« On n’a toujours pas dormi!!!!! » ahhh que serait le Hellfest sans ces âmes imprégnées d’alcool qui te ruinent le petit cycle de sommeil que tu avais réussi à attraper. C’est bien beau tout ça, mais nous on a des concerts à voir, direction le site (et la cathédrale toujours aussi engorgée en fin de matinée…). Un café et quelques gâteaux plus tard, nous voici sous la Temple.
Reports par : Morrigan, Grymauch, Thrall, Huginn, Wunjo.
La scène folk/pagan d’Amérique du nord est moins réputée que chez nous outre-Atlantique, et c’est pourtant à tort vu les petites pépites que l’on peut y dénicher. Winterhymn pourrait très bien en faire partie, du moins, c’est ce que nous allons voir dans cette chronique.
Le groupe nous vient tout droit de Cincinnati dans l’Ohio et a été formé en 2009. On y compte en son sein six membres que sont Draug au chant et à la guitare, secondé de Varrik aux chœurs et à la guitare également, Alvadar à la basse et au chant, Valthrun à la batterie, Exura aux claviers et Umbriel au violon. En 2011, le sextet avait sorti son premier album, Songs for the Slain. Bien que ledit album avait ce mérite de nous faire gentiment taper du pied, cela s’arrêtait à peu près là, la faute à une production quelque peu faiblarde et des compositions pas toujours très inspirées, soit trop festives, ou au contraire peu pêchues. Alors une question nous brûle les lèvres, le groupe s’est-il amélioré avec son nouvel album fraîchement sorti, Blood & Shadow ? Continuer la lecture de Winterhymn – Blood & Shadow→
En ce soir du samedi 14 mai dernier, le paisible monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse (Ain) connut un sursaut d’énergie jamais égalé dans sa célèbre histoire, accueillant en son cloître la soirée Nox Inferna, dans le cadre de l’événement culturel annuel de la ville sur le thème « Bas les Masques ». Un événement organisé par la compagnie Edoras, créatrice du Ragnard Rock Festival.
Entrecoupés de combats de vikings et agrémentés de stands mercantiles fort sympathiques, trois groupes, parmi les plus populaires voire adulés dans le milieu pagan-folk, se sont succédés sur la scène.
Skálmöld, par Mistress of the Dark :
Avant les deux premiers sets, dans l’après-midi, les veinards présents sur le site (dieu que je les hais) ont eu le privilège d’assister à une prestation exceptionnelle, que jamais je ne me pardonnerai d’avoir ratée, offerte par Skálmöld : un a capella, aussi bref que grandiose, depuis un balcon du monastère… Enjoy :
Drakwald, par Mistress of the Dark :
Il est 20h, il fait encore jour, Drakwald ouvre le bal. Plutôt engageants selon les syndicats (entendez votre serviteuse et quelques rares spectateurs) qui y ont trouvé énergie et bonne humeur, plutôt mollement selon la police (entendez la majeure partie du public) qui manifestement apprécie moyennement l’omniprésence des flûtes et autres binious. La prestation est entrecoupée, à l’initiative du chanteur, d’un petit wall of death où se mélangent amicalement les combattants vikings (Cie les Loups de Fenrir, si je ne me trompe) et les spectateurs enthousiastes, sur fond de Chasm if Ignorance.
L’ambiance se réchauffe un tantinet et va vite décoller à l’arrivée d’Hypocras.
Setlist :
1 – Doomsday Argument
2 – Let the Slaughter Begin
3 – Echo of Memories
4 – Inhale the Ashes of Honor
5 – Chasm of Ignorance
6 – Blood and Glory
7 – Despair of the Last Men
8 – Erase by Fire
Hypocras, par Nidhögg :
Après le set de Drakwald succèdent les « p’tits Suisses » de Hypocras, venus de Genève pour défendre leur 1er et unique album à ce jour (avec également un EP), pour être plus précis. Et ce fut une fort bonne surprise en ce qui me concerne, le groupe étant des plus dynamiques sur scène. Ne connaissant pas du tout le répertoire du jeune groupe avant de les voir, je ne suis pas en mesure de vous citer quels morceaux étaient les plus efficaces, mais encore une fois, l’énergie déployée, et le chanteur très communicatif et faisant beaucoup participer le public ont rendu le concert très agréable. Le folk pagan metal des Suisses se révèle très efficace en live, la flûte apportant une touche mélodique fort agréable pour compenser les growls puissants d’Alexandre, le chanteur donc ^^. Une excellente mise en bouche avant Skálmöld et un groupe au très fort potentiel, à revoir !
