Report Cernunnos Pagan Fest 2015

INTRODUCTION

C’est Dimanche. On est allés à la messe. Celle du pagan metal, où la bière coule à flots et les fourrures sont de mise. Le sourire aux lèvres, costumés, on brave la jungle parisienne et les regards perplexes ou amusés des passants, et on réunit pour la première fois l’équipe de Valkyries, fraîchement arrivée de toute la France !

LUTECE

Lutèce.
Lutèce.

Morrigan :

La lourde tâche d’ouvrir le festival revient aux blackeux parisiens de Lutece, groupe de black (certains diront black pagan, mais personnellement je cherche toujours le côté « pagan » dans leur musique) en pleine croissance dont on m’avait dit beaucoup de bien en live. J’arrive en milieu de set, comme beaucoup, et malheureusement le groupe jouera dans une salle très clairsemée, et pas forcément très réceptive au black metal. De ce que j’en ai vu et entendu (pas tant que ça, soyons honnête), j’ai eu l’impression d’un énième petit groupe de black, sans identité réelle qui les ferait sortir du lot. La prestation était correcte, le son acceptable, mais ce show ne me donnera aucune émotion particulière. C’est sympa, ça s’oublie vite. Notons toutefois la très bonne présence scénique d’Hesgaroth, le chanteur, qui tente tant bien que mal de capter l’attention du public avec beaucoup de hargne.

Setlist :

Let the Carnyx Sound Again

The Last Standing Flag

The Path Of Glory

Moonless Night

I Am The Sword

Alesia

Architects of Doom

From Glory Towards the Void

DRENAI

Grymauch :

A peine rentré dans la machine du Moulin Rouge, je file aux cuisines calmer la faim qui me tiraille avec une petite salade du berger, et hop direction la petite scène pour soutenir nos grands gagnants du tremplin, j’ai nommé Drenaï ! Le temps d’une bière, de quelques accolades avec les membres qui rejoignent petit à petit la scène et c’est parti pour 35 minutes de pure folie ! On nous avait « teaser » une petite surprise depuis des jours à propos du live, et quelle surprise ! J’ai salué la justesse d’adaptation de l’œuvre de Gemmell dans leur album « Deathwalker » et voilà qu’on démarre le set avec une intro de  « Nadir’s march » qui met à l’honneur les tambours de guerre, les jeux de gorge et le didgeridoo ! Les hostilités commencent donc en pleine pampa Nadir et l’immersion est réussie ! Let’s fight ! Petite déception cependant, le son sera pas mal brouillon une bonne partie du show et la flute peine à se faire entendre sur les premiers morceaux. Mis à part ça, du grand Drenaï. La fureur est là, la joie se lit sur les visages des musiciens et la ferveur se voit dans le déchainement du public ! Une petite pause qui nous permet d’assister à l’incontournable face à face entre Druss et Gorben, on repart dans la bataille et deux chansons plus tard c’est la fin. « Keepers of The Pride » fera résonner ces quelques mots qui se répercutent de plus en plus loin : « For Drenaï We Stand ! »

Morrigan :

Forcément, tout Valkyries Webzine était devant ses chouchous. Quel dommage qu’ils aient joué sur cette petite scène ! Ils ont assuré bien sûr, mais pour les avoir vus auparavant dans de bien meilleures conditions, ils peuvent faire largement mieux même si le bémol ici n’est bien entendu pas de leur fait.

Setlist :

Intro

Nadir’s March

Edge of the World

Eldibar

The Last Stand

Gulgothir

Keepers of the Pride

FUROR GALLICO

Fée Verte :

Après que les Rouennais de Drenai aient bien mis le bordel au sous-sol, comme ils se plaisent à le dire, je me suis empressée de remonter afin d’être aux premières loges pour le concert du troisième groupe en lisse, j’ai nommé Furor Gallico ! Cette date du Cernunnos a permis aux Italiens d’inaugurer en France leur deuxième album fraichement sorti, Songs from the Earth. Personnellement, je préfère de loin leur album éponyme, mais on ne pouvait leur reprocher de vouloir nous présenter leurs nouveaux titres. Puis ma frustration a été limitée, dans la mesure où la formation a consacré la moitié de son set à quelques morceaux composant Furor Gallico, dont l’excellent « La Caccia Morta » !

Furor Gallico.
Furor Gallico.

