Report Motocultor 2015

INTRODUCTION (Morrigan)

Ca y est, les Valkyries repartent en vadrouille, direction la Bretagne et le Motocultor Festival cette fois-ci.

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Arrivée la première sur site Jeudi midi, j’expérimente à peine posée l’organisation la plus… désorganisée que j’ai jamais vue ! Impossible de savoir où se situe l’accueil presse, les barrières du camping sont effondrées, la troisième scène pas totalement montée et sans chapiteau (il s’avérera que le sol était trop dur pour monter le chapiteau…). Après moult aventures et pas mal d’aller-retours, nous voici quasiment au complet (Munin ne campant pas) sur le campement sous notre TONNELLE. Apéro dînatoire, tours de camping, le Motocultor on oublie un peu tous les ans à quel point c’est comme une très grande soirée avec tous les potes. Les potes que tu ne vois qu’une fois par an, et ça, ça fait oublier les petits (bon ok, gros) couacs au niveau de l’orga.

On est de beaux râleurs quand même, oui beaucoup de choses laissaient à désirer, oui beaucoup disent qu’ils ne reviendront pas, mais tous les ans on se retrouve tous là. Ahhh les débats sur les pains au chocolats à pas d’heure, les matches de flunky ball, le skateboard sur la table… Vous me manquez déjà !

VENDREDI

Trêve de bavardage, on a pris des forces avec l’apéro, on opère une dispersion (presque) stratégique, et quand même on couvre quelques concerts avec Valkyries, la horde prenant son courage à deux mains et ses petites bottes de pluie pour aller affronter ce qu’on pourrait qualifier de déluge.

BELENOS (Morrigan)

Le groupe fêtait ses 20 ans sur ce show. Et ils n’ont pas eu de chance : premiers à jouer sur une scène détrempée (oh le rideau de pluie qui est tombé du dessus sur la scène en début de set!) qui était initialement prévue sous chapiteau, et surtout ces maudites files d’attente à l’entrée du site qui font que beaucoup n’ont pas pu rentrer à temps pour voir le groupe. En résumé, oui j’étais la seule de Valkyries entrée à temps pour voir le début du set même si, ce n’est un secret pour personne, Belenos c’est pas mon truc. Laissant ma mauvaise foi légendaire de côté pour une fois, j’avouerai que le set était meilleur que d’habitude quoiqu’un peu trop de double pédale dans tous les sens vienne recouvrir un peu le reste, mais c’était lourd, c’était sombre et entraînant à souhait.

La virée au bar VIP par Fée Verte et Morrigan :

« Bonjour, on va prendre un hydromel svp »

La serveuse va chercher la bouteille et revient sans verre plein.

« Ca va pas être possible de vous en servir…

Pourquoi ?

On n’a pas de tire-bouchon »

ANCIENT RITES (Fée Verte)

Faisant quelques emplettes au Metal Market, j’arrive légèrement en retard pour le set d’Ancient Rites, et c’est donc de loin que je suis le concert. J’étais très curieuse de voir ce que la musique du groupe donnerait en live. J’ai été tout particulièrement conquise par leur dernier album en date, Laguz, de par la beauté des orchestrations et la voix envoûtante de Ghunter Theys. Malheureusement, je dois avouer que le charme n’a pas opéré en live, et je n’ai pas retrouvé ce qui m’avait tant séduite sur CD. Il est vrai que j’attendais beaucoup du groupe, et peut-être que j’en attendais un peu trop. Sans doute ma déception était due à un son approximatif, allez savoir … Malgré cela, le frontman n’a pas hésité à s’adresser au public en français, et on sentait à des dizaines de mètres son plaisir d’être là. Je suis donc restée sur ma faim à la fin du set, j’espère donc revoir le groupe dans de meilleures conditions.

SOLSTAFIR

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Kurkku (à venir)

Morrigan :

Carré. Attendu. Atmosphère pas assez marquée. Son relativement médiocre. Déception.

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1. Svartir Sandar

2. Ótta

3. Náttmál

4. Fjara

5. Goddess of the Ages

FINNTROLL (Fée Verte)

Voir Finntroll en concert est toujours un plaisir pour moi, et c’est une fois de plus avec impatience que j’attends le moment de les retrouver. Une pause s’impose au camping afin de se préparer dans les règles de l’art. L’atelier warpaint est ouvert, et nous voici en route pour la Dave Mustage.

