Fée Verte : Il y a des moments dans l’année qui deviennent des rituels. Le Lid Ar Morrigan, situé du côté de Nantes, est l’un d’eux. Pour cette sixième édition, la malédiction de l’annulation de mon groupe chouchou a encore frappé, à deux semaines du festival. Baldrs Draumar a ainsi été remplacé par Gwydion. Malgré ma déception, je relativisais puisque cela me permettrait de revoir la formation portugaise avec plus d’assiduité qu’au Dark Troll Festival deux semaines plus tôt. Outre cela, l’ensemble de la programmation restait suffisamment alléchante pour valoir le déplacement : Finntroll en tête d’affiche électrique, Trobar de Morte en tête d’affiche acoustique, ainsi qu’une flopée d’autres groupes à (re)découvrir.
Cette fois-ci, nous avons pris la route plus tôt afin d’anticiper sur les éventuels embouteillages. Finalement, nous sommes arrivés à destination une heure avant l’ouverture des portes, ce qui nous a permis de faire notre check-in à l’hôtel tranquillement. Nous nous mettons ensuite en route vers le Champilambart. Dès l’ouverture des portes, nous nous procurons les précieux jetons qui nous ouvraient la voie vers la buvette où étaient servis moult breuvages de qualité. En metalleux dalleux que nous sommes, nous avons savouré un très bon burger avant d’entamer cette longue journée de concerts.
Thrall : Lid Ar Morrigan, nous revoilà ! Les années se suivent et se ressemblent pour nous : hors de question de louper notre rendez-vous annuel, le Lid Ar Morrigan 6ème édition (déjà!) situé dans le petit village de Vallet en Loire-Atlantique, non loin de Nantes mais surtout de Clisson, le fameux lieu de rassemblement du Hellfest.
Une belle affiche encore nous attend, avec son lot de groupes très attendus (Finntroll, Trobar de Morte, Drakum) mais aussi son inévitable lot de groupes à découvrir avec plaisir tout au long de la journée, en sirotant l’une des bières artisanales du bar. Arrivés bien en avance, il était temps de faire sa réserve de jetons pour se jeter fort logiquement sur le bar et tester les bières éphémères du moment. Une bière à la framboise attire mon attention, parfaite pour se rafraîchir sous le soleil qui pointait son nez entre deux nuages.
Un petit burger maison, une balade entre les stands d’artisans médiévaux/vikings et même un petit coucou à une copine illustratrice… Le temps fila très vite jusqu’à l’arrivée du premier concert tant attendu !
TROLLHEART
Fée Verte : Rien de tel pour se mettre en jambes avec le joyeux n’importe-quoi de Trollheart. On se croirait dans une vidéo de What the Cut : « Il y a trop de choses à dire, p***in ! ». La mise en scène est toujours élaborée et délirante. L’instant mélodieux (ou pas) avec la démo de kazoo du guitariste, le spectacle de marionnettes, le désormais culte wall of troll avec les épées gonflables…
A chaque morceau, une anecdote drôle y était associée. Pour « Dark Troll », le public reprenait en chœur les paroles affichées sur un panneau en carton brandi par le Troll : « I am a dark troll / Fuck the light ». Lors du nouveau titre « Troll Save the Guild », le Troll a balancé un dé géant dans la fosse qu’il ne fallait sous aucun prétexte faire tomber. Vu qu’il s’agissait d’un nouveau morceau, le Troll a sorti son « pipitre » pour avoir les paroles sous les yeux. Le morceau s’est fini sur un combat entre le Troll et un mort-vivant. Lors du morceau « More Troll Than Troll », le public sautillait sur place et a appris à travers une chorégraphie délicieusement débile comment préparer une goûteuse soupe d’humain.
Pour la fin du set, le Troll a slammé jusqu’à la régi avec une bouée de flamant rose (sans doute un hommage à Trollfest) pour récupérer sa bière en moins d’une minute… mais il l’a malencontreusement perdue en route. Le set a pris fin sur une reprise du side-project epic/folk metal de Nico, Infinityum.
