Et c’est reparti pour un tour ! Me voici de retour en Bavière, dans la charmante ville de Coburg cette fois-ci, pour le Summerblast Festival qui a eu lieu le vendredi 28 et le samedi 29 juillet. J’ai assisté uniquement aux trois derniers concerts de la première journée, la faute à un planning très serré (comprenez un apéro avec les membres de Munarheim).
C’est donc aux alentours de 19h30 que je me place devant la scène pour mon premier concert de la soirée, celui de Phalluskult, parfait pour se mettre en jambes. Comme vous devez vous en douter vu le nom du groupe, nous avons affaire à du death grind, avec des petites touches crustpunk. Les deux chanteurs se sont montrés très dynamiques, haranguant le public à de nombreuses reprises. Mais celui qui m’a le plus bluffée, c’est le batteur, car il fait également partie de Kosmopyria et de Munarheim, et enchaîner trois sets sans quasiment aucune interruption, il faut le faire !
SETLIST : Gewaltfernsehen / Dumm Fickt Gut / Patridiot / Im Westen Nichts Neues / Planet der Affen / Keiner von euch / Filet Wellington / 08/15 / Kot für die Welt / Kriegszustand / Faustfick per Mausklick / Bitte Lächeln / Frischer Spint / Lieber krank und schlank / Bonusdreck
Une heure et demi plus tard, les membres de Kosmopyria entrent en scène. Les Cobourgeois nous présentent leur tout nouvel album, Sinister, sorti le jour-même. Un petit élément scénique m’a fait penser à Carach Angren, à savoir les claviers posés sur une gargouille. Musicalement, Kosmopyria restent fidèles à eux-mêmes (je les avais vus une fois en novembre dernier), leur black mélodique est toujours aussi épique. L’unique bémol, c’est le chant black, souvent trop criard à mon sens. Je salue néanmoins le dévouement du chanteur, qui est venu parmi nous pendant le dernier morceau et qui en a profité pour retourner sur scène en slammant.
SETLIST : Nein / Unsterblich / Primary Fight / Ungewiss / Barrel of solution / Gefallen / Scherbenwelt / Spur im Sand / Blutantrag
Munarheim, cinquième round. Mes petits Bavarois sont la tête d’affiche de cette première journée du festival, et pour l’occasion, ils nous ont préparé un joli set d’une heure. Ce qui est chouette quand un groupe joue à domicile, c’est qu’il peut vraiment se faire plaisir avec les accessoires et tenues de scène. Ainsi, pour la première fois, la deuxième flûtiste est maquillée façon corpse paints, tout comme le chanteur Pascal. J’étais d’ailleurs ravie lorsque celui-ci est arrivé vêtu de son long manteau et un grand bâton de magicien à la main sur l’un de mes titres préférés, « Urkraft ». Cela m’a rappelé les beaux souvenirs lorsque j’avais vu le groupe pour la première fois à Erfurt.
C’était également la première fois que j’ai vu le public se déchaîner autant lors d’un concert de Munarheim. Le wall-of-death pendant « Ruhelos » était un beau spectacle !
Pour le morceau « Liberté », le chanteur de Kosmopyria s’est joint au groupe.
Je ne suis habituellement pas une adepte des reprises, mais je trouve toujours celles de Munarheim géniales. Quel ne fut donc pas mon plaisir d’avoir en un seul concert « Wolf » et « The Last Unicorn » ! Pendant « Wolf », le guitariste Sebastian portait un chapeau haut de forme et la guitariste Theresa portait une fourrure sur les épaules. Et pour « The Last Unicorn », tous les membres reviendront sur scène pour le rappel, vêtus d’un peignoir à l’effigie du groupe. Et une fois de plus, Pascal est descendu de scène et m’a laissée growler « I’m aliiiiive !!! ». Enfin, « growler », j’ai fait ce que j’ai pu. Malheureusement, à cause de quelques petits soucis techniques, Munarheim n’a pas eu le temps de jouer la fabuleuse « Nachtmelodie ». Le concert s’est ainsi fini avec « Terra Enigma ». Nous avons eu un joli final, avec deux mecs qui s’amusaient avec des pistolets à bulles.
SETLIST : Flammenheer / Stolzes Wesen Mensch / Urkraft / Sternenschrei / Leben / Ruhelos / Sehnsucht / Wolf / Liberté / Unter der Sternen / Last Unicorn / Terra Enigma
Tops du festival :
- Festival gratuit et à l’ambiance intimiste et conviviale (malgré la barrière de la langue en ce qui me concerne)
- Découverte de la scène metal locale
- Nourriture et boissons à prix raisonnable
Flop :
- Les petits soucis techniques
Fée Verte