Steve’n’seagulls, le quintuor finlandais qui s’est fait connaître sur internet de par ses covers d’ACD/DC ou encore Metallica, en version country, est de passage aux Trans Musicales de Rennes !! Accrochez vous, c’est parti pour un voyage au pays des redneck !!
Je ne connaissais pas les Trans Musicales avant cette année, et je dois dire que j’ai été fortement surprise par le principe du festival : tous les groupes sont quasiment (ou presque) dans l’abstrait, l’expérimental. Au menu, du rock trans, de l’electro-trans-psy, et… un Steve’n’seagulls qui tire sur le country-metal ! Je suis arrivée un peu en avance, pour éviter de me faire surprendre par la file d’attente pour rentrer (quasi inexistante en fait!). Le festival se déroule sur plusieurs endroits dans Rennes, mais pour ce soir, je me limite au parc des expos de Bruz. C’est immense, et on s’y perd si on ne connaît pas les lieux. Ayant un peu de temps devant moi, je me suis décidée à passer par les points de restaurations, boissons et informations. C’est grandiose !!! Les bars sont atypiques et le choix est large ! Il en est de même pour la nourriture. Les comptoirs des bars sont blindés, ce qui me surprend un peu, car dans tous les autres halls du parc des expos, les concerts sont multiples. D’ailleurs, tiens, si j’allais voir ce qu’il se passe ailleurs ? Je mets donc les pieds, au hasard, dans le hall 9. Ambiance étrange, un DJ est seul face à ses platines, sur une toile en arrière plan est projeté des formes géométriques, des lignes, le tout donnant un effet psychédélique et captivant…mais pas assez pour me satisfaire. Je rebrousse chemin en direction du hall 3 où le concert de Steve’n’seagulls est sur le point de commencer.
STEVE’N’SEAGULLS
Après une brève introduction musicale permettant au groupe de se positionner sur scène, nos finlandais balancent un « Paradise city » ! C’est un excellent morceau pour débuter et se mettre dans l’ambiance country ! Le public semble plutôt réactif, et certains commencent à pogoter…. danser ? Sautiller ? Nous vient ensuite « Over the hills and far away ». Je suis conquise, je l’attendais avec impatience, ce morceau, mais pas à ce qu’il arrive si tôt !! Mais la suite est encore pleine de surprise ! La particularité de Steve’n’Seagulls dans l’annonce des morceaux c’est qu’ils le font de manière à nous faire réfléchir, en indiquant leur nationalité ou encore leur époque… Le suivant est donc annoncé comme « un morceau finlandais »… Et c’est une exclu : « Wishmaster » !! En effet, elle n’est pas sur leur unique album (Farm Machine). Je découvre ainsi une sympathique cover de Nightwish, chantée par une voix masculine. Et c’est gagné, cela rend très bien. Au fur et a mesure que le set avance, je me rends compte d’une chose : le public se prend au jeu et se montre très dynamique, il y a même des slammeurs (qui slamment à l’envers, c’est à dire en partant de l’avant pour aller…vers l’arrière de la foule), quelques mouvements de foule qui me compressent contre la barrière de sécurité (Steve’n’Seagulls en France, à côté de chez moi, j’en profite, je me place devant). Et surtout : le set est clean, il n’y a pas une bavure ! Un groupe humoristique avec une prestance carrée, ça décoiffe.
Petit bonus, le redneck à droite de la scène (Hiltunen), coiffé d’un couvre chef digne de Davy Crockett, a une attitude et une gestuelle qui attire l’œil, et qui amuse la foule (et les photographes), le tout sans dire un mot. Au ¾ du concert, le groupe joue le célèbre « Run to the hills », et le public devient participatif, entonnant le refrain. Enfin Remmel (le chanteur) annonce la dernière chanson, qui est sans nul doute la plus attendue, celle qui a le plus tourné sur les réseaux sociaux : « Thunderstuck ». Le salut final semble être arrivé, le groupe prend un selfie avec le public mais…celui ci en redemande !! Ainsi, Steve’n’Seagulls est sur le point de nous jouer un morceau supplémentaire, qui plus est, se révèle être une exclu : « Born to be wild » débarque ! Mais cela ne nous rassasie pas, on en veut encore ! Hiltunen se livre donc à un solo de flûte traversière, instant comique et festif, qui s’achève en impro.
Paradise City,
Over the hills and far away,
Whishmaster,
Holy diver,
The trooper,
Cemetery Gates,
You shook me all night long,
Black Dog,
Seek’n destroy
Nothing else matters
Run to the hills,
Thunderstuck,
Born to be wild/Hava Nagila
A noter que Steve’n’Seagulls seront de retour dans la région le 14/08/2016 au festival itinérant, la Caravane du couvre feu à St Brévin.