Thrall : Tout comme le Cernunnos Pagan Fest en février dernier, qui avait démarré ses concerts par les tarés de Cave Growl, le Lid Ar Morrigan commence les hostilités avec les trolls français complètement givrés de Trollheart.
On peut dire que ça y allait côté accessoires tous plus délirants les uns que les autres : épées gonflables dans un wall of trolls, bout de carton affichant les paroles du refrain et brandi par notre cher chanteur troll à destination du public, spectacle de marionnettes derrière les kakemono du groupe, dé géant gonflable lancé dans le public en hommage à Donjons & Dragons, bouée en forme de flamant rose durant un slam du vocaliste… Bref, il y en avait de partout ! Chaque chanson nous faisait découvrir l’univers absurde, loufoque et fun du groupe.
Quelle communion avec le public ! Blague après blague, connerie après connerie, le chanteur affublé d’une tenue de troll met sacrément l’ambiance. Il faut dire que les titres sont énergiques, sorte de Troll Metal épique dansant, faisant bouger toute la foule jusqu’au fameux wall of trolls. On a même eu droit à un combat contre un mort-vivant vers la fin du concert ! Le groupe a mis le paquet pour faire rigoler le public et on ne s’est pas ennuyé une seule fois. On en aurait voulu plus tellement l’ambiance était bon enfant !
Petit hic : les guitares et la basse auraient mérité d’être un peu plus mises en avant, ainsi que les claviers. Mais la super ambiance nous faisait vite oublier ces petits soucis de réglage.
L’ASSIETTE LISTE : The Awakening (intro) / Anger and Hunger / La-Le-Lo / Dark Troll / Troll Save the Guild / Scream From the Forest / More Troll Than Troll / Shut Up !! / Brothers of Drink
PERASMA
Fée Verte : C’est à Perasma que revient l’honneur d’ouvrir la scène acoustique du Lid Ar Morrigan. J’avais découvert la formation francilienne lors des VauréYules, fête médiévale située à Vauréal dans le Val d’Oise. Seulement, c’était le lendemain de ma pendaison de crémaillère, autant dire que je n’étais pas hyper fraîche pour apprécier comme il se doit la prestation du groupe.
Cette fois-ci, je suis opérationnelle pour profiter du premier concert sonorisé du groupe. Se traduisant par « passage » en grec, Perasma interprète une musique médiévale fortement influencée par la culture méditerranéenne, entre chansons anciennes séfarades, espagnoles et cantigas de amigo.
On retrouve sur scène différents instruments de l’époque médiévale : le cistre, le mandole, diverses percussions, la vièle et le nyckelharpa. De sa voix lyrique, Sarah, élégamment vêtue d’une longue robe rouge, chante tantôt l’amour, tantôt les conflits, souvent en espagnol. Le quartet a notamment conté l’histoire d’un moine épris d’une lavandière.
Thrall : Il nous fallait changer rapidement d’ambiance afin de découvrir le premier groupe acoustique de cette journée sur l’autre scène. Constitué d’une chanteuse et de musiciens jouant plusieurs instruments médiévaux dont le nyckelharpa ou encore la vièle, la formation francilienne nous faisait découvrir au fil de ses titres plusieurs légendes et contes situés autour de la mer Méditerranée. Les musiques sont douces, entraînantes et on se fait facilement emporter par le chant lyrique de la vocaliste, tenant souvent un livre dans la main, comme si elle nous lisait une histoire.
Les chansons parlent d’amour, mais aussi de douleurs et de conflits. On a même droit à l’histoire d’un moine épris d’un amour impossible avec une lavandière. On est comme aspiré dans tous ces contes, jusqu’à ce que la fin du show arrive, encore trop vite malheureusement ! Belle découverte pour ma part !
