Winterfylleth – The Dark Hereafter

winterfyllethEt voici le nouvel album de Winterfylleth, qui comme un métronome nous livre tous les deux ans un nouvel effort. Enfin, « album », je serais plutôt tenté de dire « EP », car ce nouveau disque est composé de cinq titres, dont une reprise d’Ulver, et une chanson déjà présente sur l’album précédent The Divination of Antiquity, sous la forme d’un bonus track de l’édition vinyle (si si, je l’ai, j’ai vérifié) dépasse à peine les quarante minutes, là où les Anglais nous avaient habitués à des livraisons flirtant fréquemment avec l’heure de musique.

Mais venons-en à la musique tout de même : Winterfylleth ouvre l’album en nous décochant un gros uppercut direct avec le titre éponyme, une déflagration de quatre minutes (là aussi une durée très inhabituelle pour le groupe), blasts beats, voix black comme toujours admirablement maîtrisée par Christopher Naughton, en somme une entrée en matière diablement efficace. La seconde piste m’a paru d’emblée plus familière, les riffs ne m’étaient pas inconnus, et effectivement il s’agit de « Pariah’s path », le titre déjà présent sur l’édition LP du magnifique précédent album.

Et là j’ai envie de dire « pourquoi ? ». Le groupe dispose de titres plus rares, qu’il aurait également pu mettre sur le disque en lieu et place de celui-ci. Cela n’enlève cela dit rien aux qualités du titre, et fera plaisir je pense à ceux qui n’avaient pas la chance de le posséder encore. Je ne peux tout de même pas m’empêcher de penser que c’est dommage.

S’ensuit un autre titre classique pour le style du groupe, mais comme toujours très convaincant, « Ensigns of victory » est du Winterfylleth pur jus, et vous fera souffrir de la nuque à plusieurs reprises.

Et puis vient la merveille de l’album, j’ai nommé « Green Cathedral », longue pièce de treize minutes, épique et atmosphère à souhait, les Anglais délaissent la furie pour nous proposer une ambiance à la Caladan Brood (pour ne pas citer uniquement Summoning), la chanson est notamment émaillée de chœurs absolument sublimes, une véritable pépite qui justifie à elle seule l’acquisition de ce nouvel album.

Le disque se conclut bien rapidement donc par la reprise d’Ulver, jolie référence pour les Anglais, qui achève de nous convaincre de la franche réussite de l’album.

Un nouveau disque donc relativement excellent et homogène, qui ne fera pas tache dans la discographie du groupe. Ne passez pas à côté si vous aimez les voix black et les ambiances épiques. Par contre chers amis de Winterfylleth, la prochaine fois, s’il vous plaît, sortez-nous un disque totalement original et un peu plus long, quitte à prendre une année de plus pour composer.

Nidhögg

8.5/10

Tracklist :

1. The Dark Hereafter
2. Pariah’s Path
3. Ensigns Of Victory
4. Green Cathedral
5. Led Astray In The Forest Dark

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