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Deux mois après avoir vu le groupe au Hellfest, je sais désormais qu’il fait partie des valeurs sures en live. Cependant, je ressentais une légère appréhension, suite à quelques échos peu élogieux concernant la qualité sonore du festival. Advienne que pourra, je n’ai plus qu’à espérer que la malédiction ne frappe pas.

Les six Finlandais entrent en scène, et d’emblée, je peux dire que l’on se laisse prendre beaucoup plus facilement dans l’ambiance une fois la nuit tombée. Rien à voir avec ce que l’on a vécu au Hellfest en fin d’après-midi ! La setlist fut relativement semblable, à la différence que certains morceaux n’ont pas été joués au même moment. On ressent certainement un enchaînement plus fluide entre chaque chanson. Mes craintes par rapport au son ont vite fait de s’atténuer, celui-ci s’est révélé plutôt correct.

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Ce qui me saute très vite aux yeux, c’est que Vreth dégage une énergie folle, encore plus qu’au Hellfest ! Le chanteur occupe tout l’espace, se met même à danser … et nous aussi, malgré la dizaine de métalleux au mètre carré. Étant au premier rang, je pouvais difficilement voir ce qu’il se passait derrière moi, mais vu comme on s’est retrouvé collés à la barrière, ça devait se bousculer sévèrement dans le pit. On dit aussi que la Bretagne n’est pas réputée pour son beau temps, et pendant le concert de Finntroll, cela n’a pas fait exception. Si si, je vous assure, je chantais ”il pleut il pleut des slams” dans ma tête !

Pour la deuxième fois, le groupe m’a impressionnée, et vu la qualité de leur prestation en juin dernier, je ne croyais pas cela possible qu’il soit capable de faire encore mieux !

Morrigan :

On était bien bien bien à la Dave Mustage! Ayant renoncé aux premiers rangs, la faute à un son désastreux devant, je m’installe tranquillement à la régie son. C’était amusant, il y avait presque plus d’ambiance derrière que devant! Les trolls étaient plus en forme qu’au Hellfest, il suffisait d’observer Vreth pour en être assuré au premier coup d’œil. A part le tout début de set (oui le Blodsvept d’entrée m’a grandement perturbée), setlist plus équilibrée et intéressante qu’au Hellfest également. C’est bien d’être surpris de temps en temps, et Trollhammaren au beau milieu de la setlist a bien aidé le public à décoller pour de bon. Ambiance de feu, groupe surmotivé, somme toute un très bon concert de Finntroll qui tranchait avec la prestation en demi teinte du Hellfest.

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  1. Blodsvept

  2. Mordminnen

  3. Solsagan

  4. Nattfödd

  5. Trollhammaren

  6. När Jättar Marschera

  7. Skogsdotter

  8. Häxbrygd

  9. Jaktens tid

  10. Under bergets rot

ELUVEITIE

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Thrall :

Après l’excellent show de Finntroll, les Suisses d’Eluveitie étaient attendus sur la Dave Mustage ! Ayant souvent du mal à se coordonner tous ensemble sur scène, la bande à Chrigel avait fort à faire pour ne pas laisser refroidir un public déjà chauffé à blanc par les trolls finlandais. Mais qu’à cela ne tienne, Eluveitie a effectué une prestation plus que correcte avec un set carré.

Le son demeurait puissant, notamment du côté des guitares avec la fantastique paire Ivo/Rafael à la manœuvre. On pourrait cependant reprocher des instruments traditionnels un poil en retrait durant la totalité du show. Côté setlist, elle était habituellement variée, puisant dans tous les albums, du mythique « Tegernakô » au légendaire « Inis Mona », en passant par le puissant « Kingdom Come Undone » (et son traditionnel circle pit qui n’a malheureusement pas duré longtemps !) et les mid-tempo « Quoth The Raven » et « Slanias Song ». Le moment le plus fun du concert a été sans conteste l’arrivée de la chanson « The Call Of The Mountains » en français et gentiment proposée par Anna Murphy. Un hommage à notre beau pays même si la chanson sonne beaucoup mieux en anglais.

Bref, un show très bien interprété par les Suisses et très plaisant !

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Munin :

Après avoir voyagé en Islande avec Sólstafir et en Finlande avec Finntroll, nous voilà dans les montagnes suisses avec Eluveitie sur la terre bretonne !! La setlist change un petit peu de ce que ce nous propose habituellement le groupe avec les morceaux « Slania » et le super  » Tergernako « . Malgré les petits problèmes de micro et de son surtout liés aux instruments traditionnels, le show fut vraiment super. La violoniste Nicole Ansperger a vraiment assuré, malgré son futur départ de la troupe suisse ! Anna Murphy nous a même invités à choisir le morceau  » The call of the mountain » en français ou en anglais !  » Quoth The Raven  » arrive enfin à mes oreilles. Wouah, super ambiance qui s’enchaîne, et pour finir le concert, quoi de mieux qu’un bon  » Inis Mona » qui clôtura ce très bon show d’Eluveitie ! Vivement leur prochain concert !

