Cnoc An Tursa révèle la pochette de leur second album The Forty Five ! Ledit album vient d’être mixé et sera masterisé d’ici quelques semaines ! La date de sortie sera bientôt annoncée !
En voilà un grand retour ! C’est dire qu’on les avait presque oubliés, les petits finlandais de Kivimetsän Druidi, et ce depuis leur dernière sortie officielle en 2010 avec leur deuxième album Betrayal, Justice, Revenge. Une galette qui s’était révélée épique, bien foutue et très accrocheuse. Six ans après, qu’ont-ils à proposer sur cet EP intitulé The Lost Captains ?
On se réveille le Dimanche avec les jambes qui commencent à sérieusement peser, et oui trois jours de concerts c’est court, pour nos petites gambettes pas tant que ça. Et elles vont être mises à rude épreuves tant cette journée du Dimanche – une fois n’est pas coutume – était surchargée de groupes intéressants à voir.
Report par : Wunjo, Grymauch, IonaStorm, Huginn, Morrigan.
L’on oublie trop souvent que la scène black atmo australienne a, au même titre que ses paires européens (et plus particulièrement scandinaves), de quoi convaincre les adeptes du genre. Woods of Desolation et Austere sont sans conteste les plus emblématiques, mais il y a aussi des formations moins renommées telles que Germ, Autumn’s Dawn … et un petit nouveau, Inclemency !
Et c’est ce dernier qui fera l’objet de cette chronique, avec un tout premier album éponyme sorti au début de l’année via Northern Silence Productions. Inclemency a été formé en 2013 à Sydney par deux membres du projet black Bleakwood, Vanessa Gentle à la basse et Brad Gentle aux guitares et au chant. Ils sont accompagnés d’un certain Tim Yatras, batteur de Germ, d’Autumn’s Dawn, et anciennement d’Austere. Comme quoi, le black atmo australien, c’est comme une grande famille ! Continuer la lecture de Inclemency – Inclemency→
L’océan m’entoure. Les embruns mêlés à la pluie forment sur mon visage un masque de cheveux trempés. Les yeux fermés, je respire à pleins poumons l’air marin de la Bretagne, alors que la houle me berce. Debout sur le pont, je me laisse emporter par le tangage du bateau et la douceur de l’eau ruisselant depuis mon front. Enfin, j’ouvre les yeux, et me voilà les fesses vissées dans un fauteuil, le PC sur les genoux. J’écoute Kornôg, le dernier album de Belenos.
« On n’a toujours pas dormi!!!!! » ahhh que serait le Hellfest sans ces âmes imprégnées d’alcool qui te ruinent le petit cycle de sommeil que tu avais réussi à attraper. C’est bien beau tout ça, mais nous on a des concerts à voir, direction le site (et la cathédrale toujours aussi engorgée en fin de matinée…). Un café et quelques gâteaux plus tard, nous voici sous la Temple.
Reports par : Morrigan, Grymauch, Thrall, Huginn, Wunjo.
La scène folk/pagan d’Amérique du nord est moins réputée que chez nous outre-Atlantique, et c’est pourtant à tort vu les petites pépites que l’on peut y dénicher. Winterhymn pourrait très bien en faire partie, du moins, c’est ce que nous allons voir dans cette chronique.
Le groupe nous vient tout droit de Cincinnati dans l’Ohio et a été formé en 2009. On y compte en son sein six membres que sont Draug au chant et à la guitare, secondé de Varrik aux chœurs et à la guitare également, Alvadar à la basse et au chant, Valthrun à la batterie, Exura aux claviers et Umbriel au violon. En 2011, le sextet avait sorti son premier album, Songs for the Slain. Bien que ledit album avait ce mérite de nous faire gentiment taper du pied, cela s’arrêtait à peu près là, la faute à une production quelque peu faiblarde et des compositions pas toujours très inspirées, soit trop festives, ou au contraire peu pêchues. Alors une question nous brûle les lèvres, le groupe s’est-il amélioré avec son nouvel album fraîchement sorti, Blood & Shadow ? Continuer la lecture de Winterhymn – Blood & Shadow→
En ce soir du samedi 14 mai dernier, le paisible monastère royal de Brou à Bourg-en-Bresse (Ain) connut un sursaut d’énergie jamais égalé dans sa célèbre histoire, accueillant en son cloître la soirée Nox Inferna, dans le cadre de l’événement culturel annuel de la ville sur le thème « Bas les Masques ». Un événement organisé par la compagnie Edoras, créatrice du Ragnard Rock Festival.
Entrecoupés de combats de vikings et agrémentés de stands mercantiles fort sympathiques, trois groupes, parmi les plus populaires voire adulés dans le milieu pagan-folk, se sont succédés sur la scène.
