Der Weg einer Freiheit / Heretoir

La rentrée musicale s’annonçait bien chargée pour ma part, puisque sur les trois derniers jours de septembre, j’ai enchaîné trois concerts. Le premier de cette triade mettait le black metal allemand à l’honneur, avec Der Weg einer Freiheit en tête d’affiche et Heretoir en première partie. La date parisienne, deuxième date française de la tournée, affichait complet depuis une semaine et demie.

Une fois ma journée de travail terminée, je fonce au Petit Bain où se tenait le concert. J’ai l’avantage de travailler juste à côté, j’ai ainsi pu arriver pile au moment de l’ouverture des portes. Comme le premier set ne commençait que cinquante minutes plus tard, cela m’a laissé tout le temps de faire mes emplettes au merch’. Petite anecdote sympathique, en revenant dans la salle, j’ai croisé notre Neige national.

L’annonce d’Heretoir en première partie du concert a clairement été ma motivation première, d’une part du fait que c’était le premier passage du groupe à Paris, et surtout parce que leur set au Ragnarök Festival l’an dernier m’avait profondément chamboulée.

Le groupe, porté par son initiateur se faisant appeler Eklatanz, présentait son nouvel album Solastalgia paru une semaine plus tôt chez AOP Records. Dans une alternance entre chant hurlé et chant clair, Heretoir distille un post-black metal mélancolique, atmosphérique et lancinant évoquant d’autres pointures du genre telles que Alcest, Lantlôs et Harakiri for the Sky. Entre les morceaux, Eklatanz faisait l’effort de s’adresser à nous en français. J’étais un peu déçue que le groupe ne joue pas « Laniakea Dances (Soleils couchants) », vu que Neige était présent, ça aurait pu être l’occasion parfaite d’interpréter cette collaboration en live.

SETLIST : The Ashen Falls / Season of Grief / Twilight of the Machines / Solastalgia / Golden Dust

Cela faisait un bon moment que je n’avais pas vu Der Weg einer Freiheit puisque la dernière fois remonte à 2018, quand le groupe était en première partie de Moonsorrow et Primordial et faisait à l’époque la promotion de son excellent Finisterre paru l’année précédente. Cette fois-ci, toujours chez Season of Mist, DWEF présente son tout nouvel album Innern sorti le 12 septembre.

Le set débute sur « The Host of Seraphim », morceau folk ambient de Dead Can Dance. Le calme est de courte durée, dès le titre d’ouverture « Marter », le groupe nous balance à la figure un black metal bien plus rentre-dedans, restant toutefois mélodique. Les morceaux sont relativement longs, et permettent au caractère cathartique et émotionnel de s’exprimer pleinement. On retrouve le même aspect émotionnel que chez Heretoir, malgré un tempo beaucoup plus soutenu. La performance des musiciens était notable, d’autant plus que le set a duré près d’une heure et demie.

SETLIST : Marter / Xibalba / Immortal / Einkehr / Vergängnis / Eos / Monument / Ruhe / Aufbruch / Forlorn

 

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