Wędrujący Wiatr – O turniach, jeziorach i nocnych szlakach

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Il y a des soirs comme ça, où tu ne sais pas vraiment pas quoi écouter. Du coup, tu décides d’errer dans les méandres d’un de tes meilleurs alliés de découvertes musicales (un p’tit indice, ça commence par un Y …). Et là, tu tombes sur un album, et une envie irrépressible de le chroniquer te prend.

Cet album, c’est O turniach, jeziorach i nocnych szlakach (ne me demandez pas comment on est censé le prononcer), deuxième album du duo polonais Wędrujący Wiatr, dont le nom pourrait se traduire en français par « vent vagabond » (plutôt poétique !). Ledit duo a été formé en 2011 à Olsztyn en Pologne et se compose de Razor (batterie, chant et claviers) et de W. (guitare, basse et instruments traditionnels). Suite au premier full-length Tam, Gdzie Miesiąc Opłakuje Świt sorti en 2013 via Werewolf Promotions, la formation sort son nouvel album via ce même label polonais. Continuer la lecture de Wędrujący Wiatr – O turniach, jeziorach i nocnych szlakach

Finnish Folk Metal Mafia Part II – LES DOCKS DE LAUSANNE (Korpiklaani – Moonsorrow – Skálmöld) [EN]

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Earlier this year, the super tour of Korpiklaani and Moonsorrow announced a second part for this fall. Mainly based on eastern countries, it stopped very close to France at the Docks of Lausanne in Switzerland and Gothmog and I were here. Continuer la lecture de Finnish Folk Metal Mafia Part II – LES DOCKS DE LAUSANNE (Korpiklaani – Moonsorrow – Skálmöld) [EN]

Finnish Folk Metal Mafia Part II – LES DOCKS DE LAUSANNE (Korpiklaani – Moonsorrow – Skálmöld) [FR]

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Plus tôt dans l’année, la super tournée de Korpiklaani et Moonsorrow avait annoncé une suite pour cet automne. Principalement axée sur les pays de l’Est, elle est passée tout près de la France aux Docks de Lausanne et Gothmog et moi étions sur place. Continuer la lecture de Finnish Folk Metal Mafia Part II – LES DOCKS DE LAUSANNE (Korpiklaani – Moonsorrow – Skálmöld) [FR]

Angantyr / Arkona (PL) / The Negation

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C’est en ce dimanche 13 novembre 2016 que je me rends au Klub, dans le quartier du Châtelet à Paris. L’association Ondes Noires nous propose pour cette soirée une affiche à première vue black. En creusant un peu plus, il s’avère qu’Angantyr et Arkona seraient plus dans une mouvance black pagan.

L’ouverture des portes était prévue pour 18h30, mais c’est avec une demi-heure de retard que les premiers arrivés accèdent à la salle. Pour ce soir, le concert aura lieu dans la salle du haut (pour rappel, il y en a une deuxième au sous-sol). Les derniers indécis qui n’avaient pas réservé leur place se procurent le précieux sésame, et pour cause, la date affichera complet ! Continuer la lecture de Angantyr / Arkona (PL) / The Negation

[Report] Tanzwut à Berlin, 12/11/16

Bonjour à tous !

Je continue tranquillement la saison des concerts à Berlin, et on dirait bien que je vais voir pour la première fois nombre de mes groupes allemands préférés. Après In Extremo, hier soir, j’étais enfin devant Tanzwut ! Ça se passait au Postbahnhof Club, une ancienne gare reconvertie en salle de concert (entre celle-là et l’ancienne station de métro devenue le Bi Nuu, Berlin a des salles qui vendent du rêve).

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Bornholm – Primaeval Pantheons

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Trois ans après Inexorable Defiance, les Hongrois de Bornholm nous reviennent avec un quatrième album du nom de Primaeval Pantheons, paru via Massacre Records. Il s’agit de la première sortie pour le groupe via le label allemand.

