Le vendredi 29 juin 2018, un dilemme se présenta à moi : Drakwald ou Wolves In The Throne Room. Étant donné que ces derniers se produisent plus rarement en France, mon choix fut vite fait, bien que j’avais déjà vu la formation américaine il y a six mois.
Le rendez-vous était donc fixé au Petit Bain à Paris pour une ouverture des portes prévue à 19h. En entrant dans la salle, l’ambiance est déjà donnée puisque tout était quasiment plongé dans la pénombre.
Une demi-heure plus tard, nous découvrons la première partie qu’est Throane. Le projet m’est vaguement familier, puisque son initiateur n’est autre que celui de Treha Sektori, que j’avais justement vu en première partie de Wolves In The Throne Room à Toulouse.
Pour ce projet, l’artiste est cette fois-ci entouré de plusieurs musiciens. Comme pour Treha Sektori, des projections assez malaisantes sont diffusées au fond de la scène. Musicalement, il y a des similitudes avec Treha Sektori, notamment une atmosphère lourde et oppressante, bien que le style est plus à situer entre le post-metal, le post-hardcore et le dark ambient. C’était si éprouvant qu’un profond sentiment de tristesse m’a complètement envahie.
Setlist : Aux tirs et aux traits / Aussi féroces que nous repentons / Un instant dans une torche / À trop réclamer les vers / Et ceux en lesquels ils croyaient / Plus une main à mordre
C’est au tour des Américains de Wolves In The Throne Room de monter sur scène. On retrouve certains rituels, notamment l’encens qui embaume la salle, ainsi que la petite bouteille de vin. Le groupe semble particulièrement affectionner les vins français puisque l’on a pu distinguer sur l’étiquette de la bouteille « vin de Cahors ».
Contrairement à leur prestation à Toulouse, les guitares et les claviers étaient plus audibles. En revanche, la voix du chanteur principal était toujours autant en retrait. Je vais finir par croire que cela est volontaire de la part du groupe. Entre la plupart des morceaux sont intégrées des sonorités « ambient », avant que ne retentissent la vélocité et l’agressivité des guitares, ce qui ne manquera pas de stimuler le public en provoquant quelques pogos.
La setlist fut légèrement différente par rapport à celle de la précédente tournée européenne, avec toutefois une emphase encore plus prononcée sur le dernier album, puisque « Angrboda » a également été interprétée.
Setlist : Thuja Magus Imperium / Born From the Serpent’s Eye / The Old Ones Are With Us / Angrboda / Prayer of Transformation / I Will Lay My Bones Among the Rocks and Roots
Fée Verte