Orphaned Land

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Ce dimanche 17 juin 2018, c’était jour de fête des pères, mais pas seulement ! En effet, je me suis décidée le jour-même à assister au concert donné par Orphaned Land à Paris, à l’occasion de la quatorzième édition du Festival des Cultures Juives qui se tenait du 18 au 25 juin. C’est donc accompagnée de mes collègues de webzine HeronMaiden et Axoria que je découvre la petite salle du Point Éphémère aux abords du canal Saint-Martin dans le Xème arrondissement. J’étais assez étonnée que bon nombre de metalleux se soient donné le mot pour cette date unique, puisque la tournée européenne du groupe avait officiellement pris fin il y a tout juste trois mois. L’ambiance promettait donc d’être intimiste avec tous ces grands fans du groupe. Et pourtant, il y a quelques personnes comme moi, qui venaient pour le plaisir de la découverte et/ou pour leur attachement à la culture juive. Oui je l’avoue, c’était la toute première fois que je voyais Orphaned Land en concert, et quoi de mieux qu’un set exclusif de deux heures pour les découvrir !

Lorsque le groupe arrive sur scène, le public lui fait un accueil on ne peut plus chaleureux. Très vite, je comprends qu’un concert d’Orphaned Land, c’est comme une grande fête où des gens de tout horizon s’unissent. On saute sur place, on improvise une petite danse orientale … Il y aura même quelques pogos et un slam.
Orphaned Land a bien évidemment mis à l’honneur son dernier album Unsung Prophets & Dead Messiahs sorti en ce début d’année, sans oublier pour autant les petits classiques des albums précédents. Seul le deuxième album El Norra Alila aura été boudé.

Ce que j’ai beaucoup apprécié durant ce concert, au-delà de l’engagement du groupe, c’est sa capacité à associer avec brio metal progressif et influences folk orientales. J’ai été particulièrement sensible aux talents de guitariste de Chen Balbus qui nous faisait don par moments de très beaux solos. J’ai été également surprise que même le batteur growlait de temps à autre. Mais celui qui retiendra le plus mon attention, c’est évidemment le chanteur Kobi Farhi. Que celui-ci growle ou utilise un chant clair, sa voix est toujours emplie d’émotion. J’ai presque failli verser une petite larme pendant « All Knowing Eye ». Oui, parce que comme dit Kobi, il faut chanter aussi bien les moments de joie que les instants plus tragiques, car après tout, « c’est la vie » !

Une fois le concert terminé, les membres du groupe ne se sont pas faits désirer longtemps pour rencontrer son public. J’en ai donc profité pour les remercier pour ce très bon concert et prendre quelques photos avec eux ! Merci à eux, à l’équipe du Point Éphémère et du Festival des Cultures Juives, et aux copains pour cette belle soirée ! Et comme on dit chez nous, « Shalom » !

Fée Verte

Ce dimanche 17 juin 2018 est ma troisième date d’Orphaned Land en six mois (après Le Petit Bain et Chez Paulette dans le cadre de leur tournée), autant dire que je suis un fan inconditionnel du groupe. Je n’allais donc pas louper cette date unique au festival des cultures juives de Paris et pour laquelle le groupe allait nous gratifier d’un déplacement spécifique entre Israël et la France. Le groupe a joué seul, sans première partie, à mon plus grand regret, où j’aurais vraiment apprécié de retrouver le groupe « frère » d’Orphaned Land à savoir Subterrannean Masquerade avec qui ils avaient effectué leur tournée. Mais le déplacement en valait vraiment la peine, 18 titres et deux heures qui sont passées comme deux minutes, où j’ai chanté à tue tête (« In Thy never ending way », « Like Orpheus », « We do not resist » entre autres), crié à en perdre ma voix, sauté et dansé (« Sapari », « Norra el Norra » et bien d’autres…), ou encore tapé des mains jusqu’à en avoir mal. Heureusement qu’il y avait une jolie alternance avec des morceaux plus doux et au rythme plus lent (« Chains fall to gravity », « Brother », « All knowing eye », « Let the truce be known » notamment) qui m’ont permis de me reposer un peu. De plus, ces titres sont vraiment lourds de sens et m’ont procuré de véritables émotions et des frissons à certains moments. Entre deux titres, Kobi fait passer les valeurs du groupe, à savoir un message de paix, de fraternité et d’unité entre tous, que l’on soit juifs, chrétiens, musulmans, ou athées… « All is one », (tous unis) est la vraie valeur de ce groupe véritablement engagé pour la paix… Et cette ambiance unique on la retrouve dans le public, où des gens de tout horizon et de tout âge sont présents pour passer une agréable soirée ensemble… Pour résumer, une bien belle soirée avec mes collègues et j’attends ma quatrième date avec impatience !

Axoria

SETLIST : The Cave / All Is One / Ocean Land / The Kiss of Babylon / Chains Fall To Gravity / Like Orpheus / We Do Not Resist / Sapari / Let The Truce Be Known / Birth Of The Three / Brother / In Propaganda / All Knowing Eye / Take my Hand / In Thy Never Ending Way / Only The Dead Have Seen The End Of War / Norra El Norra / Ornaments of Gold

Une réflexion sur « Orphaned Land »

  1. Pour l’anecdote, Orphaned Land n’arrivaient pas directement d’Israël mais d’Espagne. Ils ont en effet joué au Z! Live Rock Fest, où j’ai eu la chance de les voir. Festival oblige, le set fut bien plus court (environ une heure) mais non moins formidable !

    Sinon, je suis très heureux que le Festival des cultures juives ait invité Kobi et sa bande ! Ça m’a toujours étonné qu’Orphaned Land soient aussi connus dans le milieu du metal mais aussi peu au sein de la communauté juive…

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