Morrigan :

C’était pas en même temps que l’apéro ça ?

1. King

2. Nil

3. Neverland

4. Slanias Song

5. Uis Elveti

6. Thousandfold

7. L’appel Des Montagnes

8. Sucellos

9. Kingdom Come Undone

10. Quoth The Raven

11. Tegernakô

12. Havoc

13. Inis Mona

SAMEDI

DRAKWALD (Fée Verte)

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Premier concert de la journée pour ma part, et je me retrouve encore aux premières loges. Pour les Tourangeaux de Drakwald, c’est un événement. Jouer au Motocultor, ce n’est pas rien, et c’est sur la nouvelle scène du festival, la Massey Ferguscène, que nous les retrouvons en milieu d’après-midi, sous un soleil qui pointe enfin le bout de son nez. Je constate avec une agréable surprise que de nombreux festivaliers sont au rendez-vous.

Voilà la troisième fois que je vois le groupe en live, et il faut croire que les festivals, ça leur réussit ! C’était bien la première fois que je profitais d’une telle qualité sonore ! Enfin on pouvait entendre distinctement les mélodies de la flûte et de la cornemuse, quel plaisir ! Et cette ambiance, je ne m’attendais absolument pas à un tel enthousiasme de la part du public ! Je pense que les organisateurs du festival n’avaient pas prévu cela non plus car les deux gars de la sécurité se sont trouvés complètement débordés pour réceptionner les (trop) nombreux slammeurs, si bel et bien que des bénévoles ont dû venir leur prêter main forte. Comme le veut la tradition lors d’un concert donné par le groupe, le chanteur/bassiste Thibaud demande au public de se séparer pour l’incontournable wall of death sur Giant with the Axe. Les festivaliers ne se sont pas faits prier et se sont immédiatement exécutés. Pour ma part, j’ai préféré admirer le spectacle plutôt que de risquer la collision avec Jésus et ses disciples (les initiés comprendront la référence).

En attendant de retrouver le groupe sur la tournée d’Ensiferum en octobre prochain, je m’en vais leur apporter mon offrande, un crumble qu’ils auront amplement mérité !

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Morrigan :

Fée Verte a tout dit. En 2 minutes la sécurité était totalement dépassée (en même temps 2 gars pour faire la sécu à un concert de pagan c’est un peu suicidaire quand même). Ambiance de folie, fans au taquet, groupe en très grande forme malgré quelques petits soucis techniques qui n’ont en rien gâché la belle fête qu’a été ce concert !

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  1. The Drowning (Intro)

  2. Let the Slaughter Begin

  3. Diving in the Depth of Agony

  4. Escape the Claws of Fate

  5. When Beer’s Flowing

  6. Giant With the Axe

  7. Night of all Redemptions

  8. Raise Our Swords

  9. Inhale the Ashes of Honor

  10. Blood and Glory

DIMANCHE

GUTALAX

Thrall :

Certainement l’un des shows les plus attendus du festival au vu de la popularité du groupe auprès des festivaliers ! Les Tchèques n’avaient même pas besoin de commencer à arriver sur scène pour que l’ambiance ne s’installe déjà dans la fosse. Ballons, bouteille de bière Kronenbourg gonflable, rouleaux de papier toilettes, déguisements… Tout y était pour un concert de Grindcore ! Car le Grindcore, c’est avant tout du fun sans s’imposer de limites ! Et c’est encore mieux lorsque l’on sent que le groupe donne tout ce qu’il a et est content d’être présent !

Nous offrant leurs désormais classiques « Anus Nanuk », « Robocock » ou encore « Asshole Ghost Wishmaster » tout en nous « chiant » également du neuf (« Toi Toi Story »), les Tchèques ont mis un sacré bazar en fosse. Aucun circle pit ne fut à déclarer, uniquement du pogo festif bon enfant et au sein duquel ne pas rigoler retient du miracle ! Se rajouter à la chenille en costume de DSK était également un magnifique souvenir de ce concert ! Rien à dire excepté que le show de ces tarés est passé beaucoup trop vite !

