Ca y est c’est le grand jour ! C’est peu dire qu’on part pour l’Amarok dans l’après midi avec moulte motivation, on va revoir les copains et les groupes qu’on aime !
Morrigan :
Je ferai bref pour l’introduction d ce festival : certes l’organiser à Aigrefeuille, c’est risqué (surtout pour le Dimanche où j’ai noté une affluence moindre que la veille), mais je ne trouve absolument rien à redire sur l’organisation en général : tout est très clair, les bénévoles ont du en parcourir des kilomètres pour être aussi dispos et souriants tout le weekend ! Autre bonne surprise : les bières servies au bar sont la Cuvée des Trolls, et la Kwak, grâce à un partenariat passé avec un distributeur du coin, ça change de la traditionnelle Kro ! La restauration, et l’ensemble des services sur place étaient également très bien gérés. Le son a connu des hauts et des bas, la faute à une boîte de prestataires qui n’étaient pas forcément très bien habitués à ce type de console. En tout cas dans l’ensemble, rien à redire si ce n’est un grand CHAPEAU à l’orga qui s’est tellement bien démenée sur cette première édition, et on espère très fort qu’il y en aura une seconde : vous avez su conquérir le cœur des Valkyries.
TOTER FISCH
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Setlist
Tortuga
Kings Of The Sea
Another Sunset
Kill The Sea Snake (new song)
Waiting For The End Maelstrom
Abyssal Beast
Everday I’m Drinking (cover)
La Buse
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Report
Munin :
Oyez, oyez ! Les pirates de Toter fisch sont a Aigrefeuille !! quoi dire sur cette prestation les pirates nous ont emmenés 20 mille lieues sous les mer a bord de leurs navire et ambiance digne de son si vous n’avez pas de Rhum vous survivrez pas a leurs maelstrom tout y est : le filet le squelette ( raymond il se nomme ?? ) une superbe ambiance un son extra des le début nous sommes dans le navire. Pour moi une bonne découverte en live de ce groupe qui as su me faire voyager dans les abysse du Toter fisch boat. Bravo encore!
LAPPALAINEN
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Setlist
First light (intro)
Cresting the waves
Before the end of the day
Maelstrom
Swamplord
Brannvin
Riding on the load of hay
Folk lords
Kraken’s awakening
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Report
Auregann :
La deuxième partie de la scène pagan du samedi commence fort avec les Lillois de Lappalainen. Leur musique est à la fois festive et puissante. Le son est plutôt bien réglé et l’on entend avec plaisir la flûte de Victor par dessus les guitares. Lappalainen nous joue un set relativement court puisqu’il s’agit du premier passage sur scène de leur nouveau bassiste, Thomas, qui les a rejoints depuis le début de l’année et enchaîne sans mal les différents morceaux du groupe. Comme d’habitude, les musiciens se donnent à fond, le chanteur Florent donne de la voix en sautant sur scène et Julien, l’un des guitaristes, fait même un petit tour en slam dans la foule.
Morrigan :
C’était bien sympa cette histoire… Lappalainen c’est le genre de groupe qu’on ne voit pas bien souvent par ici donc forcément on étai curieux et impatients de voir ce que ça vaut en vrai. Et on n’a point été déçus! Certes, les compositions n’ont rien de très original, mais l’envie est là, ça joue bien (mention toute particulière au flûtiste, je dois avouer que ça faisait longtemps que je n’avais pas entendu une flûte aussi juste et bien sonorisés dans un concert de folk), et le public a l’air de très bien suivre, l’apogée de cette communion étant, comme Auregann l’a déjà signalé, le guitariste qui s’offre un petit slam dans le public! A revoir donc.
DRENAI
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Setlist
Intro
Nadir’s March
Edge of the World
Gods of Stone and Water
Sieben
The Last Stand
Gulgothir
Snaga
Funeral Pyre
Keepers of the Pride
The Eyes are Revealed
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Report
Auregann :
J’attendais avec impatience de revoir Drenaï, et l’équipe de Rouen ne m’a pas déçue. L’ambiance est résolument épique, portée autant par les costumes, maquillages et jeux de scène des musiciens, que par leurs sons guerriers. On retrouve avec plaisir des morceaux de leur album Deathwalker. Le set alterne entre des morceaux bien bourrins et des morceaux plus calmes, dans une ambiance plus acoustique mais qui n’en reste pas moins puissante. Une discussion avec le chanteur, Diego, m’apprend que le groupe a un projet d’album acoustique dans les cartons. A plusieurs reprises, les musiciens accompagnent Diego au chant clair, notamment sur Funeral Pyre, dont l’hymne est repris en chœur par tous les membres du groupe.
Morrigan :
Bruit de groupie.
Réflexion à propos du set, que dire ?
Que c’était excellent ? Une fois encore, et pour leur retour en région nantaise, les rouennais ont encore marqué les esprits grâce à leur show de qualité, le tout costumés comme à leur habitude. Bénéficiant d’une scène plus grande que leur dernier passage à Nantes, les Drenaï avaient plus d’espace (et de plus de temps) pour s’exprimer : pas moins d’1h de set ! Ce temps a permis de rajouter des sortes de petites scénettes entre les morceaux, créant ainsi une ambiance toute particulière qui n’existe pas dans les autres formations qui jouaient ce soir-là. Drenaï ce n’est pas seulement de la musique, c’est du théâtre aussi, une atmosphère, une histoire qui nous est narrée, et jouée en même temps. Le public ne s’y est pas trompé, il a répondu présent, et de quelle manière ! Je pense que l’on peut attribuer à Drenaï la palme du public le plus convaincu. C’est vrai Drenaï ce n’est pas toujours totalement bien en place, c’est vrai il y a parfois quelques petites fausses notes, mais leur énergie et leur manière de faire les choses rattrape parfaitement tout ça ! Seule ombre au tableau qu’on aurait pu noter : le son parfaitement atroce de la flûte sur les deux premiers morceaux (oui j’ai testé TOUS les spots dans la salle, et c’était trèèèèès aigu partout, et ça faisait mal à nos petites oreilles, merci gentil ingé son d’avoir rectifié ça), et le choix douteux du clavier surtout sur Keepers of the Pride.