SETLIST : La Berenjena / Morena me Llaman / Eno Sagrado en Vigo / Al Pasar por Casablanca / La Rosa Enflorece / Majo Majo / Hija Mia / Üsküdar / La Comida la Manana
BELORE
Fée Verte : J’ai vu Belore pour la première fois il y a seulement trois mois au Cernunnos Pagan Fest, et comme on ne se lasse pas des bonnes choses, on y retourne avec plaisir. Le groupe présentait entre autres trois titres promotionnels de son troisième album Eastern Tales paru tout récemment.
Bien que le quartet ait délivré une prestation honorable, j’ai été moins prise dans l’ambiance comparé à la dernière fois. Du fait que le groupe jouait sur une plus grande scène dans une plus grande salle, je trouvais qu’on perdait en ambiance intimiste qui sied particulièrement bien au black atmo. Par ailleurs, l’absence de retours donnait moins de profondeur, les sonorités épiques se faisaient ainsi plus discrètes.
Malgré tout, cela ne m’a pas empêchée de passer un bon moment, c’était sympa de headbanguer aux côtés des membres de Gwydion qui étaient venus profiter du concert. Comme d’habitude, le guitariste Simon, se faisant appeler Wÿnter Ärvn, s’est montré particulièrement expressif, growlant avec ardeur, avec ou sans micro.
Thrall : Après l’avoir vu en février dernier au Cernunnos Pagan Fest, il était temps de revoir quelques mois plus tard le fameux projet Black Metal Epic/Atmospheric du Marseillais Alexandre Ardisson (aka Aleevok), nommé Belore. Accompagné de deux guitaristes et d’un batteur, le leader de la formation était fin prêt à nous transporter de nouveau dans un monde magique, brumeux et mystérieux. Quand on écoute Belore, c’est comme si on ouvrait un livre de Fantasy.
Le set fait la part belle aux nouveaux titres du dernier album, bien entendu, mais des titres du précédent, Artefacts, y passent aussi. On se laisse prendre par la magie de la musique, très lente par moments, presque hypnotique, avant qu’une accélération et un blast beat ne débarquent soudainement, comme pour mieux nous faire reprendre nos esprits. Car c’est là la magie de Belore : avec l’appui d’ambiances épiques en fond, le groupe alterne entre phases rapides et phases en mid-tempo, jonglant avec nos émotions. On passe ainsi par tous les états avec eux, pour un voyage vers un autre monde complètement réussi.
SETLIST : Sons of the Sun / Artefacts of Power / The Valley of the Giants / Glorious Journey / Storm of an Ancient Age / Battle for Therallas
NORDMAOR
Fée Verte : Le temps d’aller me prendre un hypocras maison, je retourne du côté de la scène acoustique jeter une oreille à Nordmaor, formation française se faisant rare en live. Le projet prend la forme d’un duo composé d’un percussionniste et d’un chanteur jouant également du morin khuur. Sur une bande pré-enregistrée, Nordmaor officie dans un Dark Nordic Folk chamanique dont l’atmosphère ambiante rappelle Wardruna. Outre les beaux costumes, la prestation scénique n’était pas mémorable du fait d’un play-back trop présent, mais la musique n’en restait pas moins agréable à écouter.
SETLIST : Fórnað / Dimmu slétturnar / Hið óljósa / the norns / hall of gods / liv / farewell
GWYDION
Fée Verte : Pour son premier concert en France, Gwydion a mis une sacrée ambiance ! Le groupe était content d’être là, et ça se voyait. Vêtus de jupes vikings et de côtes de maille, les Portugais ont délivré avec brio leur folk metal épique enrichi d’orchestrations, dans la tradition des maîtres finlandais du genre, tels que Finntroll et Ensiferum. Entre circle pits, pogos, danses endiablées et imitations de guerriers vikings en train de ramer, le public s’est fait plaisir lors du set et a fait honneur à cette première venue de Gwydion en France.
Thrall : Avant le concert des Portugais de Gwydion, il est temps d’un aparté pour saluer la bonne ambiance au sein du festival, notamment entre les festivaliers. Les discussions se démarrent très facilement entre les fans et l’entente et la bonne humeur sont de mise. Même mon passage au parking pour aller déposer des affaires (entre deux verres d’hypocras !) s’est finalement transformé en passage au camping, où l’on commence à parler avec toutes les personnes rencontrées en chemin. Exceptionnel !
