Top100 « Albums préférés de tous les temps »

Pour fêter la fin du confinement, l’équipe de Valkyries a relevé le défi du top100 « Albums préférés de tous les temps », tout style musical confondu !

Thårinkü


Pour ce top, j’ai décidé de me limiter à un album par artiste, car sinon le top aurait été fort différent. On retrouve donc des albums qui m’ont construit musicalement (ceux d’Ensiferum, de Children of Bodom, de Wintersun ou même d’Iron Maiden) et que je prends toujours grand plaisir à écouter aujourd’hui. Et il y a énormément d’albums sortis ces dernières années qui sont des masterpieces absolues, qu’ils proviennent de groupes récents mais très prometteurs (Véhémence, Cân Bardd, Havukruunu…) ou des groupes qui sont dans le paysage depuis bien plus longtemps et continuent à produire des galettes de qualité (Kampfar, Aborted, Kroda…). Concernant les genres, on retrouve une majorité de black metal et ses dérivés (pagan, atmospherique, mélodique, médiéval…), un peu de folk metal, du death metal et ses dérivés (thrash death, mélodique, symphonique), deux albums de pagan folk se sont glissés dans le top, ainsi que deux albums de heavy metal et même deux albums de metal symphonique. Même en essayant de diversifier au maximum, il était difficile d’inclure tous les genres que j’aime, en effet, quelques albums de thrash metal, de power metal ou même d’horror punk/metal sont relativement proches de ce top 100, mais au final un choix a dû être fait. En espérant que mon humble top vous plaise, et que grâce à lui vous pourrez faire quelques découvertes des plus plaisantes !

Fée Verte

Comme pour mon collègue Thårinkü, je me suis tenue à un album par groupe/artiste, sans cela vous aurez eu le droit à la disco (quasi) complète de Dark Tranquillity, Insomnium, Sojourner, Munarheim, Grimner, et j’en passe et des meilleurs ! Je me suis également permise de glisser quelques EPs qui comptent énormément pour moi (Vanaheim et Veldes). Pour finir, établir un classement par ordre de préférence n’était tout simplement pas possible pour moi, les groupes et artistes sont donc tous énoncés par ordre alphabétique.

Je considère ce top comme un reflet de ma personnalité, et plus largement de mon cheminement musical. Sans doute certains albums vous feront sourire, mais oui, je suis passée par la phase « variété française » avec Goldman, Cabrel, Renaud et mon père spirituel Gainsbourg, mais aussi par le rock « soft » comme Kyo et Coldplay. Toujours est-il que j’ai grandi avec cette musique et qu’il serait indécent de ma part de la renier. Alors oui, j’assume entièrement ce pêché mignon !

Rassurez-vous, durant ma tendre adolescence, j’ai également été bercée par le punk, le rock et ses variantes psychédéliques et progressives, notamment avec l’opéra rock moderne par excellence qu’est American Idiot de Green Day, mais aussi les classiques du genre (Pink Floyd, Jimi Hendrix, Supertramp, Dire Straits…). Il me fallait aussi caser absolument mon amour inconditionnel pour l’Irlande (The Corrs) et pour la musique traditionnelle de manière générale (Dan Ar Braz). En fait, j’écoutais aussi déjà un peu de metal, sans même savoir que ça en était (Evanescence, Linkin Park…) !

Puis j’ai eu 22 ans, et suite à une très belle rencontre, le metal est véritablement entré dans ma vie. Comme dit plus haut, étant très fan de rock et de musique traditionnelle, le folk/pagan metal fut pour moi une évidence. C’est le premier sous-genre de metal que j’ai écouté (Ensiferum, Equilibrium, Månegarm, Finntroll…), et ce style ne m’a plus jamais quittée (Vermilia, Atlas Pain, Cnoc An Tursa…). Le temps faisant son affaire, j’ai ensuite dérivé sur le death et le black, mais essentiellement sous leur forme mélodique, épique, atmosphérique et symphonique. Oui, la brutalité, très peu pour moi, les groupes les plus « trve » que j’arrive à écouter étant Behemoth et Taake, niveau violence, on a vu pire ! Un peu de post-black/DSBM (Ghost Bath, Ellende…), de metal extrême gothique (Septicflesh, Rotting Christ) et doom aussi (Draconian, Décembre Noir…), et en 2015, j’ai découvert le post-rock (God Is An Astronaut, Toundra, Moonlit Sailor).

Si la plupart des albums de ce top sont sortis il y a un moment, quelques uns ne datent que d’un an, voire de seulement quelques mois (Abime, Arbrynth, Myrkur…), mais le coup de cœur fut tel qu’il me fallait les mentionner. En plus d’autres albums rock/metal, j’aurais aimé caser deux albums qui m’ont initiée à la musique électronique (Caesura de Helios et Vicious Delicious d’Infected Mushroom), mais il y avait des choix cornéliens à faire. Voilà, désolée pour le pavé, mais vous commencez à me connaître depuis le temps, j’aime bien détailler ! J’espère que vous vous serez retrouvés un minimum dans mon top et qu’il vous aura donné envie de (re)découvrir des pépites oubliées !

Cide

Pour réaliser ce top100, je me suis basé sur deux critères : soit l’album m’a marqué dans ma découverte et mon parcours musical, soit l’album est pour moi proche de la perfection en termes de cohérence et d’homogénéité où aucune musique n’est à jeter. Pour certains albums, les deux critères sont valides.

Le Toxicomélomane

Réaliser un Top100 de mes albums préférés tout style confondu n’est pas une mince affaire. Mais au final, rien n’est impossible ! Contrairement à certains de mes collègues, je ne pouvais pour certains artistes/groupes me limiter à un album. Mais choisir deux albums me paraissait faisable, donc autant partir là-dessus !

