Samedi dernier, il y avait une très belle date de melodeath au Bikini à proximité de la Ville Rose. Rien que les premières parties suffisaient à me combler : tout d’abord, Omnium Gatherum, suivi par ce qui est sans nul doute mon groupe de metal préféré, je veux parler d’une des principales formations pionnières de death mélodique, j’ai nommé Dark Tranquillity ! La tête d’affiche reste plus ou moins cohérente par rapport aux deux groupes précédemment cités, avec une touche néanmoins plus épique, puisqu’il s’agit des célèbres vikings d’Amon Amarth.
Le seul bémol que je trouve à redire concernant la soirée, c’est simplement le manque total de communication par rapport à son déroulement. Impossible de savoir à quelle heure les portes ouvraient, ni de connaître l’heure et le temps de passage de chaque groupe. D’autant plus que le soleil chauffait bien ce jour-ci, et ce n’était pas l’envie qui manquait de se réfugier au frais.
Peu avant 19h, nous pouvons enfin pénétrer dans la salle, que je découvre pour ma part. Je me précipite vers les premiers rangs afin de ne rien louper du spectacle qui nous attend.
Un quart d’heure plus tard, Omnium Gatherum donne le coup d’envoi. La première et dernière fois qu’il m’ait été donné de voir le groupe, c’était il y a un peu plus de deux ans, au Bataclan à Paris. Bien que cette prestation m’avait laissé une excellente impression, le fait d’être loin de la scène ne m’avait pas permis d’en profiter pleinement. Mais ce soir, non seulement je me trouve à un mètre de la scène, mais en plus, j’ai la chance de revoir le groupe dans une salle où l’acoustique est paraît-il excellente. Et cette réputation va être immédiatement confirmée avec le morceau d’ouverture du dernier album, « The Pit ». Le groupe enchaîne avec les deux autres titres emblématiques de Grey Heavens, « Skyline » et « Frontiers ». La seconde moitié du set est quant à elle consacrée aux deux albums précédents, New World Shadows et Beyond. A mon grand regret, je n’ai pas eu le plaisir d’entendre mon titre préféré, « Everfields », la faute à un temps de jeu limité (une malheureuse petite demi-heure !). Malgré cela, le groupe se donne à fond, et le public semble être réceptif. Le growl de Jukka me paraît moins forcé que sur CD, et mon guitariste vénéré, Markus Vanhala, délivre ses soli avec toujours autant de classe et de majesté. En somme, un très bon moment passé en compagnie des Finlandais, j’espère les revoir très bientôt, et surtout, plus longtemps !
SETLIST : The Pit / Skyline / Frontiers / Ego / New Dynamic / New world shadows
Le grand moment est arrivé. Celui où je vais enfin revoir Dark Tranquillity, et pour la première fois en salle. Pour cette tournée européenne, le groupe est accompagné du bassiste Johan Reinholdz, ex-Nonexist et Andromeda, et du guitariste Christopher Amott, ex-Arch Enemy et Armageddon. Dès que les Suédois entrent en scène, c’est l’euphorie. DT nous livre un death mélodique plus puissant que jamais, et le chanteur Mikael Stanne (« best frontman ever ») a comme a son habitude le sourire aux lèvres tout le long du set. Cela me fera toujours quelque chose, le fait d’afficher le plaisir d’être là sur son visage, tout en chantant des paroles mélancoliques ou agressives. Que ces dernières soient en growl ou en chant clair, l’émotion est bien présente. Je m’attendais à ce que le set soit essentiellement consacré au dernier album Atoma. Quelle ne fut pas ma joie immense d’entendre des titres issus des albums précédents, tels que « The Lesser Faith », « Terminus » … Mais c’est au moment où Mikael nous demande si l’on veut entendre un morceau de Projector que mon petit cœur commence à s’emballer. Oh oui, « ThereIn » !!! Le public est sous le charme et reprend à l’unisson l’air du morceau. C’est sur le superbe « Misery’s Crown » que le show prend fin. Je suis un peu déçue de ne pas avoir pu entendre « Through Smudged Lenses » et « Lost to Apathy ». A peine une heure de set, ce fut bien trop court pour un groupe d’une telle renommée, j’espère pouvoir le revoir très vite, et cette fois en tête d’affiche !
SETLIST : Force of Hand / The Lesser Faith / Atoma / The Science of Noise / Forward Momentum / Terminus (Where Death Is Most Alive) / Clearing Skies / ThereIn / The Wonders at Your Feet / Misery’s Crown
Ayant vu Amon Amarth il y a cinq petits mois, je choisis de me retirer vers le fond de la salle pour ne pas devoir subir le déferlement de pogos que le passage du groupe génère à chacun de ses shows. Contrairement à la première fois que j’ai vu la formation suédoise, j’avoue avoir décroché très rapidement. Serait-elle touchée par le syndrome « Korpiklaani » ? J’en ai bien l’impression, car au bout de trois morceaux à peine, cela me paraît affreusement répétitif. Je décide donc de déambuler du côté de l’espace merchandising des groupes. Et comment regretter ce choix : c’est ainsi que j’ai pu réaliser l’un de mes rêves, échanger quelques mots avec Mikael Stanne et Markus Vanhala. Evidemment, j’ai profité de l’occasion pour prendre les photos-souvenir, et pour faire signer mon album d’Atoma. Ma soirée prend fin, des étoiles plein les yeux.
SETLIST : The Pursuit of Vikings / As Loke Falls / First Kill / The Way of Vikings / At Dawn’s First Light / Cry of the Black Birds / Deceiver of the Gods / Tattered Banners and Bloody Flags / Destroyer of the Universe / Death in Fire / One Thousand Burning Arrows / Father of the Wolf / Runes to My Memory / War of the Gods / Raise Your Horns / Guardians of Asgaard / Twilight of the Thunder God
Fée Verte