[FR] Interview : Michael Barber (Wizardthrone)

Alors que la sortie du premier album de Wizardthrone approche à grands pas, nous avons pu avoir l’occasion de poser nos questions au guitariste et principal compositeur Mike Barber. 

Salut Mike ! Et merci de nous accorder cette interview. Tout d’abord, pourrais-tu s’il te plaît te présenter et présenter le groupe ? 

Je suis musicien et auteur/compositeur britannique. J’ai déjà joué dans de nombreux groupes de metal extrême depuis près de 13 ans. Et je joue depuis 6 ans chez Gloryhammer [NDLR : en tant que claviériste].

Wizardthrone est un nouveau groupe qui puise son inspiration dans de nombreux sous-genres de metal, allant du death metal technique au black metal en passant par le power metal néoclassique. 

A priori, le groupe a donc été formé pendant la crise du Covid-19. Est-ce que le virus a eu un impact sur le commencement du projet et dans vos vies ? Peux-tu nous raconter comment tout a commencé ? 

Nous avons formé le groupe je dirais quelques semaines avant que la crise du Covid-19 ne débute vraiment. Depuis quelques temps, on parlait de faire quelque chose avec Chris. Et j’ai proposé à Eric qu’il prenne le poste de batteur pendant qu’on était en tournée au tout début de l’année 2020. La session d’écriture a été très accélérée sans qu’il y ait donc de distractions. Personnellement, ça ne m’a pas affecté tant que ça, sauf bien sûr par les concerts annulés, par le fait que je ne pouvais pas voir ma famille et mes amis, etc. 

Maintenant parlons de votre premier album Hypercube Necrodimensions qui sortira le 16 juillet prochain sous Napalm Records. Comment s’est passée la session d’enregistrement ?  Je me pose la question, puisque vous vivez tous aux quatre coins du monde. (Etats-Unis et Australie en majorité) Donc je suppose que chaque membre du groupe a enregistré ses parties près de chez lui, non ? 

C’est juste. Matt et moi avons enregistré nos parties en Grande-Bretagne et en Suède, et les autres aux Etats-Unis, soit chez eux soit dans le studio d’un ami. C’était un processus assez étrange, mais nous étions très stricts puisque nous nous faisions tout le temps des retours.  Il fallait s’assurer que tout soit carré. 

Qui écrit les chansons dans le groupe ? J’ai entendu que tu étais un des principaux compositeurs, mais est-ce que tu composes avec les autres membres ? Ecris-tu les paroles ?

J’ai contribué (quasiment) le plus à la musique, mais j’ai aussi travaillé avec Matt, puis Jake, puis Chris. J’ai écrit toutes les paroles d’une seule chanson et apposé ma patte à d’autres, mais c’est Chris qui était le plus impliqué dans l’écriture des paroles et la vision d’ensemble. 

Quand j’ai écouté vos premières chansons, j’ai été frappé par le fait que vos paroles soient complexes. Vous racontez des histoires se déroulant dans l’espace, dans des galaxies lointaines. Je n’ai jamais lu quelque chose comme ça, c’est intéressant ! Peux-tu dire que tu es passionné par l’espace ? Y a t-il un concept derrière l’album ? 

Ce n’est pas un concept en soi, mais les histoires racontées dans nos chansons se déroulent principalement dans le même univers. Des chansons comme « Black Hole » ainsi que le titre éponyme n’ont absolument aucun lien avec les autres d’un point de vue lyrique, et même les autres chansons sont reliées entre elles de manière très libre. Mais on voulait garder une cohésion thématique pour rendre notre musique plus solide. L’espace m’a toujours fasciné et maintenant je sais que Chris est également sensible à ce sujet. 

Votre claviériste Chris Bowes (connu pour être le chanteur d’Alestorm) joue également aux claviers pour Gloryhammer. Ce dernier est connu pour un certain sens de l’autodérision. Mais Wizardthrone semble plus sérieux. Est-ce parce que vous craigniez de faire un « Gloryhammer copier-coller » ? Peut-on d’ailleurs trouver un lien entre Gloryhammer et Wizardthrone ? 

Il n’y a pas de lien [entre Gloryhammer et Wizardthrone] autre que le fait que Chris et moi en faisons partie. Musicalement, Wizardthrone est une synthèse de toutes les musiques qu’on aime. Il y a cette même créativité lorsqu’on écrit des paroles, mais effectivement c’est plus sérieux, bien que nous essayons dans une certaine mesure de nous amuser. 

C’est un peu hors sujet, mais tu joues donc toujours du clavier avec Gloryhammer ?

Nous venons juste d’avoir il y a quelques semaines notre première répétition (sans Tom), et ce depuis très longtemps. Je ne les avais pas vus depuis la fin de la dernière tournée, donc c’était chouette de se retrouver. Nous sommes en train de préparer notre retour de scène, ainsi que d’écrire des chansons pour le prochain album. 

Votre première chanson « Frozen Winds of Thyraxia » est sortie il y a quelques semaines grâce à un clip vidéo sur YouTube. C’est peut-être une question bête, mais avez-vous tourné la vidéo avec tous les membres du groupe ? 

On a fait les prises dans divers endroits. Eric était chez lui. Chris et Jake était dans la propriété de Chris. Matt était sur son lieu de travail et moi j’étais dans un garage à l’est de Londres qui fait d’ailleurs partie du studio de célèbres rappeurs. 

Pendant la vidéo, on voit quelques formules mathématiques passer rapidement. Est-ce qu’elles ont un lien avec la chanson ?

Pas du tout. On était assez limités avec ce tournage. Le réalisateur les a rajoutées pour rendre la vidéo plus intéressante. Mais d’autres chansons utilisent beaucoup de formules mathématiques. 

J’ai entendu d’ailleurs des influences de Wintersun. Est-ce bien cela ? Y a t-il d’autres groupes qui t’ont influencé ? 

« Frozen Winds of Thyraxia » a certainement été influencé par leurs débuts, tout comme le style de production de l’album. Mais j’avoue que j’ai un peu perdu de l’intérêt en ce groupe ces dernières années, surtout en raison de leurs pitreries. J’espère qu’ils redescendront un jour sur Terre pour nous offrir juste de la bonne musique. 

Quand cette épidémie sera derrière nous, les frontières seront plus largement ouvertes. Avez-vous planifié une tournée ? Vous avez prévu de venir en France ? 

Nous sommes pour l’instant en train de discuter avec un tourneur pour voir ce qu’il sera possible de planifier, mais l’objectif est de jouer en live. Il y aurait apparemment un grand intérêt à ce qu’on vienne jouer en France, même beaucoup plus qu’ailleurs, donc ce serait logique de venir jouer chez vous !

Si tu pouvais jouer un concert sur une planète du système solaire, laquelle choisirais-tu ? Et pourquoi ?

S’il était possible de jouer un concert sur Saturne, je sauterai sur l’occasion ! La vue serait incroyable ! 

Un dernier mot avant de conclure ? 

K’Tharos Ultimex Javaroth.

Merci beaucoup ! Prenez tous soin de vous ! 

 

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