On retrouvait sur scène les instruments folkloriques, flute et violon à gauche, harpe à droite, accompagnés bien évidemment de leurs pairs électriques. Tous ont fait leur part du boulot, entrainés par l’énergie et la gestuelle typiquement italienne du chanteur Pagan, torse nu et simplement vêtu d’une jupe gauloise. Je voyais le frontman presque à bout de souffle à la fin de chaque titre, mais cela n’empêchait pas ce dernier de communier avec le public. L’ambiance semblait au rendez-vous, un beau moment de partage !

Setlist :

Introduction

The Song of the Earth

Wild Jig of Beltaine

To the End

Curmisagios

Venti di Imbolc

La Caccia Morta

Steam Over the Mountain

Banshee

La Notte dei Cento Fuochi

Ancient Rites

 

CEREVISIA

Thrall :

Après la fureur et l’énergie des Italiens de Furor Gallico, place à la formation Cerevisia sur la deuxième scène, venus tout droit de Marseille pour nous enchanter de leur Folk Metal Epique. Ici, point de flûtes, de violons ou de cornemuses, le clavier seul distillera ses mélodies, accompagné des instruments classiques (guitares, basse, batterie, chant).

Malheureusement, dès les premières notes de guitares, on remarquera tout de suite que la saturation a du mal à passer. Tout comme Drenaï, Cerevisia pâtira de la mauvaise qualité sonore de cette scène. Les morceaux auront ainsi dans l’ensemble beaucoup de difficulté à émerger, notamment les mélodies. Dommage que le lieu desserve autant un groupe dont la musique se repose essentiellement sur des atmosphères grandioses et des claviers épiques. La puissance de titres comme « Heroic Charge » et « Sword’s Dance » s’en retrouvera alors affaiblie. Mention spéciale cependant au titre finntrollien « Summon The Nightbringer », qui aura le mérite de faire bouger un peu plus une assistance restée quelque peu mollassonne durant l’intégralité du show malgré les encouragements du groupe.

Cerevisia effectuera un set carré et très agréable, mais par la faute d’une scène pas très appropriée, ne parviendra pas à immerger entièrement le public dans son univers. Rageant.

Morrigan :

Les chouchous acte 2. Pour la première fois que je voyais Cerevisia en live, je regrette de n’avoir pas pu assisté à l’ensemble de leur prestation. Encore une fois, la scène était trop petite, limitant considérablement le jeu de scène, mais la musique était carrée et puissante (quoique manquant légèrement d’éléments folk par rapport à l’album à mon goût…). Ah oui, et contrairement à pas mal de monde qui a loupé le début, étant toujours devant Furor, j’ai entendu la nouvelle intro. Et elle est top !

Setlist :

Intro

Brace Yourself

The Ancient Gods

Diviciacos

Dumnorix

Sword’s Dance

Summon The Nightbringer

Heroic Charge

STILLE VOLK

Grymauch :

Mmmmh le bœuf à la cannelle… C’était bon ! Mais qu’est-ce que ce petit bout de viande coincé entre mes dents a pu me faire chier durant tout le show de Stille Volk ! J’arrive à la bourre sur la fin du deuxième titre, je me cale en surplomb de la fosse, vue imprenable. Premier constat, je suis directement étouffé par une ambiance de sabbat bien instaurée ! Ce sentiment ne va pas me quitter de toute la prestation ! J’avais particulièrement adoré leur dernier album et j’aurais préféré une setlist un peu plus consacré à celui-ci, mais force est de constater que Stille Volk roule sa bosse sur scène ! Pas vraiment de jeu de scène en soi, Mr Lafforgue impressionne par le charisme qu’il dégage en chantant à sa manière si particulière.

Malheureusement la grippe m’a empêché d’apprécier pleinement le concert, dû a un état plus que vaseux… Mais quand même, « Dementis Maudiçon » ! Quelle claque ! J’en attendais beaucoup de celle-là et tudieu ! Quelle menace inspire-t-elle ! Niveau menace on a aussi eu le droit à un « Maudat » bien inquiétant en compagnie du chanteur de Cruachan !
Le set se finit avec un « Banquet » qui ravit le public ! Fini ? Non l’audience en veut encore ! Allez, un célèbre « Danse De La Corne » en rappel et cette fois-ci, direction les fauteuils, faut que je fasse une pause !

ITHILIEN

Ithilien.
Ithilien.

