Rouen Pagan Gathering 2016 Live Report Veliocasses – Gorgon – Drakwald – Drenaï

12140961_823825054412790_6794858686701082284_o

Avec une affiche de rêve comme celle la, le Rouen Pagan Gathering était inratable. Qu’il pleuve, qu’il vente, ou même sous un déluge on y aurait été. Et le moins qu’on puisse dire, c’est qu’il a plut !

Après une arrivée dans la bonne humeur sur Rouen, c’est le drame. L’apocalypse aquatique nous a trempés pour la journée. Mais pas refroidis !

C’est sous cette pluie diluvienne que nous nous dirigeons au hipster café ; lieu de ce concert tant attendu ! On commande une bière, on sirote en attendant le début du show, on pense aux musicos qui déchargent leur matos sous la flotte, bref on patiente à l’abri. Un petit retard dans l’orga nous force à reprendre une bière en écoutant les balances, on voit Drenaï qui s’active sur scène par l’embrasure de la porte ; ça promet ! L’heure est venue, on se tasse dans la salle de concert qui se remplit rapidement, et on attend le premier groupe.

Veliocasses

Première découverte, Veliocasses, dont le premier EP est sorti il y a quelques semaines débarque sur scène, et première chose qui saute aux yeux, c’est serré, Ca sera difficile de juger le jeu de scène dans ces conditions. Les 7 Rouennais sont aussi compressé que nous, s’installent et commencent. Les premières notes de Sequana résonnent et grosse claque ! Ils sont bons les p’tits jeunes ! Transportés directement dans leur univers, les gaulois de Veliocasses nous délivre un folk entraînant, festif et terriblement efficace. Le son est très bon, on entend les instruments de manière assez distincte, ça promet pour la suite ! Le chant est d’un bon niveau, seul petit bémol, les chœurs sonnaient parfois un peu faux, mais rien de bien important. Le groupe est très bon, les deux chanteurs font un petit jeu de scène sur The Dreamslayer (petit au niveau de l’amplitude, dur de faire mieux avec 50cm² chacun). Le set est carré, les compos excellentes, le groupe communique très bien avec le public, en gros, c’est un succès ! Le set se termine sur l’excellentissime Samonios, on en redemande, mais il y a encore trois groupes derrière. Ce Rouen Pagan Gathering commence sous les meilleurs auspices.

La chaleur se faisant étouffante on décide de sortir quelques minutes histoire de respirer un peu d’air frais. A l’entracte, Un comparse nous signale qu’un concert d’orgue se déroule dans l’église de l’autre côté de la ruelle; on se dit qu’on y passera dans la soirée, c’est pas tous les jours qu’on assiste à ça !

On nous prévient que Gorgon va entrer en scène, on se dirige dans la salle en se demandant ce que le groupe nous proposera.

Huginn

Gorgon

Tout comme Veliocasses, Gorgon viennent ici défendre leur dernière création sortit a peine quelques jours auparavant, j’ai nommé Titanomachy. Le set débute sur un sample épique plantant le décor du death sympho propre à la formation qui attend sagement dos tourné que le public s’imprègne de l’ambiance. Puis, bien vite, les membres se retournent et nous font face, grimé de peintures guerrière rouge, et nous assènent durant ce premier titre une déferlante de violence saupoudrée d’orchestrations grandiloquentes.  Le ton est donné et l’ambiance diffère bien du show précédent, ici pas de concession, ça martèle sévère aux percussions, les solis se font endiablées et acérées et la tension monte, en même temps que la température (et l’humidite…), et se transforme vite en headbang du genre qui fait mal le lendemain ! En même temps ont-ils d’autres recours que celui-ci pour évoquer la colère des dieux de l’Olympe ?

Pour peu qu’on y soit réceptifs, Gorgon réussit donc le pari de la scène, ajoutant à la droiture du show, un son propre et bien audible en plus des orchestrations symphoniques.

C’est donc tout trempé que j’attends le prochain groupe qui promet lui aussi d’envoyer du lourd.

Grymauch

Drakwald

Un incontournable de la scène folk française, et pourtant, je n’ai jamais eu la chance de les voir jouer. Encore une découverte ! Ils entrent sur scène, nous précisent que la setlist que nous lisons est légèrement approximative, (si vous êtes intrigués, dommage, ça restera une private joke !) et commencent leur set. Deuxième claque de la soirée ; ils envoient les tourangeaux ! La première chanson, Doomsday argument, annonce l’excellente qualité de leur musique. Drakwald nous bourrine un death/folk bien violent, hyper entraînant, mais jamais brouillon. La cornemuse laisse place à différentes flûtes tout au long du set, le groupe chauffe la salle, un circle pit, un wall of death… Les membres des autres groupes de la soirée encore grimés pogotent face à la scène ; bref l’ambiance est là ! Le set passe trop vite, et se conclue par l’excellente Erase by fire. Ils nous saluent, on en veut plus, mais bon, chacun son tour !

Huginn

Drenaï

Le clou de la soirée, le groupe Rouennais débarque sur la scène du hipster café ; Commence alors la désormais culte discussion entre Druss et Abalayn. Sans transition le riff effréné de Gulgothir résonne dans les amplis, on y est ! Drenaï est toujours aussi excellent et comme toujours, ils nous transportent efficacement dans leur univers dès la première chanson. Mais on notera que le chant est malheureusement trop en retrait et la basse trop en avant, dommage, mais arriver jusqu’au dernier groupe sans problème de son malgré le nombre d’instruments acoustiques de la soirée, chapeau l’orga. Ce concert est l’occasion de nous faire découvrir leurs nouveaux titres, comme Gods of stone and water ou encore Skyriders. Malheureusement le manque de volume vocal et la puissance de la basse donnent une impression un peu brouillon et nous empêchent de pleinement découvrir ces titres et de les apprécier à leur juste valeur. Le set continue avec The last stand qui nous envoie en pleine tronche tout ce qu’il y a d’épique dans leur musique, que ce soit dans l’ambiance ou dans leur jeu de scène. Petit plus d’ailleurs pour le bassiste dont la prestation vocale était impressionnante lors de ses différents discours. Le set touche déjà à sa fin, que c’était court ! On aurait adoré qu’il continue, on n’a pas pu avoir ni Snaga ni Sieben, mais bon, c’était une soirée mémorable ! Reste plus qu’à rentrer, plus de 100 bornes à faire, mais après le Rouen Pagan Gathering, on a pas sommeil !

Huginn

 

Un grand bravo / merci à l’asso Valteri qui a mis en branle une soirée tout ce qu’il y a de conviviale et réussie ! Vivement les prochaines !

Les photos içi !

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.