Par où commencer dans mon histoire musicale ? Par le commencement, donc durant ma tendre enfance bercée avant tout par la bonne vieille chanson française. Et quoi de mieux que d’inclure Georges Brassens, un de ses plus célèbres représentants. C’est peut-être un des premiers auteurs compositeurs interprètes qu’il m’a été permis de découvrir. Encore aujourd’hui, je fredonne ses textes poétiques qui sont restés dans la postérité ! Les autres artistes plus « actuels » ne sont jamais très loin d’être également chantés (Renan Luce, Yannick Noah, Vianney, Jean-Jacques Goldman…).

Mais il y a eu un déclic, un seul qui m’a fait basculer définitivement dans l’univers folk. C’était ce jour où j’entendais sur Nostalgie une chanson bretonne jouée à la harpe celtique. C’était « Tri Martolod » d’Alan Stivell. Un véritable coup de foudre est venu instantanément, ce qui explique pourquoi il était impensable de ne pas mettre ce brave Alan dans mon top. Et c’est à partir de ce moment-là que mon appétit insatiable de folk ne m’a plus jamais quitté. Tri Yann a été également une révélation et c’était même la première fois que j’entendais une fusion entre une gratte électrique et le folk. Des prémices de mon goût pour le folk metal ?

Hé bien détrompez-vous, puisque c’est par le heavy metal que tout a commencé ! Et cela paraît absurde dit comme ça, mais si je n’étais pas fan de l’Eurovision, je n’aurais jamais découvert le metal ! Oui, c’est bien Lordi qui m’a fait découvrir ce monde merveilleux dont j’avais des a priori (comme les 3/4 de la population française) vite envolés. Mais les vieux dinosaures ne sont jamais très loin, comme en témoignent Iron Maiden, Judas Priest, Motörhead dont leurs classiques sont indémodables et que je ne cesse d’écouter.

Mon année de première a été le moment de basculement, lorsqu’un ami me dit un jour « Hé je vais te faire écouter un truc ! C’est du metal, mais avec des pirates ! ». D’abord dubitatif, je reste alors scotché par un style folk/power metal que je n’avais jamais entendu et surtout admiratif par la qualité de jeu de ses musiciens. Alestorm venait de débarquer dans ma vie. Tenez, en voilà un de groupe avec deux albums dans mon top, car s’agissant d’un de mes groupes « de chevet », on peut se le permettre. C’est là que mon obsession pour le folk metal ne faisait que commencer. Je me suis ensuite engagé dans une suite ininterrompue de recherches, de découvertes pour étoffer mon catalogue musical.

Au fond, un groupe (et intrinsèquement parlant son album) me plaît s’il délivre quelque chose de spécial qu’on ne trouve nulle part ailleurs ! Cela peut déjà passer par le style. Pour réveiller mes racines nordiques (je suis franco-finlandais), le « viking metal » ne pouvait que me plaire. Ensiferum y a beaucoup contribué dès les premiers instants, mais également Månegarm, Turisas, Amon Amarth… Que d’émerveillement et de cheveux secoués dans tous les sens (même si je porte une coupe courte) ! Cela passe aussi par le dépaysement qui peut être plus ou moins marquant selon les groupes. Certains m’étonnent et m’envoûtent, comme Myrath, Wilderun. D’autres m’obligent à augmenter le son de mes enceintes, comme Eluveitie. Mais il faut avouer : les groupes asiatiques gèrent la fougère ! Que ce soit ancestral avec The Hu, guerrier avec Dream Spirit ou bien kawai (mignon) avec Babymetal, je passe toujours d’excellents moments ! Il faut dire que la plupart refuse de se produire dans la langue de Shakespeare.

Même si le heavy et le power dominent une large partie de mon top, avec des groupes légendaires comme Sabaton, Battle Beast, Orden Ogan, Ghost, le symphonique y a sa place également. Nightwish est bien sûr inratable, mais également Xandria, Beyond The Black… Parce qu’au fond, j’aime quand il y a des émotions ! Cela passe par des voix féminines mythiques, mais surtout par cet « orchestre imaginaire ». Peut-être parce que je suis fan de musique de film ? Vous le remarquerez : j’ai inclus dans ce top beaucoup de bandes originales de film. En fait, un film me marque toujours par sa musique et ce qui est incroyable c’est que chacune a sa personnalité correspondant au film. C’est spectaculaire avec Pirates des Caraïbes, émouvant avec La La Land, magique avec Harry Potter… Il faut dire que mon piano a beaucoup retenti au son de certaines d’entre elles.

Mais sinon, quand c’est grandiose, c’est aussi bien non ? Si je suis fatigué, hop un coup de metal qui te déboîte les cervicales (Atlas Pain, Equilibrium, Ex Deo, Wintersun, Distoriam…) et c’est parfait ! Mais je souhaite des moments plus calmes, là je me rabats sur les classiques Ludovico Einaudi, Vangelis, Auri… Mais l’appel du monde moderne et ses sonorités électro se fait des fois ressentir. Amaranthe, Hatari (également découvert à l’Eurovision), Jena Lee (oui, oui vous avez bien lu !)… De quoi nous rappeler furieusement que la musique aux sonorités électroniques domine le monde, mais laisse quand même le rock et le metal faire leur petit bonhomme de chemin.

Vous parler de ma playlist musicale pourrait encore être étendu, mais je ne dirai qu’une chose : écoutez ces pépites ! Laissez-vous transporter, comme elles l’ont fait pour moi ! Et surtout, appréciez le talent de ces artistes aux quatre coins du monde qui ne font qu’une chose : parler le langage de la musique. Un langage universel !

Nidhögg

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