 

Balmung, Thrall, Fée Verte :

Parvenant difficilement à nous approcher de la scène, arrivés quelques minutes trop tard pour s’accaparer des places les mieux situées, nous verrons Ithilien depuis la rambarde donnant sur le flanc droit de la salle. L’ambiance festive et l’humour caractéristique de nos cousins wallons sont au rendez-vous, et les musiciens, bien que disposant de peu d’espace pour évoluer durant les morceaux, semblent prendre un grand plaisir à jouer devant un parterre bien garni de headbangers chauffés à blanc. Le public a d’ailleurs pu se défouler lors d’un circle pit (auquel je n’ai moi-même pas su résister) et d’un wall of death sur « The Drinkin’ Song ». La foule semble bien décidée à s’amuser et les morceaux s’enchainent entre deux rasades de bière. Souffrant tout comme Drenaï et Cerevisia d’un son qui leur fera défaut sur les instruments saturés, le set sera court mais rythmé, constitué essentiellement de morceaux plutôt mid-tempo. A la fin du set des Belges, il est déjà temps de rejoindre la grande salle pour savourer la prestation de Svartsot.

Setlist :

Battle Cry

Her Wolf Her Beast

Rebirth

A World Undone

Stare into the Deep

Solo

Mother of the Night

Drinkin’ Song

Reckless Child

SVARTSOT

Wunjo :

Il est 17h30 et Svartsot se fait attendre. L’horaire de passage est étonnant puisque la formation danoise, pour son premier passage en France, fait partie des groupes les plus attendus de la soirée. Mais peu importe, 17h40 la fête commence, et c’est Ravnenes Saga qui est mis à l’honneur, avec le titre Gravøllet. Il n’en faut pas beaucoup aux membres du groupe pour rallier le public à leur cause, la fosse est déchaînée, moi y compris. Je n’ai résisté que 5 minutes à l’appel du pit, tant les conditions étaient optimales.

Bien que le son ait été bon sur cette scène, c’est le charisme et le dynamisme des gars qui font le gros du travail. En fait, musicalement, les morceaux sont exactement ce qu’on entend sur les albums, mais pourtant, j’ai reçu claque sur claque tout au long du concert. Le groupe dégage une putain d’énergie transcendante, et crée une atmosphère totalement folle.

Midsommer, premier titre interprété du dernier album voit apparaître les premiers slammeurs (moi y compris), créant un vague sentiment de n’importe-quoi parfaitement jouissif. Preuve de l’engouement général pour le groupe, le public exécutera deux Wall-Of-Death (moi également), sans même y avoir été poussé par Thor Bager, le frontman. Si ça ce n’est pas une preuve d’amour !

Le concert s’achève sur Skønne Møer, carrément trop tôt, j’ai l’impression qu’ils ont joué 5 minutes. J’espère qu’on reverra vite nos « cunts » danoises préférées !

Svartsot.
Svartsot.

 Morrigan :

C’est entraînant, c’est festif, en un mot c’est BON, c’est EXCELLENT, et ça valait le coup d’attendre toutes ces années avant de les voir !

Setlist :

Gravøllet 

Højen På Glødende Pæle 

Midsommer 

Dodedansen 

Moder Hyld 

Havfruens Kvad 

Kilden 

Skønne Møer 

COMPAGNONS DU GRAS JAMBON

Grymauch :

Ah ! 18h25, c’est l’heure de l’apéro ! Ah non pardon, l’apéro y’a pas vraiment d’heure ce jour-ci à la machine du Moulin Rouge ! Du coup 18h25, c’est l’heure des Compagnons Du Gras Jambon !

Me voilà à la petite scène, un verre d’hydromel à la main, devant une troupe se composant de 7 personnes qui nous présente un florilège d’instruments médiévaux pour un rendu des plus authentiques ! Cornemuses, Cistre, Nyckelharpa, Nacaire, Tambour médiéval, bref ça sonne le vieux et le tout en joie ! Et putain, quelle énergie ! Moi qui étais en mode loque intersidérale à cause de la grippe, je peux vous dire que mon corps s’est mis à bouger dans tous les sens ! Les pauses entres les chansons donnent lieu à des blagues qui donnent au moins le sourire dans cette ambiance bien détendue ! Pour ce qui est du set, on a eu le droit à tout ! On a chanté (on s’est même vu décerner le prix du public au chant le plus juste, et ça semblait sincère !) On a dansé au rythme profond des tambours et aux mélodies endiablées des instruments ! On a même eu le droit à une chanson d’amour, pour je cite « pécho la voisine » ! Authentique chanson de barde de l’époque et s’en est ainsi de tous leurs titres.