Morrigan :

Gutalaaaaaaaaax ! Ils joueront, ils ne joueront pas ? Où ? Quand ? Dans quelles conditions ? Oui, l’attente a été difficile car les Tchèques originalement prévus Vendredi ont finalement joué Dimanche à cause de soucis logistiques. Que dire… C’était… Gras ? Intelligent ? Dès l’intro / 1er titre le papier toilette volait dans tous les sens en compagnie de bières géantes, de confettis, et autres objets non identifiés. Le public danse de manière anarchique et s’amuse autant que le groupe dans une parfaite communion. C’était tout simplement parfait !

Qu’on se le dise : le grind c’est la vie, et à tous ceux qui ne sont pas venus à Gutalax, O combien vous avez tort !

ALCEST (Fée Verte)

Après les sets bien délirants de Cliteater et de Gutalax, retour à des choses plus spirituelles devant la Dave Mustage. Les quatre musiciens nous ont gratifiés d’un set empli de poésie et de légèreté, plus axé sur le dernier album, Shelter, insistant davantage sur le côté atmosphérique. Je regretterais simplement le manque de communication entre Neige et le public. Faut-il mettre cela sur le dos de la timidité ou de l’antipathie ? Ça, c’est à chacun de juger. Le chant de Neige était également en retrait, et les musiciens assez statiques, mais on va dire que c’est leur style qui veut cela. A espérer que le groupe s’épanouisse davantage pour leur prochain passage en France.

Morrigan :

J’ai peut-être parlé trop vite en fait. Alcest de loin, vautrés dans l’herbe et en mangeant c’était assez sympa. Par contre l’antipathie que dégage Neige c’était beaucoup moins sympa. Allez mec, t’es blasé peut-être mais là ça ressemblait à une corvée pour toi en mode « mon manager m’a dit de jouer et de dire ça donc je le fais mais ça me saoule ».

1. Les Iris

2. Percées de lumière

3. Souvenirs d’un autre monde

4. Autre temps

5. Là où naissent les couleurs nouvelles

6. Délivrance

NE OBLIVISCARIS (Fée Verte)

Il y a du monde en ce dimanche après-midi pour assister au set de Ne Obliviscaris. En festival, il y a des choix à faire : les Australiens passaient en même temps que Dark Tranquillity lors du Hellfest, et c’est donc l’occasion pour moi de me rattraper.

Je retiendrai surtout de ce set la virtuosité, la sympathie et le dynamisme du violoniste Tim Charles, prenant également en charge les parties en chant clair. Le musicien agit en véritable frontman, malgré des interventions au violon et au chant plus limitées que celles de ses acolytes. J’étais agréablement surprise que le violon soit si bien sonorisé, même si j’avoue avoir légèrement grincé des dents pendant un court instant. Je dénoncerais également certaines longueurs, danger qui plane souvent dans les morceaux progressifs. Néanmoins, les compositions n’en demeurent pas moins riches et complexes, et c’est très certainement cela qui a ameuté les fans devant la Massey Ferguscène.

  1. Devour Me, Colossus (Part I) : Blackholes

  2. Of Petrichor Weaves Black Noise

  3. Painters of the Tempest (Part II): Triptych Lux

  4. And Plague Flowers the Kaleidoscope

AGALLOCH (Fée Verte)

J’arrive devant la Massey Ferguscène une bonne heure avant le début du set d’Agalloch. Je suis accompagnée de leur fan n°1, Kurkku, qui me fait un brief plus ou moins rapide sur leur jeu de scène. Je savais que le groupe avait pour rituel d’allumer de l’encens sur scène, et la question existentielle était de savoir s’il en serait de même pour ce festival. Ce ne fut malheureusement pas le cas, mais le show n’en sera pas moins mémorable. Dès lors que les quatre Américains de Portland commencent à jouer, nous nous retrouvons propulsés dans une autre dimension, hors du temps et de l’espace. Les morceaux de la setlist sont d’une durée conséquente et le chant se fait très rare, mais la formule « les actes valent plus que les paroles » s’applique à la perfection. C’est assurément le guitariste Don Anderson qui joue le rôle de frontman, de par ses mimiques et sa présence. J’ai le sourire jusqu’aux oreilles, tant ce spectacle est un pur délice auditif et visuel. Comment rester insensible face à tant d’intensité, de spiritualité et d’énergie ? Si je m’étais trouvée à Paris le lendemain, je serais retournée voir le groupe sans l’ombre d’un doute. Je suis ressortie de ce concert conquise, et je suis bien décidée à écouter leurs albums plus souvent. Le batteur, Aesop, nous rejoint quelques minutes plus tard, et c’est l’occasion de poser avec lui pour la photo-souvenir, arborant fièrement la baguette qu’il a lancée vers Kurkku à la fin du set.

