ce soir, je me limite au parc des expos de Bruz. C’est immense, et on s’y perd si on ne connaît pas les lieux. Ayant un peu de temps devant moi, je me suis décidée à passer par les points de restaurations, boissons et informations. C’est grandiose !!! Les bars sont atypiques et le choix est large ! Il en est de même pour la nourriture. Les comptoirs des bars sont blindés, ce qui me surprend un peu, car dans tous les autres halls du parc des expos, les concerts sont multiples. D’ailleurs, tiens, si j’allais voir ce qu’il se passe ailleurs ? Je mets donc les pieds, au hasard, dans le hall 9. Ambiance étrange, un DJ est seul face à ses platines, sur une toile en arrière plan est projeté des formes géométriques, des lignes, le tout donnant un effet psychédélique et captivant…mais pas assez pour me satisfaire. Je rebrousse chemin en direction du hall 3 où le concert de Steve’n’seagulls est sur le point de commencer.
STEVE’N’SEAGULLS
Après une brève introduction musicale permettant au groupe de se positionner sur scène, nos finlandais balancent un « Paradise city » ! C’est un excellent morceau pour débuter et se mettre dans l’ambiance country ! Le public semble plutôt réactif, et certains commencent à pogoter…. danser ? Sautiller ? Nous vient ensuite « Over the hills and far away ». Je suis conquise, je l’attendais avec impatience, ce morceau, mais pas à ce qu’il arrive si tôt !! Mais la suite est encore pleine de surprise ! La particularité de Steve’n’Seagulls dans l’annonce des morceaux c’est qu’ils le font de manière à nous faire réfléchir, en indiquant leur nationalité ou encore leur époque… Le suivant est donc annoncé comme « un morceau finlandais »… Et c’est une exclu : « Wishmaster » !! En effet, elle n’est pas sur leur unique album (Farm Machine). Je découvre ainsi une sympathique cover de Nightwish, chantée par une voix masculine. Et c’est gagné, cela rend très bien. Au fur et a mesure que le set avance, je me rends compte d’une chose : le public se prend au jeu et se montre très dynamique, il y a même des slammeurs (qui slamment à l’envers, c’est à dire en partant de l’avant pour aller…vers l’arrière de la foule), quelques mouvements de foule qui me compressent contre la barrière de sécurité (Steve’n’Seagulls en France, à côté de chez moi, j’en profite, je me place devant). Et surtout : le set est clean, il n’y a pas une bavure ! Un groupe humoristique avec une prestance carrée, ça décoiffe.
Petit bonus, le redneck à droite de la scène (Hiltunen), coiffé d’un couvre chef digne de Davy Crockett, a une attitude et une gestuelle qui attire l’œil, et qui amuse la foule (et les photographes), le tout sans dire un mot. Au ¾ du concert, le groupe joue le célèbre « Run to the hills », et le public devient participatif, entonnant le refrain. Enfin Remmel (le chanteur) annonce la dernière chanson, qui est sans nul doute la plus attendue, celle qui a le plus tourné sur les réseaux sociaux : « Thunderstuck ». Le salut final semble être arrivé, le groupe prend un selfie avec le public mais…celui ci en redemande !! Ainsi, Steve’n’Seagulls est sur le point de nous jouer un morceau supplémentaire, qui plus est, se révèle être une exclu : « Born to be wild » débarque ! Mais cela ne nous rassasie pas, on en veut encore ! Hiltunen se livre donc à un solo de flûte traversière, instant comique et festif, qui s’achève en impro.
Paradise City,
Over the hills and far away,
Whishmaster,
Holy diver,
The trooper,
Cemetery Gates,
You shook me all night long,
Black Dog,
Seek’n destroy
Nothing else matters
Run to the hills,
Thunderstuck,
Born to be wild/Hava Nagila
A noter que Steve’n’Seagulls seront de retour dans la région le 14/08/2016 au festival itinérant, la Caravane du couvre feu à St Brévin.
On se réveille le Dimanche avec les jambes qui commencent à sérieusement peser, et oui trois jours de concerts c’est court, pour nos petites gambettes pas tant que ça. Et elles vont être mises à rude épreuves tant cette journée du Dimanche – une fois n’est pas coutume – était surchargée de groupes intéressants à voir.
Report par : Wunjo, Grymauch, IonaStorm, Huginn, Morrigan.
« On n’a toujours pas dormi!!!!! » ahhh que serait le Hellfest sans ces âmes imprégnées d’alcool qui te ruinent le petit cycle de sommeil que tu avais réussi à attraper. C’est bien beau tout ça, mais nous on a des concerts à voir, direction le site (et la cathédrale toujours aussi engorgée en fin de matinée…). Un café et quelques gâteaux plus tard, nous voici sous la Temple.
Reports par : Morrigan, Grymauch, Thrall, Huginn, Wunjo.
En ce soir du samedi 14 mai dernier, le paisible monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse (Ain) connut un sursaut d’énergie jamais égalé dans sa célèbre histoire, accueillant en son cloître la soirée Nox Inferna, dans le cadre de l’événement culturel annuel de la ville sur le thème « Bas les Masques ». Un événement organisé par la compagnie Edoras, créatrice du Ragnard Rock Festival.
Entrecoupés de combats de vikings et agrémentés de stands mercantiles fort sympathiques, trois groupes, parmi les plus populaires voire adulés dans le milieu pagan-folk, se sont succédés sur la scène.