Le show de Gwydion démarrait enfin, et on peut dire que pour leur premier passage en France, les gars ont assuré ! Le public aussi d’ailleurs ! Vêtus de côtes de mailles sur scène, les Portugais balançaient un Folk Metal épique puissant et énergique, avec une sacrée énergie guerrière. Ils avaient envie d’en découdre et ça s’est très bien vu ! Les pogos allaient bon train et les pauses étaient rares, tant le groupe enchaînait les titres avec violence et hargne. J’irai les écouter après ça, c’est certain !
SETLIST : The Departure (intro) / Fara I Viking / From Hel to Asgard / The Bards / Hostile Alliance / Odhinn’s Cult / Strength Remains / Mead of Poetry / Oak, Ash & Thorn / Six Trials to Become A Beerzerker
EMIAN
Fée Verte : Après l’avoir découvert il y a un an et demi en première partie de Faun, j’ai le plaisir de revoir le duo italien. Mari et femme dans la vraie vie, Emilio et Anna nous partage leur musique folk teintée de sonorités electro. Le couple met fortement l’accent sur le folklore de sa région natale, la Campanie, mais s’inspire plus généralement des cultures méditerranéennes, et plus largement européennes. Emian a ainsi interprété entre autres un medley mettant à l’honneur la gente féminine, avec notamment le titre « Rosabella », et un chant viking. Bien qu’Anna ne soit pas très à l’aise en anglais, celle-ci prend tout de même le temps de nous expliquer l’histoire des différents morceaux.
Emilio et Anna assuraient tous deux les parties vocales, en plus d’être des multi-instrumentistes accomplis. Tandis que Monsieur jongle entre cornemuse, flûte, tambour, guimbarde, nyckelharpa, vielle à roue et bombarde (et oui, tout ça!), Madame nous régale avec les mélodies cristallines de la harpe, en alternance avec le synthé. L’ensemble était parfaitement sonorisé, rendant le set très dynamique.
SETLIST : Vesuvius / Oriental San_Set / Stodum tvo I tuni / Litha / Rosabella / Januae / Fimmine Fimmine
DRAKUM
Fée Verte : Après avoir fait un tour au stand de crêpes et repris une bière, j’arrive au cours du set de Drakum, pile au moment où le chanteur portait un masque vert de troll, ce à quoi je n’ai pu m’empêcher de lâcher « Oh qu’il est pas beau ! ». Sur les mélodies enjouées du violon, les Espagnols officient dans un folk/death metal festif et trollesque.
Thrall : Drakum, tout comme Trollheart, provient lui aussi d’un univers trollesque, empli de créatures toutes plus moches les unes que les autres ! Mais ça justement, on adore ! Et la musique et les ambiances, encore mieux !
Avec la même énergie que Gwydion et le même humour que Trollheart avant eux, les Espagnols nous lancent à la poire un Folk Metal festif, avec un violon qui vient vraiment dynamiser le tout et rendre l’ensemble dansant, pour le bonheur du public ! Les musiques sont rapides, fun et on se prend vite au jeu ! J’avais hâte de les voir et je n’ai pas été déçu, loin de là !
SETLIST : Rock the Oak / Ragman / Troll Recipe / Urashima / Wall of Deadly Trolls / Trollnado / Jennifer Anistroll / Whisky / Around the Oak
TROBAR DE MORTE
Fée Verte : On reste en Espagne, plus précisément du côté de Barcelone. La première fois que j’ai vu Trobar de Morte en live, il y a près d’un an et demi en première partie de Garmarna, m’avait tant marquée que j’avais grand hâte de revoir le groupe. Une fois l’encens et les bougies allumées, le rituel peut commencer.
