Archives par mot-clé : review album

Antigone’s Fate – Insomnia

Le groupe dont je vais vous parler aujourd’hui avait déjà fait l’objet d’un article « découverte » il y a quelques semaines. Antigone’s Fate n’avait à ce moment-là dévoilé qu’un morceau extrait de son premier album Insomnia, et « In endlosen Eiswüsten … » à lui seul avait déjà suffi à me séduire. Si le reste de l’album était du même niveau, le groupe pourrait être à coup sûr l’une de mes plus belles découvertes musicales. Continuer la lecture de Antigone’s Fate – Insomnia

Celtibeerian – Deiwos

Je vais vous parler aujourd’hui d’un album que j’attendais depuis un moment : le deuxième album de Celtibeerian. J’avais été conquise par leur premier album Keltorevolution, et malgré leur EP acoustique From Soil to Soul qui m’avait quelque peu déçue, j’étais tout de même curieuse de voir si les Espagnols parviendraient à remonter la pente.

Pour enregistrer Deiwos en auto-production, le groupe a lancé une campagne de crowdfunding l’été dernier. Si celui-ci a obtenu plus de recettes qu’escompté, les fans en ont-ils eu pour leur argent ? Réponse tout de suite ! Continuer la lecture de Celtibeerian – Deiwos

Aetherian – The Untamed Wilderness

Cela faisait plusieurs mois que les Athéniens d’Aetherian nous maintenaient en haleine en nous dévoilant quelques morceaux extraits de leur premier album tant attendu The Untamed Wilderness. Et le voici enfin sorti chez le label allemand Lifeforce Records (ex-label d’Omnium Gatherum et label actuel de Fjoergyn). Continuer la lecture de Aetherian – The Untamed Wilderness

Lustre – Still Innocence

Envie de douceur dans ce monde de brutes ? Voilà qui tombe bien, car le sixième album de Lustre vient de sortir ! Pour ceux qui ne connaîtraient pas le « groupe », il s’agit d’un projet unipersonnel mené par le Suédois Nachtzeit depuis 2008. J’avais été enchantée par l’album précédent, Blossom, sorti il y a deux ans et grâce auquel j’avais découvert le groupe. J’attendais ainsi son successeur avec une certaine impatience. Voilà qui est chose faite, et je vous emmène donc à la découverte d’une nouvelle petite pépite, Still Innocence, sortie chez Nordvis Produktion. Continuer la lecture de Lustre – Still Innocence

Ensiferum – Two Paths

Aaaah Ensiferum … L’un des rares groupes de folk « mainstream » auxquels je suis restée fidèle depuis que je l’ai découvert il y a plus de trois ans. Certes, je n’ai pas pu vivre en direct l’âge d’or de la formation finlandaise, que je considère être entre son premier album éponyme et From Afar en 2009, mais grâce à la magie de la musique et d’Internet, j’ai pu très facilement faire une session de rattrapage intensive.

En revanche, dès Unsung Heroes sorti en 2012, on commence déjà à sentir un essoufflement de la part du groupe. Mais c’est surtout le prédécesseur de Two Paths, One Man Army, qui a suscité le plus de critiques, loin d’être positives dans l’ensemble … Il est vrai que, malgré un ou deux morceaux qui se démarquaient davantage des autres, entre le manque d’inspiration général et le mixage affreux, on n’avait pas été très gâté. Continuer la lecture de Ensiferum – Two Paths

Aetherian – Tales of Our Times

Pour fêter la sortie prochaine du premier album d’Aetherian (toutes les premières infos à ce sujet ici), je vous propose de découvrir le groupe avec une petite chronique de son premier EP sorti en 2015, Tales of Our Times. Avant d’en dire plus à ce sujet, une présentation rapide du groupe s’impose.

Aetherian nous vient de Grèce, plus précisément d’Athènes, et a été formé en 2013 par Panos Leakos (basse/chant), Nikos Parotidis (batterie) et Angelos Maniatakos (guitare). Depuis l’an dernier, le groupe compte un deuxième guitariste, Giorgos Evgeniadis. Avant le premier EP, Aetherian avait sorti deux singles en 2014, Drops of Light and Scar of Despair.

Tales of Our Times a été produit, mixé et masterisé par Vaggelis Theodorakis, et l’artwork a été réalisé par Remedy Art Design. Continuer la lecture de Aetherian – Tales of Our Times

Duskmourn – Of Shadow and Flame

Peut-être vous souvenez-vous de la formation américaine Duskmourn, dont mon collègue Thrall avait déjà vanté les mérites dans sa chronique du premier album, Legends, sorti il y a trois ans de cela. Le duo composé de Bill Sharpe (batterie, guitare, claviers et choeurs) et de Walter Deyo (chant, basse, guitare) est enfin de retour avec un deuxième opus, tout nouveau, tout beau (du moins, c’est ce que l’on espère !). Je vous présente donc Of Shadow and Flame, sorti en auto-production il y a maintenant un petit mois. L’album a été enregistré aux Dwarvish Iron Studios, et a été mixé et masterisé par Christoph Brandes d’Iguana Studios (oui oui, celui qui a aussi collaboré avec Finsterforst, Imperium Dekadenz et Gorgon entre autres !). L’artwork a été réalisé par le chanteur du groupe en personne par le biais de Oaken Throne Design. De par le contraste entre les couleurs rougeoyantes et noires, celui-ci renvoie une atmosphère toujours aussi sombre que celui de l’album précédent, mais également plus épique. Continuer la lecture de Duskmourn – Of Shadow and Flame

Wormwood – Ghostlands : Wounds from a Bleeding Earth

Une fois n’est pas coutume, direction la capitale suédoise avec Wormwood. Le groupe a été formé en 2014 et compte cinq membres : Nine au chant, Rydsheim et Nox aux guitares, Borka à la basse, et Johtun à la batterie. Un premier EP, The Void: Stories from the Whispering Well, est sorti en auto-production il y a deux ans. Fort d’un nouveau line-up plus stable, le quintette sort cette année son premier album, Ghostlands : Wounds from a Bleeding Earth, chez Non Serviam Records (également label de Darkend et Stortregn entre autres). La pochette de l’album a été réalisée par l’artiste allemand Mario Polzin aka « Moornebheym », et l’enregistrement par Sverker « Widda » Widgren (chanteur/guitariste de Diabolical et ex-chanteur de Demonical) aux Wing Studios à Stockholm. Continuer la lecture de Wormwood – Ghostlands : Wounds from a Bleeding Earth

Atlas Pain – What the Oak Left

Deux ans après leur premier EP Behind the Front Page, les Italiens d’Atlas Pain nous reviennent avec leur tout premier album, What the Oak Left, paru via Scarlet Records (également label de Furor Gallico entre autres). L’album a été enregistré au Media Factory studio aux côtés de Fabrizio Romani (Skylark) et masterisé par Mika Jussila (Nightwish, Children Of Bodom) aux Finnvox Studios à Helsinki en Finlande. La pochette a été réalisée par Jan Örkki Yrlund de Darkgrove Design (Korpiklaani, Manowar). Celle-ci offre de multiples interprétations. L’on décèle clairement celle de l’opposition entre la vie et la mort : sur la gauche, la nuit, le chêne sans feuilles, et les squelettes d’animaux, guettés par des corbeaux, et sur la droite, le jour, le même arbre feuillu, des colombes, et les animaux de la forêt. Le tout entouré par des rouages, éléments qui rappellent le côté steampunk du groupe. Continuer la lecture de Atlas Pain – What the Oak Left