Percival : The Witcher 3 – Wild Hunt Live

Comme on dit, la troisième, c’est la bonne ! Initialement programmé le 13 septembre 2020, puis décalé au 6 mars 2021, le concert spécial The Witcher 3 – Wild Hunt de Percival a finalement eu lieu samedi dernier à la Machine du Moulin Rouge pour une date française unique dans la capitale ! La formation polonaise était parmi celles qui avaient égayé mon premier confinement grâce à ses nombreux concerts en streaming, et j’étais ravie de pouvoir enfin la voir pour de vrai grâce à l’association Garmonbozia.

J’arrive sur place à 19h30, le groupe vient tout juste de commencer à jouer ! Et oui, c’est assez rare pour le souligner, il n’y avait pas de première partie pour ce concert. D’un côté, cela permet de rentrer directement dans le vif du sujet, mais d’un autre côté, j’aurais bien aimé découvrir un groupe comme Deloraine qui aurait été cohérent en tant que première partie de Percival. La salle est comble, j’abandonne l’idée de me diriger vers les premiers rangs, mais j’étais tout de même assez bien placée pour avoir une bonne vue d’ensemble.

On compte donc six musiciens sur scène, tous assis et vêtus de tenues traditionnelles : de gauche à droite, une violoncelliste, Ewa Pitura au chant et aux percussions (comme le tambourin), Katarzyna Bromirska au chant, à la flûte et à la lyre byzantine, Mikołaj Rybacki au luth, un joueur de mandoline, et un batteur.

Entre chaque morceau, des cinématiques du jeu vidéo sont projetées pour davantage d’immersion et pour un rendu encore plus épique. Une ambiance bon enfant règne dans la salle, véhiculée par une musique folk entraînante aux sonorités slaves très marquées. Plusieurs ambiances se succèdent, des musiques de combat à celles de taverne (lors desquelles le public ne manquait pas de taper des mains), en passant par des morceaux épiques de quête, ou au contraire des titres plus mystiques et mélancoliques. J’ai vraiment l’impression de vivre un Cernunnos Pagan Fest à petite échelle, d’autant plus que la première édition du festival que j’avais faite se tenait dans cette même salle. En plus de cela, je voyais des spectateurs et spectatrices faire des allées et venues en tenue traditionnelle. Mais ce qui donnait encore plus l’impression d’assister à une fête folklorique, c’étaient les multiples interventions de danseurs et danseuses qui incarnaient les personnages de l’univers de The Witcher, du fameux sorceleur à l’énigmatique et sensuelle Yennefer, en passant par les goules et autres créatures. On pouvait observer tantôt trois danseuses paraissant totalement envoûtées, tantôt un danseur exécutant une danse de l’épée qui pourrait évoquer la danse de l’eau de Game of Thrones (le morceau étant conclu par un formidable final à la batterie), mais également une danse en couple semblant mettre en scène le duo Geralt/Yennefer. Un des derniers morceaux est agrémenté par une danse folklorique de village exécutée par trois danseuses. Le comique de situation opère lorsqu’un danseur les vire de la scène. Le set touche presque à sa fin et Mikołaj présente les différents membres du groupe, y compris les danseurs. Le concert s’achève au bout de quasiment deux heures sur un rappel de « Steel for Humans ».

Au risque de passer pour une amatrice, j’avoue ne pas connaître le titre des différents morceaux (excepté le très célèbre « Steel for Humans », affectueusement surnommé « Banana Tiger », qui a été joué en début de set), et encore moins à quel passage du jeu chacun d’eux correspond. Cela ne m’a toutefois pas empêchée d’apprécier ce concert, loin de là, ce fut même une très bonne expérience. N’étant pas très douée en jeux vidéos, je me contenterai de regarder mon frère jouer à The Witcher 3 pour combler mes lacunes ! En tout cas, un grand merci à Percival pour leur bonne humeur, et à Garmonbozia pour l’accréditation !

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