Qu’on le veuille ou non, tant que la musique existera, il y aura toujours des artistes, des groupes, qui diviseront. Et c’est l’un d’eux que je m’apprête à voir pour la première fois en ce 7 novembre 2016 au Casino de Paris. Je veux parler d’Amon Amarth, groupe emblématique de melodeath épique pour les uns, guignols qui se prennent pour des vikings pour les autres. Ne les ayant jamais vus sur scène, ce concert me permettra de forger mon opinion sur le groupe.
Malgré le manque évident de communication concernant le déroulement de la soirée, j’arrive dans la salle juste à temps pour le début du concert. C’est donc avec limite de l’émerveillement que je découvre cette très belle salle, qui m’a un peu rappelé la Cigale ou le Trianon. Je me positionne légèrement en hauteur à droite de la scène. Nickel, la vue est parfaite ! Je serai brève et concise sur les deux groupes en première partie, Grand Magus et Testament. Déjà parce qu’on est beaucoup trop éloigné de l’univers folk/pagan (sans vouloir me faire passer pour une sectaire), et ensuite, parce que j’avoue que le heavy et le thrash ne font pas partie de mes styles de prédilection. Je serai donc bien en peine de vous en parler comme il faut. Tout ce que je peux dire, c’est que sans avoir été littéralement transportée, c’est plutôt bien passé pour la non-amatrice que je suis. En tout cas, à en juger l’ambiance dans la fosse, la prestation des deux groupes a semblé être plus que convaincante.
Il est maintenant 21h15, et à la micro-seconde même où les premières notes de « The Pursuit of Vikings » retentissent, le public transforme la salle en véritable champ de bataille. J’avais eu quelques échos comme quoi la mise en scène occupait une place prépondérante dans un concert d’Amon Amarth, et je constaterai au fur et à mesure que ce show n’aura pas fait exception à la règle : au milieu de la scène, un immense casque de viking, sur lequel est installée la batterie. J’avais néanmoins une légère appréhension, celle du syndrome « Korpiklaani », c’est-à-dire « un ou deux morceaux, ça passe, mais à la longue, c’est toujours un peu pareil ». Cela expliquerait peut-être pourquoi le groupe met le paquet sur la mise en scène, ça ferait un peu cache-misère. Finalement, mes craintes ont vite fait de s’envoler. Tout simplement parce qu’il faut bien le reconnaître, Amon Amarth en live, c’est puissant !!! Johan Hegg agit en frontman hors-pair, en menant le show d’une main de maître. Les quatre musiciens ne sont pas en reste non plus et versent sur nous une véritable déferlante de décibels.
Vient ensuite l’heure de « The Way of Vikings », et pour ma part, c’est une sacrée belle surprise de voir débarquer deux vikings venus se battre sous nos yeux ! So epiiiiiiic !!! Deux archers reviendront sur scène pour « One Thousand Burning Arrows », ainsi qu’une représentation du dieu Loki sur « Father of the Wolf ». La fin du show est proche, et Johan revient sur scène avec l’un des symboles du groupe : une énorme corne à boire. C’est l’heure de « Raise your horns » ! Puis l’orage gronde. Le dieu Thor se réveille. Cette fois-ci, c’est avec Mjöllnir, marteau attribut de la divinité scandinave, que Johan réapparaît. « Twilight of the Thunder God » clôturera le set en beauté !
Conclusion : Je n’ai pas été déçue !!!
SETLIST :
Intro
The Pursuit of Vikings
As Loke Falls
First Kill
The Way of Vikings
At Dawn’s First Light
(Intermission : Ravens cries)
Cry of the Black Birds
Deceiver of the Gods
On a Sea of Blood
Destroyer of the Universe
Death in Fire
One Thousand Burning Arrows
(Intermission : Spoken words)
Father of the Wolf
Runes to My Memory
War of the Gods
Encore:
Raise Your Horns
Guardians of Asgaard
Encore 2:
Twilight of the Thunder God
Outro
Fée Verte