A l’abordage et souquez les artimuses !…Quoi de mieux qu’une réplique du cultissime « Astérix et Obélix Mission Cléopâtre » pour évoquer une belle pépite que voici…Elle vient de Toulouse et elle s’appelle Barbar’O’Rhum.
En attendant le prochain album de Dzivia, voici une chronique du premier album pour se mettre dans le bain.
Ce qui est frappant dès les premières compositions, c’est qu’on sait déjà qu’on a affaire à une production de qualité et à un ensemble très fluide. On passe d’un registre à l’autre aisément et les morceaux suivent une évolution naturelle.
De la mélancolie timide et contemplative de « Serca Puscy (Heart of the Forest) » à l’enchanteresse « Vilija » en passant par l’épique « Abudžeńnie Cmoka (Dragon’s Awakening) », tout sonne à la fois unifié et aussi diversifié grâce à des mélodies et à des instruments qui sortent du lot et deviennent le cœur des compositions. Sans être dans quelque chose de forcément entraînant ou répétitif, certains airs marquent et viennent s’ancrer dans notre esprit comme le violon sur «Zbroja dy połymia (Fire and Swords) » et c’est désormais à ceci que je pense pour en quelque sorte définir Dzivia.
Ce qui pourrait plus spécifiquement définir la signature d’Artur Matveenko, c’est la maîtrise et la mesure, que cela soit pour le choix des instruments que pour l’évolution et la gestion des registres. Et ce à un tel point que lorsque l’on croit s’envoler pour un nouvel air épique et très chargé, on rétrograde en fait pour quelque chose de beaucoup plus minimaliste qui fait toute la finesse et la délicatesse du morceau. Cela arrive à plusieurs reprises sur l’album et on se fait toujours surprendre dès les premières écoutes mais au final, ces petits « croche-pattes » deviennent les moments préférés.
En somme, quel que soit le registre ou le ton employé, on n’est jamais dans quelque chose de pompeux ou de tape-à-l’œil. Tout reflète d’une certaine manière une attitude particulière du compositeur par rapport à sa propre musique : de la sincérité de toute évidence, mais aussi une humilité assez surprenante vu la qualité et toute la richesse des compositions. Je me rends compte que c’est quelque chose qui semble être assez commun chez une partie des autres musiciens du Belarus. Et finalement, cette bonté et cette honnêteté ne formeraient-elles pas un frein à l’ambition ? Pas pour tout le monde, espérons-le. Fort heureusement, cela ne semble pas être le cas pour Dzivia.
Pour ceux qui auraient manqué la nouvelle, voici la chanson extraite du prochain album, « Vataha »:
Le premier album ainsi que ce single sont disponible en vente digitale sur Bandcamp ici et vous pouvez retrouver Dzivia sur Facebook, Soundcloud et VK.
Vous pouvez également suivre les autres travaux d’Artur Matveenko ici.
Préparez-vous à un voyage sur les lointaines terres glacées de Scandinavie, et plus précisément en Finlande, avec ce nouvel album de Wyrd intitulé Death Of The Sun. L’atmosphère risque de se refroidir rapidement, l’obscurité étirant peu à peu ses doigts sur le monde enneigé dans lequel la formation tient à nous plonger. Découverte.
Brymir est une formation finlandaise qui a le don de balancer, à l’instar d’un Equilibrium, de somptueuses compositions à la face d’un auditeur bouche bée devant des ambiances aussi épiques et des orchestrations si grandioses. La qualité était au rendez-vous sur son précédent méfait Breathe Fire To The Sun. Qu’en est-il sur ce Slayer Of Gods ?
« Si tu gagnes de l’argent à parler, tu gagnes de l’or à te taire », disait un Grec anonyme. On ne sait pas si c’est réellement le cas pour Kawir (et pour toute la Grèce d’ailleurs…), mais l’idée est là ! En effet, en quoi Kawir peut-il gagner de l’argent à parler et de l’or en ne disant rien ? Qu’ont-ils de spécial ? Amis buveurs d’ouzo, préparez votre dose de liqueur : « Father Sun Mother Moon » nous attend !
Bonjour à tous chers lecteurs de Valkyries Webzine. Je me présente, Cide, et j’ai le plaisir de vous annoncer mon arrivée au sein des Valkyries en tant que chroniqueur. J’espère que vous prendrez autant de plaisir à lire mes chroniques que j’en aurai à les rédiger. Je vous souhaite donc une bonne lecture pour ma première chronique de l’album « Quid Pro Quo » du groupe In Extremo.
Voici un album que j’attendais avec une certaine impatience cette année. Je veux parler de Ruinen, quatrième album des Munichois de Waldgeflüster (« La forêt chuchote »). Le groupe a été formé en 2005 et compte en son sein cinq membres que sont Winterherz au chant, Domi et Markus aux guitares, Arvagr à la basse, et Tom à la batterie.Une fois n’est pas coutume, Ruinen sort comme son prédécesseur Meine Fesseln via le label américain Bindrune Recordings, en collaboration avec son homologue suédois Nordvis Produktion. Continuer la lecture de Waldgeflüster – Ruinen→
Et voici le nouvel album de Winterfylleth, qui comme un métronome nous livre tous les deux ans un nouvel effort. Enfin, « album », je serais plutôt tenté de dire « EP », car ce nouveau disque est composé de cinq titres, dont une reprise d’Ulver, et une chanson déjà présente sur l’album précédent The Divination of Antiquity, sous la forme d’un bonus track de l’édition vinyle (si si, je l’ai, j’ai vérifié) dépasse à peine les quarante minutes, là où les Anglais nous avaient habitués à des livraisons flirtant fréquemment avec l’heure de musique.