Je vous propose aujourd’hui une petite halte en Roumanie pour découvrir le one-man-band Marțolea ! Le projet a vu le jour en 2008 grâce au multi-instrumentiste/chanteur Alin Drimus, que certains d’entre vous doivent déjà connaître, puisqu’il apparaissait en tant que flûtiste sur l’album Om de Negură Bunget.
Le nom du groupe fait référence à une entité démoniaque de la mythologie roumaine qui vit dans les montagnes. Elle apparaît tous les mardis soirs et attire avec son chant les femmes et punit celles qui avaient été prises à travailler les jours fériés (cela était considéré comme un péché contre la religion).
Après avoir sorti une démo de cinq titres intitulée Gâlmele întunericului en 2009, le premier album Noaptea dihăniilor paraît un an plus tard.
Marțolea est un concept fortement associé au côté sombre du folklore roumain dans les Carpates du nord et la Bucovine. De nombreux instruments traditionnels sont utilisés, tels que le bucium (instrument à vent roumain également appelé « trâmbiță » ou « tulnic »), le kaval (flûte oblique diatonique ou chromatique) et la guimbarde. Le but est de retranscrire l’atmosphère unique des vieux contes et de récréer un paysage sonore authentique. Certains de ces instruments sont encore utilisés de nos jours dans les Carpates et en Bucovine par les bergers ou les personnes passionnées qui tiennent à préserver les anciennes traditions et façons de penser.
C’est pourquoi, à travers son black folklorique, Marțolea est inspiré de la nature et du folklore roumain, à l’instar de Negură Bunget, Dordeduh, ou bien encore Bucovina.
Liens du groupe :
https://www.facebook.com/martoleapage/
https://martolea.bandcamp.com/