DRAKWALD
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Setlist
Doomsday Argument
Let the Slaughter Begin
Primal Dawn
Echo of Memories
Inhale the Ashes of Honor
Rebirth
When Beer’s Flowing
Chasm of Ignorance
Blood and Glory
Despair of the Last Men
Erase by Fire
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Report
Auregann :
Le concert de Drakwald arrive alors que le groupe est sur le point de sortir son nouvel album, Riven Earth, après une campagne de crowdfunding très réussie. C’est donc leur première occasion de jouer les morceaux de ce nouvel opus sur scène ! Leur set est donc largement composé de morceaux inédits, exception faite des quatre morceaux les plus emblématiques de leur précédent album. Drakwald, c’est une affaire qui roule : Bertrand alterne entre cornemuse et flûtes, soutenus par les deux guitares et un batteur déchaîné, tandis que Thibaud est toujours aussi à l’aise sur le devant de la scène, au chant et à la basse. Les morceaux s’enchaînent et Drakwald affirme sa signature avec une setlist à réveiller les morts. On a hâte d’entendre le nouvel album au complet, et de voir le clip qui va sortir sous peu !
Morrigan :
Bon… D’un côté je me suis dit qu’au vu des conditions (linecheck pour des groupes de folk, salle très large et carrelée au sol…), les ingés sons s’en étaient plutôt bien sortis… C’était sans compter sur Drakwald ! L’apothéose de cette sonorisation très plate et monotone se trouvant au moment ou la cornemuse ne ressortait même pas par rapport aux autres instruments ! Vraiment dommage de ce point de vue là car il s’agissait de la toute première fois que le groupe jouait son futur album en live avec pas moins de 8 compositions issues de ce dernier contre 3 « anciennes » seulement. Je doute qu’on ait eu un aperçu très fiable de ce nouvel album du coup. A charge de revanche ! Sinon, le groupe a montré toujours cette belle énergie sur scène qui les caractérise, et a su convaincre le public à force de les solliciter très souvent. On a hâte de les revoir dans le coin !
MORMIEBEN
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Setlist
E.D.I (nouvelle)
Le Principal Défaut
Frères Ennemis (nouvelle)
La Vie de Forban
Le Trophée du Squale (nouvelle)
Tavernier
Défense de Gerber (nouvelle)
Hissons le Pavillon
Le Spectre de Bois Noir
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Report
Morrigan :
On n’aura malheureusement pas eu le temps de voir toute la prestation ds pirates de Mormieben, la faute à un horaire très tardif, et à des obligations de reprendre la voiture pour rentrer sur Nantes. Je vous parlerai donc de la première moitié du set !
Sur scène, l’équipage n’était pas au top de sa forme, et pour cause : ces forbans organisaient tout le festival (ils sont plutôt très cool ces petits gars là, non?), d’où leur fatigue qui était palpable sur scène. On avait vu largement mieux au niveau du son aussi tant l’ensemble faisait un peu fouilli, et surtout toujours ce problème de choix douteux de sonorisation du synthé, sonnant comme une accordéon, et ne collant pas vraiment à ce que Mormieben ont l’habitude de proposer. Clairement pas un show de référence pour le groupe donc.
Malgré tout, le public était acquis à la cause du groupe, l’ambiance est donc au top et des sourires commencent à se dessiner sur tous les visages, aussi bien ceux du public que ceux des membres de Mormieben.
La bonne nouvelle du soir : nous aurons le droit à pas mal de nouveaux morceaux, et donc d’un set bien différents proposés dans le coin. Comme une bonne nouvelle ne vient pas seule : et bien, ces nouvelles compositions se mélangent parfaitement aux anciennes pour composer un set bien homogène.
CONCLUSION
Dommage qu’on ne soit pas resté jusqu’au bout, mais la fatigue montrant le bout de son nez, on a préféré ne pas tenter le diable et reprendre la voiture avant que le coup de barre ne tombe… De retour le lendemain, j’ai constaté une motivation bien moindre du public… Comme quoi, le pagan ça motive les troupes ! Ce fut un plaisir de revoir Auregann et Munin sur place, et ce qu’on peut vous dire, c’est qu’on a été impressionnés par cette première édition, et qu’on sera de la partie si seconde édition il y a ! (pour info, le festival accuse un léger déficit, vous pouvez l’aider en donnant quelques petits sous par ici.
Toutes photos par Munin.
Bonjour, effectivement super festival qui à de l’avenir.
Tu peux apporter plus de précision sur cette infos « Le son a connu des hauts et des bas, la faute à une boîte de prestataires qui n’étaient pas forcément très bien habitués à ce type de console. »
Et bien j’ai senti que ça se cherchait pas mal, et que surtout comme ils alternaient qui faisait le son et qui était au plateau on sentait ceux qui étaient à peu près à l’aise avec le folk et ceux qui ne l’étaient pas. Après je ne les blâme pas car ils rectifiaient le son au fil des sets et le linecheck en folk comme je l’ai souligné, c’est du suicide. Pour la console, je suis revenue le Dimanche avec mon copain qui est ingé son, bosse sur cette console, et a fait le son pour deux groupes en début d’aprèm ; et les ingés sons présents lui ont demandé conseil, c’est pour ça que je me permet de dire qu’ils n’ont pas l’habitude de cette console, ce qui peut expliquer les flottements notamment en début de set.