Skálmöld, par Mistress of the Dark :
Avant les deux premiers sets, dans l’après-midi, les veinards présents sur le site (dieu que je les hais) ont eu le privilège d’assister à une prestation exceptionnelle, que jamais je ne me pardonnerai d’avoir ratée, offerte par Skálmöld : un a capella, aussi bref que grandiose, depuis un balcon du monastère… Enjoy :
Drakwald, par Mistress of the Dark :
Il est 20h, il fait encore jour, Drakwald ouvre le bal. Plutôt engageants selon les syndicats (entendez votre serviteuse et quelques rares spectateurs) qui y ont trouvé énergie et bonne humeur, plutôt mollement selon la police (entendez la majeure partie du public) qui manifestement apprécie moyennement l’omniprésence des flûtes et autres binious. La prestation est entrecoupée, à l’initiative du chanteur, d’un petit wall of death où se mélangent amicalement les combattants vikings (Cie les Loups de Fenrir, si je ne me trompe) et les spectateurs enthousiastes, sur fond de Chasm if Ignorance.
L’ambiance se réchauffe un tantinet et va vite décoller à l’arrivée d’Hypocras.
Setlist :
1 – Doomsday Argument
2 – Let the Slaughter Begin
3 – Echo of Memories
4 – Inhale the Ashes of Honor
5 – Chasm of Ignorance
6 – Blood and Glory
7 – Despair of the Last Men
8 – Erase by Fire
Hypocras, par Nidhögg :
Après le set de Drakwald succèdent les « p’tits Suisses » de Hypocras, venus de Genève pour défendre leur 1er et unique album à ce jour (avec également un EP), pour être plus précis. Et ce fut une fort bonne surprise en ce qui me concerne, le groupe étant des plus dynamiques sur scène. Ne connaissant pas du tout le répertoire du jeune groupe avant de les voir, je ne suis pas en mesure de vous citer quels morceaux étaient les plus efficaces, mais encore une fois, l’énergie déployée, et le chanteur très communicatif et faisant beaucoup participer le public ont rendu le concert très agréable. Le folk pagan metal des Suisses se révèle très efficace en live, la flûte apportant une touche mélodique fort agréable pour compenser les growls puissants d’Alexandre, le chanteur donc ^^. Une excellente mise en bouche avant Skálmöld et un groupe au très fort potentiel, à revoir !
Setlist :
Judgement of the Alpha
Hunting the Troll
Burning Drakkar
Blood Feast
Implosive Absolution
Sociopathic
Valkyries Experience
The Last Charge
Skálmöld, par Nidhögg :
Les Islandais de Skálmöld revenaient dans l’Ain pour la 2ème année consécutive, après leur très remarquée prestation l’an passé au Ragnard Rock Fest. Et c’est un groupe visiblement ravi d’être présent, et de noter « le plus beau cadre dans lequel nous avons joué », dixit Björgvin, le chanteur de la formation. On ne peut pas leur donner tort, le monastère de Brou étant particulièrement magnifique ! Pendant 1h30, le groupe va nous asséner un véritable best of, tous leurs meilleurs titres (à mon sens) étant joués ce soir là, et nous réchauffant par la même occasion, car il est vrai qu’il faisait un peu frisquet. Bénéficiant d’un son surpuissant, alors que l’an passé au Ragnard, il était parfois un peu brouillon, le groupe enchaîne sans coup férir les titres plus heavy les uns que les autres, ayant également la bonne idée de ne pas jouer les 2 dernières minutes un peu fastidieuses de l’excellente « Loki ». Le public sera au diapason, faisant de ce concert une excellente date ! En bref un groupe très agréable, sympathique et abordable, enchaînant les sourires durant le concert, un excellent show, tout pour faire un très bon souvenir de cette date.
Setlist :
Intro
Árás
Gleipnir
Fenrisúlfur
Að hausti
Með drekum
Upprisa
Sorg
Himinhrjóður
Miðgarðsormur
Loki
Sleipnir
Narfi
Hefnd
Að Vetri
Kvaðning
Pour conclure, d’un avis commun :
Prenez un cadre exceptionnel, ajoutez-y une sono tout à fait respectable et des éclairages soignés, et faites de cette première Nox Inferna une franche réussite, sur fond d’ambiance fraternelle. Un grand merci à la compagnie d’Edoras pour avoir organisé cet évènement dans un tel cadre, à l’année prochaine nous l’espérons ! (…mais avec quelques degrés Celsius supplémentaire, cette fois ! ^^)
Une légende raconte que le temps s’arrête l’espace d’un weekend par an dans la petite ville de l’Ouest de la France nommée Clisson. Qu’une déferlante de metalleux vient y établir son camp et le fête avec les honneurs. (non on ne vous racontera pas notre soirée du Jeudi).
Par : Mäntymetsä, Huginn, Grymauch, Thrall, Morrigan, Iona Storm.