Ces 40 minutes auront passées à un train d’enfer, c’est déjà fini, je suis en sueur, j’ai de l’hydromel sur l’épaule et nos compagnons nous quittent sur une dernière punchline : « Les Compagnons Du Gras Jambons, ou lard de distraire les gens bons ! »

Setlist :

Suite Plinn
Villemann Og Magnhild
Bonsoir Maitre de Maison
Poc Vecem
Ecce Mundi Gaudium
Nau Gojatas a Castelnau
In Taberna
Her Mannelig

CRUACHAN

Fée Verte :

Cruachan … Le groupe le plus attendu pour ma part (et je ne devais assurément pas être la seule). Bien que leur set ait été essentiellement consacré à leur dernier méfait (Blood for the Blood God), les Irlandais ont eu l’excellent réflexe d’alterner morceaux sanglants, morceaux « giguantesques » et ballades. Cruachan a semé la terreur dans la salle, transformant la fosse en véritable champ de bataille, ou bien en cérémonie païenne lors des circle pits … Mais pas que ! La taverne s’est prolongée jusqu’à la scène lors de morceaux tels que « Some Say the Devil is Dead », et bien des spectateurs (dont je faisais bien entendu partie) s’y sont donnés à cœur joie, dansant à l’unisson. Nous nous sommes tous unis pour soutenir de nos voix enragées Karen et Keith lors de « Ride On », en reprenant tous en chœur le refrain. Les musiciens aux allures d’highlanders ont envoyé du bois tout le long de leur set, ne nous laissant aucun instant de répit ! Seul le chant féminin invité avait peine à convaincre, dévoré par tant de virilité. Mais dans l’ensemble, je pense que nous avons tous été conquis (s’il y avait encore des sceptiques, mais j’en doute fort) !

Setlist :

To Invoke the Horned God

Brian Boru

Born for War

Pagan Hate

The Sea Queen of Connaugh

Prophecy

Pagan

Marching Song of Feach MacHugh

Some Say the Devil Is Dead

Ride On

Blood for the Blood God

The Morrigan’s Call

I Am Warrior

 

THE MOON AND THE NIGHTSPIRIT

Grymauch :

Je sors de ma torpeur post Compagnons du Gras Jambon pour aller me poser une fois de plus devant la petite scène pour assister au set de The Moon And The Night Spirit. Ce fut pour le coup le meilleur concert que j’ai vécu au Cernunnos.

Après des balances difficiles, ce quatuor guitare – basse – violon – percussion, m’a fait voyager au-delà des limites restrictives de mon corps. Devant une assemblée assise, le set commence avec l’intro de leur dernier album. Le ton est donné, et ce sera celui du rêve et de l’imaginaire. S’ensuit 60 min de douce musique où je peine à rester éveillé. Mais pas dans le mauvais sens du terme ! Mon esprit ne quitte jamais cette musique lancinante, et se laisse hypnotiser par la délicatesse des sons et par l’ambiance de repos instauré qui tranche avec l’humeur générale de la machine du moulin rouge. Tout ce dont j’avais besoin ! On a bien le droit à deux titres plus enjoués où mon corps s’anime pour taper des mains et où mes yeux se régalent du jeu des artistes. On peut admirer en vrac du slap chez le bassiste ou un jeu de doigté au violon semblable a des pattes d’araignée, c’est envoutant et on revient vite à une ambiance plus hypnotique. Cette heure était pur enchantement et c’est avec regret que je quitte les confortables et mystérieuses forêts hongroises pour le tranchant des guitares électriques et la mousse des bières moyenne gamme.

Setlist :

Mohaszentély

Égnyitó

Alkonyvarázs

Álomszövo

Ég Felé

Örökké

Zöldparázs

Magban Alvó

Regõ Rejtem

Tücskök Az Avarban

Bolyongó

Éjköszöntõ

Tüzben Születö (1er rappel)

Tavaszhozó (2nd rappel)

MOONSORROW

Morrigan :

