Depuis le très beau The Writ Of Sword sorti en 2011, nous attendions avec impatience un retour des finlandais de Crimfall. C’est désormais chose faite avec Amain, une nouvelle aventure constituée de dix morceaux. Découvrons-la ensemble !
Ce qui est certain, c’est que Crimfall n’a en rien perdu de sa superbe et de sa capacité à pondre de l’épique ! La preuve avec cette petite introduction et sa deuxième partie qui aurait pu passer pour une musique de Game Of Thrones ! Le deuxième titre « The Last Of Stands » mettra alors en valeur ce côté Folk/Sympho qu’apprécie tant le groupe, mixé avec l’autre facette de Crimfall, le Metal extrême. Un jeu de lumière et d’ombre, parfaitement interprété par les deux vocalistes du groupe, l’un au growl (Mikko Häkkinen) et l’autre au chant clair (Helena Haaparenta). Les guitares, y allant de leurs envolées de leads, suivent avec brio des symphonies ô combien sublimes, transportant l’auditeur dans un autre monde.
Un duo qui se révèlera encore plus sur le titre mid-tempo « Far From Any Fate », avec une double pédale plus insistante mais avec toujours cet accent mis sur les mélodies, qu’elles proviennent des choeurs ou bien des guitares électriques et acoustiques (magnifique introduction !). Mais Crimfall va encore plus loin dans ce Amain, nous proposant au fur et à mesure des chansons un voyage de plus en plus magnifique. Les deux morceaux « Sunder The Seventh Seal » et « Dawn Without A Sun » ne pourront ainsi vous laisser insensibles grâce à la beauté de leurs refrains.
Continuons dans l’épique nordique avec un « Wayward Verities » faisant presque penser à du Arkona de par ses nombreux chants féminins de cérémonie et autres exclamations guerrières. Encore une fois, la mélodie fait mouche, apportée tel le vent froid du nord par ses couplets rageurs menés par un excellent Mikko au micro. Et que dire du presque mélancolique « Until Falls The Rain », concluant parfaitement cet album et montrant la fantastique inspiration qu’a pu avoir le groupe durant ces six années d’absence. Enfin, l’on tirera chapeau bas à « Mother Of Unbelievers » et ses ambiances orientales rafraichissantes.
Le chant clair d’Helena Haaparenta est clairement LE gros point fort de cet album, si l’on met de côté le sens de la mélodie très aiguisé du groupe et la magie combinée du double chant. Ce n’est donc pas étonnant qu’elle dispose de sa propre balade, « Song Of The Mourn ». Une chanson parvenant à montrer au grand jour la sensibilité de la musique de Crimfall, la belle parvenant à nous emmener avec elle dans la nature la plus sauvage qui soit, au coeur de forêts enneigées et de montagnes brumeuses.
Amain est un voyage à couper le souffle qu’il ne faut en aucun cas rater ! Le retour de Crimfall est une très bonne nouvelle en cette année 2017 !
Thrall
NOTE : 9/10
Tracklist :
- Eschaton
- The Last Of Stands
- Far From Any Fate
- Song Of The Mourn
- Sunder The Seventh Seal
- Dawn Without A Sun
- Mother Of Unbelievers
- It’s A Long Road
- Wayward Verities
- Until Falls The Rain
Sortie : 25 août 2017
Lien du groupe : Facebook, Site Officiel
Hey camarade ! Superbe chronique, mais il me semble que c’est moi qui devait faire la chronique (ou alors j’ai raté un épisode ?)…Enfin bon, c’est bien que tu l’aies faite haha ! xDD
ayant acheté les albums dès le début (je préfère le premier au deuxième, mais très souvent pour moi un premier album me marque pus)
Très satisfait de cet album, avec beaucoup de moments plus atmosphériques / doux (que j’ai vu comme un reproche dans quelques chroniques) mais qui restent bien dans l’esprit folklorique au sens musique médiévale nordique qui bien sûr peut être aussi vilent que mélodique.