L’envoûtante Lady Morte apparaît dans une longue robe noire et porte un masque rappelant l’univers du Labyrinthe de Pan. Face à son grimoire magique, la chanteuse joue tantôt de la vielle à roue, tantôt de la moraharpa. La demoiselle est accompagnée d’une violoniste, assurant également les chœurs, d’un guitariste et d’un batteur.
Trobar de Morte délivre une musique folk éthérée et offre un spectacle à part entière, de par les nombreuses interventions d’une danseuse (qui me fait beaucoup penser à Mélissandre, la prêtresse rouge de Game of Thrones), ainsi que les éléments ritualistes dans la mise en scène. Entre danses du ventre, du sabre et de dagues, l’expérience était totale et immersive. C’était tellement beau que j’ai failli lâcher une larme.
SETLIST : Descensum / O Rubor Sanguinis / Bathory / Salem / Summoning the Gods / Sister of the Night / While the Field Is Green / Idunn / Morgana / Sacrifice / Shapeshifter / The Bear’s Dance
FINNTROLL
Le gros morceau de cette sixième édition approche. J’ai revu Finntroll il y a à peine deux mois au Ragnarök Festival, mais c’est toujours autant un plaisir pour moi de retrouver les maîtres du « Troll Metal ». Les Finlandais ont une fois de plus donné une prestation solide, où l’ambiance bon enfant a régné du début à la fin. On a dansé, pogoté, slammé, chantonné en chœur, bref on s’est bien amusé et on a tous passé un super moment, malgré l’heure tardive. A l’image de l’ensemble de la journée, le set est passé terriblement vite.
Thrall : Avant le concert de la tête d’affiche de cette journée, je pus accrocher quelques instants du groupe acoustique et ambiant Trobar de Morte. La salle était comble mais je pus remarquer la chanteuse dans une très élégante robe noire et son grimoire magique devant elle. Avec l’aide d’une danseuse, le show se transformait peu à peu en une sorte de rituel planant et hypnotisant, comme une cérémonie noire.
De quoi nous bouleverser quelque peu avant le show des Finlandais de Finntroll ! Fidèles à eux-même, ces derniers ont foutu un beau bordel dans la fosse. Mais attention, quand on parle de Finntroll, on parle alors d’un beau bordel bien festif, où l’on pogote et se bouscule gaiement et dans la bonne humeur !
La prestation est comme toujours de très grande qualité, le groupe a de la bouteille et sait y faire ! Quelle joie d’écouter les titres du dernier album, que je connais très certainement par cœur tant je l’ai écouté (c’est pareil pour les autres albums, je vous rassure!). Le concert passe très vite et doit malheureusement prendre fin… Crevé, transpirant mais heureux, je ne peux qu’applaudir et réclamer le retour du groupe sur scène, sans succès. Les lumières se rallument, le Lid Ar Morrigan VI est bel et bien terminé !
SETLIST : Människopesten / Solsagan / Ylaren / Nedgång / Blodsvept / Att Döda Med En Sten / Slaget vid blodsälv / Forsen / Trollhammaren / Nattfödd / Ormfolk / Skogsdotter / Under bergets rot / Midvinterdraken
Fée Verte : La soirée n’est pas tout à fait fini, le temps que les bénévoles remballent le matériel sur scène, on en profite pour débriefer avec les géniaux organisateurs du festival et les copains. D’année en année, le festival gagne en professionnalisme, en partie grâce aux bénévoles qui se démènent afin que tout se passe au mieux. Cette sixième édition a frôlé le sold-out, on y croit pour l’an prochain et pour toutes les autres années à venir. C’est certain, le Lid Ar Morrigan a encore des belles années devant lui, et je ne peux qu’espérer que le festival prospère et grandisse. Un immense merci à Morrigan Asso pour l’invitation !
Thrall : Merci encore à Maëlle et Sébastien qui se démènent chaque année pour faire du Lid Ar Morrigan un super festival ! Et aussi un grand merci à tous les bénévoles qui les entourent pour faire de ce fest ce qu’il est maintenant ! Il grandit d’année en année et on est super fiers d’être là pour le voir ! A l’année prochaine, Lid Ar !