La 5è est la bonne ! Car oui, il a fallu que j’attende la 5è fois que je les voyais pour que les Finnois se décident à enfin livrer une bonne prestation live… On ne les avait pas vus en France depuis le Hellfest 2012, c’est dire s’ils étaient attendus comme le messie au Cernunnos, d’ailleurs en observant le public, et en écoutant les gens, il était évident que beaucoup venaient essentiellement pour Moonsorrow… Le groupe joue principalement 2 sets. Pas de chance pour moi, ce soir ils ont choisi le set orienté « épique », pas de Tyven/Sankarihauta en ouverture donc à mon grand dam, exit Kylän Pääsää et Jotunheim. Trop peu de Voimasta ja Kunniasta à mon goût, mais ici encore tout dépend de quel set ils décident de jouer, l’autre étant clairement plus tourné vers cet album. Le set est cohérent et s’enchaîne bien, ceux qui connaissent un minimum le groupe savent combien c’est une mécanique bien huilée et leurs prestations carrées. Le public est plus qu’enthousiaste (bien qu’à mon grand étonnement la salle ait commencé à se vider en milieu de set…), un peu trop même, je ne sais pourquoi mais des slams et des pogos sur du Moonsorrow, je trouve ça déplacé, passons… Le groupe est également plus communicatif que d’habitude et s’excusera même de leur longue absence en France ! Qu’en est-il du son ? Parce que c’est ça que je reprochais au groupe les précédentes fois que je les ai vus : et bien il était plus que correct, ce qui change considérablement la donne ! Pas de basse qui écrase tout le reste, pas de guitares inaudibles. Bon la voix n’était pas top, trop faible comme d’habitude, surtout en début de set, mais le reste compensait. Et ce final. Sankaritarina, comme d’habitude sur le set épique. Grandiose comme toujours (dommage que le public n’ait pas plus suivi que ça sur le chant…). En bref j’ai enfin pu voir l’un de mes groupes favoris dans de bonnes conditions, et ce Moonsorrow en forme, c’est jouissif, c’est magique. Me voilà réconciliée une bonne fois pour toutes avec leurs lives !

Setlist :

1065: Aika
Pimeä
Raunioilla
Köyliönjärven Jäällä
Kivenkantaja
Huuto
Sankaritarina 

CONCLUSION

C’est l’heure triste. Celle qu’on aimerait qu’elle n’arrive jamais. Au moins on repartira des étoiles plein les yeux (et de la bière plein l’estomac). Quelle belle édition pour le Cernunnos Pagan Fest, quelles belles rencontres, et quelles prestations de la part de tous les groupes ! Le folk metal est une grande famille, et ça fait un bien fou de faire une petite réunion de famille de temps en temps, à l’année prochaine et encore une fois un grand merci aux organisateurs, aux groupes, aux paganeux présents !

APPRECIATION GENERALE DE L’EQUIPE

Deathslid :

Les + :

– Qualité de la restauration

– Svartsot, Moonsorrow, Drenaï, Cerevisia

– Super organisation

Les – :

– La bière immonde et chère

– L’attente au bar

– Le son pour certains groupes

– Salle du bas trop petite

Morrigan :

Les + :

– L’ambiance

– La bonne humeur des artisans, et des gens des stands restauration

– Excellente organisation

– L’équipe Valkyries !

– Niveau groupes : Drenaï, Svartsot, Moonsorrow.

Les – :

– LA PETITE SCENE : trop petite (surtout pour des formations nombreuses et déjà difficiles à sonoriser), et mal sonorisée donc.

– Trop peu de main d’oeuvre au bar : faut le mériter son hydromel !

– Dommage que quelques sets aient empiété les uns sur les autres (Furor/Cerevisia notamment)

Grymauch :

Les + :

– Cyve de bœuf ;

– La joie des serveurs / cuistot ! ;

– The Moon And The Night Spirit ;

– Metal Maniax !

Les – :

– Le prix de la bière ;

– Le stand de merch en plein courant d’air à l’entrée ;

– La grippe…

Fée Verte :

Les + :

– Ambiance fort conviviale

– Animations et stands

– Svartsot

Les – :

– Un son dont la qualité laissait parfois à désirer

– Lutece

 

Thrall :

Les + :

– Très bonne ambiance

– Des animations parfaites pour se détendre un coup

– Bonne idée du repas médiéval

Les – :

– Mauvaise qualité de son sur la scène du sous-sol

Balmung :

Les + :

– Svartsot/Cruachan

– La restauration

Les + :

– Temps d’attente au bar

– Placement des artisans dispersé : difficile de s’y retrouver.

Wunjo :

Les + :

– Svartsot, Furor Gallico

Les – :

– Drenaï (Son totalement pourri, c’est vraiment dommage), Cruachan

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.