Wergeld – Imperium Delecta

Comme pour le premier EP du groupe, je m’excuse de ne faire ma chronique du présent album (sorti le 03 mars dernier) que maintenant.

C’est juste que j’ai raté la sortie de l’album (ouais je sais c’est c** :} ). Mais bon, comme je dis toujours : mieux vaut tard que jamais !

Wergeld :

Vous ne vous souvenez plus qui est Wergeld ? Pas de soucis : un petit rafraîchissement de mémoire s’impose ! 🙂

Wergeld est un groupe de pagan metal français originaire d’Angoulême et formé en 2013. Le premier EP « Warriors from the black forest » est sorti en 2015. La chronique est d’ailleurs dispo en cliquant ici.

L’album :

Déjà, lors de leur premier EP, le groupe avait déjà suscité un certain intérêt, puisque quelque chose de fort se dégageait. C’est dans ces moments qu’on se dit « Vivement ce premier album ! ». C’est désormais chose faite !

Dès qu’on fixe la pochette de l’album, une chose est sûre : on n’est pas là pour rigoler ! Avec cette évocation mythologique et ces flammes, on sait de suite qu’on va aller sur le champ de bataille.

L’album s’ouvre sur « Domine salvum nobis » (qui signifie « Dieu épargne nous ») avec les sons de cloche d’église et les chœurs liturgiques, de quoi donner un aspect religieux. Et c’est après qu’on comprend pourquoi l’album porte ce nom, puisqu’on rentre dans le vif du sujet avec « Imperium Delecta ». Les riffs de guitare retiennent l’attention, puisqu’ils sont incisifs et extrêmement « headbanguables », et sont toujours agrémentés des chœurs pour rajouter un côté guerrier. On a vraiment cette image de deux armées qui se font face, tendues et surtout prêtes à réduire la partie adverse en bouillie de…de…Ouais non je ne vais pas m’aventurer sur ce terrain ! 😀

La voix guttural de Louis UnansWered Rip, parfait comme frontman, tranche avec les gros riffs guerriers (qu’on peut entendre surtout chez « Antrustion » ou « In Tribute to Beltan »). On est même surpris que ces derniers peuvent être très bourrins (donc à la limite du black metal) comme pour « Ragnarök now » ou bien « Syagrius Rex Romanurum ». Pour rappeler que la guerre se fait à plusieurs, les chœurs sont omniprésents. Ils sont à la fois entonnés (comme pour « Drinking the Blood of the Beheaded Priest ») et même chantés comme avec « Bloody Goddesses » où ça peut peut-être manquer quelques fois de justesse.

Mais bien sûr, on assiste à des moments beaucoup plus calmes, comme pour « Wisigotthorum Regnum » fait à la guitare acoustique et accompagnés par les percussions et la flûte (qui sonnerait un peu espagnol, mais « c’est pas fait exprès », selon les dires du guitariste), ou bien « Myrkvior », une sorte d’ode à la nature. Quand on a combattu, il faut savoir se reposer !

En définitive, même si Wergeld ne révolutionne pas le genre, il faut tout de même saluer l’ultra efficacité de cet album, tant par la qualité de ses riffs que par celle de la production qui a bien évolué depuis l’EP. C’est un groupe qui mérite, selon moi, une bien meilleure visibilité à l’échelle européenne…

Suite aux récentes déclarations du guitariste Greg Macleod, le groupe en tant que tel n’existe plus que par studio (pour l’instant). Greg a en effet déménagé à Montluçon (c’est quand même à 300 km d’Angoulême), ce qui fait que les répètes n’étaient plus trop possibles. Mais il en faudrait plus pour que notre cher groupe de « Merovingien metal » renonce à son vœu le plus cher : parler de notre Histoire de France. Suite au prochain épisode !

Note : 7/10

Tracklist :

  1. Domine salvum nobis
  2. Imperium Delecta
  3. Bloody Goddesses
  4. Drinking the Blood of the Beheaded Priest
  5. Wisigotthorum Regnum
  6. Antrustion
  7. Prelude to Beltan
  8. In tribute to Beltan
  9. Myrkvior (la Forêt enchantée)
  10. Ragnarök now
  11. Syagrius Rex Romanurum

Extrait de l’album :

 

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.