Morrigan :

C’était… beau.

  1. The Astral Dialogue

  2. Dark Matter Gods

  3. Hallways of Enchanted Ebony

  4. Falling Snow

  5. Plateau of the Ages

SEPTICFLESH (Fée Verte)

Si j’ai décidé d’assister au show des Grecs, c’est essentiellement parce que Morrigan en est une fervente admiratrice, et comme elle a très souvent bon goût, je me suis dit que je pouvais lui faire confiance. À dire vrai, je ne savais absolument pas à quoi m’attendre. Mais dès le premier titre du set, j’ai tout de suite su que ça allait me plaire. Au fil des morceaux, je me sens de plus en plus envoûtée, impressionnée. Ces orchestrations à la fois grandioses et malsaines, ce chant growlé puissant … Je sens mes jambes fléchir, la chair de poule m’envahir. Mais quel est donc cet étrange sortilège ? Je reste tout bonnement béate d’admiration, scotchée, et je me prends une série de claques ininterrompue face à tant de génie et de prestance. Pour ma part, ce fut de loin LA révélation de ce festival. Pour une fois, je me dis « vivement la prochaine Saint-Valentin ! », jour de leur passage à la Machine du moulin rouge à Paris.

Morrigan :

(bruit de groupie plus que contente d’avoir re re revu Septicflesh pour la énième fois)

C’était bieeeeeeeen ! Solide comme d’habitude, mais clairement le groupe n’a plus tout à fait les mêmes marques depuis que Krimh a remplacé Fotis, et on notera quelques « soucis » techniques pour Sotiris vers le début de set ainsi qu’un Seth moins en forme qu’à l’accoutumée. LA déception : pas de Persepolis, donc pas de wall of death, pourtant le public était, lui, très en forme, ainsi que trop de titres issus du dernier album. Sinon bah ça reste du Septicflesh, ça fait toujours plaisir, c’est du lourd, du solide, et que c’est bon ! Heureuse au moins d’avoir fait découvrir ça à Fée Verte !

  1. War in Heaven

  2. Communion

  3. Order of Dracul

  4. Pyramid God

  5. Titan

  6. Prototype

  7. The Vampire from Nazareth

  8. Anubis

  9. Prometheus

CONCLUSION

Je sais pas vous, mais moi le camping qui commence à se vider dès le Dimanche après midi ça me donne envie de déprimer. On a vu plein de beaux concerts, plein de potes, on a galéré à obtenir à manger, et au final comme d’habitude on a passé un super festival. A l’année prochaine Motocultor !

LE MOTOCULTOR VU PAR…

Morrigan

Les + :

  • L’ambiance, les potes.

  • La team Valkyries

  • La troisième scène

  • Variété des concerts, meilleur son d’ensemble que l’an dernier.

  • Niveau concerts : Finntroll, Drakwald, Pentagram, The Ocean, Gutalax.

Les – :

    • Cette organisation… un seul mot : désastreux.

    • Files interminables PARTOUT.

    • Concerts : Solstafir, Der Weg Einer Freiheit.

Munin

Les + :

  • Superbe affiche

  • Les retrouvailles et rencontres

  • Le merch un peu plus grand

  • La troisième scène

  • Les beaux gobelets

  • Une super ambiance sur le fest

  • Les wc propres

Les – :

  • File d’attente interminable partout (entrée, restauration, tickets…)

  • Seulement deux allées pour la fouille

  • La bière

  • Faible choix de nourriture

  • Parking dans le champ quand il pleut

  • Appareils photos interdits sans accreds.

Fée Verte

Les + :

  • Côté concerts : Septicflesh, Agalloch, Finntroll, Drakwald.

  • Le cidre et l’hydromel !

  • Bonne ambiance

  • Toilettes nettoyées régulièrement

  • Proximité entre les différentes parties du site

Les – :

  • Organisation parfois approximative : changements de running order, manque de communication sur l’horaire de passage des groupes concernés.

  • Pas assez de personnel de sécurité pour le concert de Drakwald

Thrall

Les + :

  • Ambiance de feu sur le camping

  • Village de St Nolff à côté très sympathique

  • Festival pas très grand donc très convivial

  • Affiche très diversifiée du point de vue des genres musicaux proposés.

Les – :

  • Un seul stand de restauration pour tous les festivaliers. Un deuxième n’aurait pas été de refus.

Kurkku (à venir)

All pics by #Munin

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