Sabaton / Accept / Twilight Force

Dimanche 15 Janvier, ENFIN nous y sommes ! Ce soir je rencontre Sabaton, groupe chéri qui tourne en boucle dans mes oreilles depuis si longtemps. Et en plus on a rendez-vous à la maison, la géniale salle de l’Aéronef à Lille.

 

Ouverture des portes à 18h pour commencer la soirée avec Twilight Force, une heure plus tard. Peu de monde dans la fosse même si la mezzanine a déjà été prise d’assaut. Oreilles d’elfes, capes et cheveux longs débarquent sur scène pour entamer la soirée sur Battle of Arcane Might. J’avoue avoir jeté une oreille trop distraite à ce groupe avant de venir, trop obnubilée à l’idée de voir Sabaton. GROSSIERE ERREUR ! Ça déboîte dans la carlingue ! Des riffs d’une justesse insolente parviennent à mes oreilles et ma tête commence un joyeux headbang ! Pour un groupe né en 2011 ils ont le public bien en main. Chrileon est comme un lion en cage, retirant sa cape puis la remettant … sans fin. L’ensemble est cohérent, solide et les titres s’enchaînent un peu trop vite à mon goût. Seul bémol accordé à l’éclairage, car ce n’est qu’à la sortie du groupe de scène que l’on découvre l’artwork MAGISTRAL qui décorait le fond de la scène. J’espère en tout cas que ce groupe trouvera un accueil chaleureux durant les prochaines dates. À suivre!

 



Changement de style et d’univers c’est au géant ACCEPT d’investir la scène !
Dans un décor magistral et industriel le groupe fait son entrée sur Stampede. Véritable onde de choc qui transforme immédiatement la fosse en un pogo. Profitant du chaos environnant j’arrive rapidement à trouver une bonne place dans les premiers rangs. Les tubes s’enchaînent, offrant un voyage de 1982 à 2017. Le public est électrisé, tenu par Wolf Hoffmann et son énergie communicative. Le charismatique Peter Baltes n’est pas en reste et ajoute son grain de folie au duo. Au centre de cette machine Mark Tornillo, le king, ce monstre tient le public en haleine au fil du set. Mais la performance vocale n’est pas toujours au rendez-vous… le magistral Balls to the Walls vient clôturer la séance, mais Mark fatigue. Étant une immense fan de ce morceau je ne pensais pas un jour à l’entendre de cette façon … déception…

 



ENFIN NOUS Y SOMMES
L’impatience générale a raison des plus sceptiques qui se dirigent vers la mezzanine. Le public clame en chœur «  SABATON SABATON » bien avant l’entrée du groupe sur scène. In The Army Now permet au groupe de monter tranquillement sur scène, galvanisant un public déjà conquis. Début de set sur Ghost Division, quelle idée de génie, partir à 3000 à l’heure pour ouvrir un show démentiel.
Le merveilleux Blood of Bannockburn arrive vite, que le public reprend en intégralité, criant à plein poumons ! Joakim Brodén officie en maître de cérémonie, un immense sourire aux lèvres. Au vue de l’ambiance il n’a pas besoin d’en rajouter pour que la salle s’embrase. Ça rit, ça se chamaille (surtout avec le petit dernier, Tommy Johansson ). Au milieu de ce show titanesque arrive une session acoustique. Très bien accueillie puisqu’elle nous a permis de nous rendre compte que nous n’avions plus de souffle (ni de cervicales d’ailleurs ! ). Commencée par Tommy et Chris ils sont vite rejoints par le reste du groupe et nous offrent une parenthèse de douceur (dans ce monde de brutes). On reprend les choses sérieuses avec mon adoré RESIST AND BITE que Pär Sundström gratifie de ses plus beaux sourires (et de ses plus beaux headbang ! ) . L’erreur arrive avec Diary of an Unknown Soldier, et ses images horribles défilant sur l’écran géant. Les nazis et la guerre mondiale ainsi illustrés n’avaient peut-être pas leur place dans une salle avec un public aussi familial. L’interlude est long, très long, mais à priori pas assez. Une chanson et retour d’images des tranchées, des morts. Le groupe nous abandonne face à cette boucherie et nous sommes un peu… sceptiques…
Primo Victoria vient raviver notre ardeur et monter en puissance jusqu’au mythique TO HELL AND BACK. C’est déjà fini, j’ai l’impression que le concert a durée 3 chansons (17 en réalité), j’en veux encore, le public en veux encore, et acclame Sabaton encore plusieurs minutes.

Merci pour cette soirée hors du temps, merci pour ces émotions et merci à l’Aéronef pour ce son si juste à chaque concert.

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