Depuis sa formation en 2000, la formation hongroise gagne en notoriété dans son pays d’origine, ainsi que dans les contrées voisines. Le nom  » Bornholm » a été choisi en référence à une île située à quarante kilomètres au sud-est de la Suède (bien qu’appartenant officiellement au Danemark), et où les Lombards qui y habitaient partirent dans les Carpates pour se rallier aux païens hongrois. Il s’agit aussi du nom donné à une maladie résultant d’une épidémie de coxsackie qui avait frappé l’île en question. Continuer la lecture de Bornholm – Primaeval Pantheons

Dzivia – Dream Reaper [FR]

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En attendant le prochain album de Dzivia, voici une chronique du premier album pour se mettre dans le bain.

Ce qui est frappant dès les premières compositions, c’est qu’on sait déjà qu’on a affaire à une production de qualité et à un ensemble très fluide. On passe d’un registre à l’autre aisément et les morceaux suivent une évolution naturelle.

De la mélancolie timide et contemplative de « Serca Puscy (Heart of the Forest) » à l’enchanteresse « Vilija » en passant par l’épique « Abudžeńnie Cmoka (Dragon’s Awakening) », tout sonne à la fois unifié et aussi diversifié grâce à des mélodies et à des instruments qui sortent du lot et deviennent le cœur des compositions. Sans être dans quelque chose de forcément entraînant ou répétitif, certains airs marquent et viennent s’ancrer dans notre esprit comme le violon sur «Zbroja dy połymia (Fire and Swords) » et c’est désormais à ceci que je pense pour en quelque sorte définir Dzivia.

Ce qui pourrait plus spécifiquement définir la signature d’Artur Matveenko, c’est la maîtrise et la mesure, que cela soit pour le choix des instruments que pour l’évolution et la gestion des registres. Et ce à un tel point que lorsque l’on croit s’envoler pour un nouvel air épique et très chargé, on rétrograde en fait pour quelque chose de beaucoup plus minimaliste qui fait toute la finesse et la délicatesse du morceau. Cela arrive à plusieurs reprises sur l’album et on se fait toujours surprendre dès les premières écoutes mais au final, ces petits « croche-pattes » deviennent les moments préférés.

En somme, quel que soit le registre ou le ton employé, on n’est jamais dans quelque chose de pompeux ou de tape-à-l’œil. Tout reflète d’une certaine manière une attitude particulière du compositeur par rapport à sa propre musique : de la sincérité de toute évidence, mais aussi une humilité assez surprenante vu la qualité et toute la richesse des compositions. Je me rends compte que c’est quelque chose qui semble être assez commun chez une partie des autres musiciens du Belarus. Et finalement, cette bonté et cette honnêteté ne formeraient-elles pas un frein à l’ambition ? Pas pour tout le monde, espérons-le. Fort heureusement, cela ne semble pas être le cas pour Dzivia.

Pour ceux qui auraient manqué la nouvelle, voici la chanson extraite du prochain album, « Vataha »:

Le premier album ainsi que ce single sont disponible en vente digitale sur Bandcamp ici et vous pouvez retrouver Dzivia sur Facebook, Soundcloud et VK.

Vous pouvez également suivre les autres travaux d’Artur Matveenko ici.

Mäntymetsä.

Tracklist:

  1. Serca Puščy (Heart of the Forest)
  2. Zbroja dy połymia (Fire and Sword)
  3. Skarby Aniolaŭ (Treasure of the Angels)
  4. Kaladnaje Koła (Old Belarusian song)
  5. Pahonia Pryvidnych Vieršnikaŭ (Ghosly Chase)
  6. Šeście Pamierłych (Dead Procession)
  7. Abudžeńnie Cmoka (Dragon’s Awakening)
  8. Vilija
  9. Stračanyja Padańni (the Lost Tales)

7.5/10

Wyrd – Death Of The Sun

Préparez-vous à un voyage sur les lointaines terres glacées de Scandinavie, et plus précisément en Finlande, avec ce nouvel album de Wyrd intitulé Death Of The Sun. L’atmosphère risque de se refroidir rapidement, l’obscurité étirant peu à peu ses doigts sur le monde enneigé dans lequel la formation tient à nous plonger. Découverte.

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