Il(s) est(sont) de retour ! Le one-man band formé par Lars Stavdal est de retour avec « Monumental Heresy », quatrième album que nous allons étudier maintenant.
Quelques mots sur le groupe :
J’ai déjà eu l’occasion de présenter le groupe dans un article « découverte du mois » que je vous invite à lire en cliquant ici.
L’album :
Le groupe emmené par Lars Stavdal a affirmé que cet album est le premier à être enregistré avec un line-up complet. En effet, il faut rappeler qu’autrefois, c’est Lars qui s’occupait d’une grande partie des instruments.
Alors, est-ce que c’est plutôt bon signe ?
L’album s’ouvre sur « Heathen Shores », premier extrait à avoir été diffusé. On peut y entendre en introduction le piano magnifié par les arrangements aux claviers et les percussions, de quoi nous plonger dans des temps anciens. Et c’est là que ça démarre en trombe avec les gros riffs de guitare et la batterie déchaînée.
Ce qui retient l’attention, c’est le soin apporté au son. Lors des précédents albums, la voix était plutôt mise en retrait, ce qui créait un effet atmosphérique. Ici, c’est différent, puisque la voix est beaucoup plus mise en avant. Elle se veut ici donc plus stridente (comme on peut l’entendre dans « So We Walk Alone ») et reste cohérente avec le style black/pagan metal.
Ce qui fait également la force de l’album, ce sont les riffs. Ils étonnent par leur efficacité et donnent un côté épique qui tranchent avec la batterie lourde et extrêmement intense. L’agressivité y est chose courante (comme pour « Silenced no Longer »), mais bizarrement, elle montre une certaine touche de finesse grâce aux arrangements symphoniques.
En effet, c’est là qu’on peut saluer le travail au violoncelle qui apportent une touche plus « classique » et plutôt inattendue, comme pour « Returned Favor of Abandonment ». On s’étonne également d’entendre du chant clair féminin sur « The Parallel Fate of Dreams » qui ressemble étrangement à la voix de Tarja (ex-Nightwish), mais bien sûr ce n’est pas elle ! 🙂 Ce sont donc des éléments que peu de groupes de black symphonique incorporent dans leur musique, et tant mieux pour Wallachia.
L’album « Monumental Heresy » porte bien son nom, puisque le groupe livre ici un de ses meilleurs albums (et donc un des plus monumentaux…). La production y est ici soignée et permet d’y trouver un équilibre quasi parfait entre tous les instruments, ce qui est assez rare pour être souligné.
Note : 9.5/10
Tracklist :
- Heathen Shores
- So We Walk Alone
- The Prophets of Our Time
- Silenced no Longer
- The Parallel Fate of Dreams
- Beasts of the Earth
- Returned Favor of Abandonment
- Untruthology Abolished
Profil sur Debemur Morti Productions
Extrait de l’album :