Setlist :
Judgement of the Alpha
Hunting the Troll
Burning Drakkar
Blood Feast
Implosive Absolution
Sociopathic
Valkyries Experience
The Last Charge
Skálmöld, par Nidhögg :
Les Islandais de Skálmöld revenaient dans l’Ain pour la 2ème année consécutive, après leur très remarquée prestation l’an passé au Ragnard Rock Fest. Et c’est un groupe visiblement ravi d’être présent, et de noter « le plus beau cadre dans lequel nous avons joué », dixit Björgvin, le chanteur de la formation. On ne peut pas leur donner tort, le monastère de Brou étant particulièrement magnifique ! Pendant 1h30, le groupe va nous asséner un véritable best of, tous leurs meilleurs titres (à mon sens) étant joués ce soir là, et nous réchauffant par la même occasion, car il est vrai qu’il faisait un peu frisquet. Bénéficiant d’un son surpuissant, alors que l’an passé au Ragnard, il était parfois un peu brouillon, le groupe enchaîne sans coup férir les titres plus heavy les uns que les autres, ayant également la bonne idée de ne pas jouer les 2 dernières minutes un peu fastidieuses de l’excellente « Loki ». Le public sera au diapason, faisant de ce concert une excellente date ! En bref un groupe très agréable, sympathique et abordable, enchaînant les sourires durant le concert, un excellent show, tout pour faire un très bon souvenir de cette date.
Setlist :
Intro
Árás
Gleipnir
Fenrisúlfur
Að hausti
Með drekum
Upprisa
Sorg
Himinhrjóður
Miðgarðsormur
Loki
Sleipnir
Narfi
Hefnd
Að Vetri
Kvaðning
Pour conclure, d’un avis commun :
Prenez un cadre exceptionnel, ajoutez-y une sono tout à fait respectable et des éclairages soignés, et faites de cette première Nox Inferna une franche réussite, sur fond d’ambiance fraternelle. Un grand merci à la compagnie d’Edoras pour avoir organisé cet évènement dans un tel cadre, à l’année prochaine nous l’espérons ! (…mais avec quelques degrés Celsius supplémentaire, cette fois ! ^^)
Une légende raconte que le temps s’arrête l’espace d’un weekend par an dans la petite ville de l’Ouest de la France nommée Clisson. Qu’une déferlante de metalleux vient y établir son camp et le fête avec les honneurs. (non on ne vous racontera pas notre soirée du Jeudi).
Par : Mäntymetsä, Huginn, Grymauch, Thrall, Morrigan, Iona Storm.
Quelques semaines après la sortie du premier album de Sojourner, j’ai eu l’immense privilège de poser quelques questions au groupe ! Continuer la lecture de Sojourner [FR]→
Aujourd’hui, direction les monts enneigés de la Norvège avec Eldamar, projet solo d’un certain Mathias Hemmingby. Le one-man-band a vu le jour lors de l’été 2015, dans la ville d’Askim. Les adeptes de l’univers de J.R.R Tolkien feront aisément le rapprochement, puisqu’Eldamar renvoie au foyer des elfes, qu’est la région côtière d’Aman, située à l’est de la chaîne montagneuse des Pelóri (voilà, si l’envie vous prend d’y faire un p’tit tour, vous connaissez le chemin …).
C’est ainsi que sortit cette année le premier album d’Eldamar, The Force of the Ancient Land, via le label allemand Northern Silence Productions. Ne serait-ce qu’à l’artwork et au titre des morceaux, nous pouvons nous attendre à une ode à la nature, et plus particulièrement au pouvoir que peuvent dégager les terres nordiques. Outre cette influence, Mathias s’inspire également de Tolkien (ça, vous l’avez compris), mais aussi du paganisme et de la magie elfique. Continuer la lecture de Eldamar – The Force of the Ancient Land→
Quand on parle de black metal, on pense immédiatement aux vastes étendues enneigées de la Scandinavie et à d’immenses forêts où, sur un traveling lent en noir et blanc, déferlent des vagues de blast beats et des hurlements torturés. Bien loin de ce poncif officient pourtant les controversés (chez eux en tout cas) black metalleux d’Al-Namrood, qui nous viennent tout droit d’Arabie Saoudite, et nous offrent leur cinquième album Diaji Al Joor (traduisez L’Ombre de l’Injustice).
Un p’tit album de folk tradi de temps en temps, voilà qui ne peut pas faire de mal, vindieu ! Après deux EPs et quatre albums, le quintette Oubéret originaire de Clermont-Ferrand revient avec une nouvelle galette au titre franglais non dénué d’humour, But Alors, You Are Celte ? via le label L’Arche de Néo. L’album précédent, L’Appel de la Salamandre, marquait un tournant dans la carrière du groupe, puisqu’il était uniquement constitué de compositions originales. Oubéret continue sur cette même lancée, dans le même esprit musical. En revanche, côté artwork, il y a de l’évolution, et le groupe décide de virer sur un univers qui les passionne, qu’est celui du steampunk. D’où cette sympathique petite salamandre robotisée de la pochette, réalisée par le graphiste Grégoire Veauléger. Continuer la lecture de Oubéret – But Alors You Are Celte ?→