Skálmöld, par Mistress of the Dark :
Avant les deux premiers sets, dans l’après-midi, les veinards présents sur le site (dieu que je les hais) ont eu le privilège d’assister à une prestation exceptionnelle, que jamais je ne me pardonnerai d’avoir ratée, offerte par Skálmöld : un a capella, aussi bref que grandiose, depuis un balcon du monastère… Enjoy :
Drakwald, par Mistress of the Dark :
Il est 20h, il fait encore jour, Drakwald ouvre le bal. Plutôt engageants selon les syndicats (entendez votre serviteuse et quelques rares spectateurs) qui y ont trouvé énergie et bonne humeur, plutôt mollement selon la police (entendez la majeure partie du public) qui manifestement apprécie moyennement l’omniprésence des flûtes et autres binious. La prestation est entrecoupée, à l’initiative du chanteur, d’un petit wall of death où se mélangent amicalement les combattants vikings (Cie les Loups de Fenrir, si je ne me trompe) et les spectateurs enthousiastes, sur fond de Chasm if Ignorance.
L’ambiance se réchauffe un tantinet et va vite décoller à l’arrivée d’Hypocras.
Setlist :
1 – Doomsday Argument
2 – Let the Slaughter Begin
3 – Echo of Memories
4 – Inhale the Ashes of Honor
5 – Chasm of Ignorance
6 – Blood and Glory
7 – Despair of the Last Men
8 – Erase by Fire
Hypocras, par Nidhögg :
Après le set de Drakwald succèdent les « p’tits Suisses » de Hypocras, venus de Genève pour défendre leur 1er et unique album à ce jour (avec également un EP), pour être plus précis. Et ce fut une fort bonne surprise en ce qui me concerne, le groupe étant des plus dynamiques sur scène. Ne connaissant pas du tout le répertoire du jeune groupe avant de les voir, je ne suis pas en mesure de vous citer quels morceaux étaient les plus efficaces, mais encore une fois, l’énergie déployée, et le chanteur très communicatif et faisant beaucoup participer le public ont rendu le concert très agréable. Le folk pagan metal des Suisses se révèle très efficace en live, la flûte apportant une touche mélodique fort agréable pour compenser les growls puissants d’Alexandre, le chanteur donc ^^. Une excellente mise en bouche avant Skálmöld et un groupe au très fort potentiel, à revoir !
Setlist :
Judgement of the Alpha
Hunting the Troll
Burning Drakkar
Blood Feast
Implosive Absolution
Sociopathic
Valkyries Experience
The Last Charge
Skálmöld, par Nidhögg :
Les Islandais de Skálmöld revenaient dans l’Ain pour la 2ème année consécutive, après leur très remarquée prestation l’an passé au Ragnard Rock Fest. Et c’est un groupe visiblement ravi d’être présent, et de noter « le plus beau cadre dans lequel nous avons joué », dixit Björgvin, le chanteur de la formation. On ne peut pas leur donner tort, le monastère de Brou étant particulièrement magnifique ! Pendant 1h30, le groupe va nous asséner un véritable best of, tous leurs meilleurs titres (à mon sens) étant joués ce soir là, et nous réchauffant par la même occasion, car il est vrai qu’il faisait un peu frisquet. Bénéficiant d’un son surpuissant, alors que l’an passé au Ragnard, il était parfois un peu brouillon, le groupe enchaîne sans coup férir les titres plus heavy les uns que les autres, ayant également la bonne idée de ne pas jouer les 2 dernières minutes un peu fastidieuses de l’excellente « Loki ». Le public sera au diapason, faisant de ce concert une excellente date ! En bref un groupe très agréable, sympathique et abordable, enchaînant les sourires durant le concert, un excellent show, tout pour faire un très bon souvenir de cette date.
Setlist :
Intro
Árás
Gleipnir
Fenrisúlfur
Að hausti
Með drekum
Upprisa
Sorg
Himinhrjóður
Miðgarðsormur
Loki
Sleipnir
Narfi
Hefnd
Að Vetri
Kvaðning
Pour conclure, d’un avis commun :
Prenez un cadre exceptionnel, ajoutez-y une sono tout à fait respectable et des éclairages soignés, et faites de cette première Nox Inferna une franche réussite, sur fond d’ambiance fraternelle. Un grand merci à la compagnie d’Edoras pour avoir organisé cet évènement dans un tel cadre, à l’année prochaine nous l’espérons ! (…mais avec quelques degrés Celsius supplémentaire, cette fois ! ^^)
Une légende raconte que le temps s’arrête l’espace d’un weekend par an dans la petite ville de l’Ouest de la France nommée Clisson. Qu’une déferlante de metalleux vient y établir son camp et le fête avec les honneurs. (non on ne vous racontera pas notre soirée du Jeudi).
Par : Mäntymetsä, Huginn, Grymauch, Thrall, Morrigan, Iona Storm.
Avec une affiche de rêve comme celle la, le Rouen Pagan Gathering était inratable. Qu’il pleuve, qu’il vente, ou même sous un déluge on y aurait été. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a plut !
Après une arrivée dans la bonne humeur sur Rouen, c’est le drame. L’apocalypse aquatique nous a trempés pour la journée. Mais pas refroidis !
C’est sous cette pluie diluvienne que nous nous dirigeons au hipster café ; lieu de ce concert tant attendu ! On commande une bière, on sirote en attendant le début du show, on pense aux musicos qui déchargent leur matos sous la flotte, bref on patiente à l’abri. Un petit retard dans l’orga nous force à reprendre une bière en écoutant les balances, on voit Drenaï qui s’active sur scène par l’embrasure de la porte ; ça promet ! L’heure est venue, on se tasse dans la salle de concert qui se remplit rapidement, et on attend le premier groupe. Continuer la lecture de Rouen Pagan Gathering 2016 Live Report Veliocasses – Gorgon – Drakwald – Drenaï→