Interview de Heri Joensen – TYR (Iberian Warriors Festival 2016) [FR]

Photo: João Speedy Santos
Photo: João Speedy Santos

 

A l’occasion de l’Iberian Warriors Festival à Saragosse la semaine dernière (live report ici), j’ai eu l’opportunité et l’honneur de poser quelques questions à Heri Joensen de Tyr et de faire le point entre autres sur l’album à venir.

Je remercie l’équipe du festival pour avoir organisé ainsi que Heri pour m’avoir accordé de son temps.

  • Comment s’est passé cette tournée espagnole jusqu’ici ?

Très bien, ce ne sont peut-être pas les plus gros concerts qu’on ait joué mais les salles ont été plutôt remplies. Le public a aussi été très encourageant bien que c’était des petites salles.

 

  • On n’a pas beaucoup entendu parler de vous pendant un moment. Vous avez joué quelques concerts ici et là, vous avez travaillé sur le nouvel album et maintenant, vous avec un nouveau booker et manager, c’est ça ?

Non, on n’a pas de nouveau booker et pas de manager. Je fais tout moi-même maintenant.

Jusqu’à maintenant on a été plutôt silencieux parce qu’on a essayé de finir le nouvel album. Mais comme nous travaillons encore dessus, nous n’avons joué que quelques concerts jusqu’à maintenant.

L’agence de booking (ITP Promotions) m’a directement contacté pour savoir si on voulait faire une tournée espagnole et c’est tout ce qui a été fait.

 

  • Est-ce que tout ça était prévu ?

Le plan, c’est de faire le nouvel album avant que nous avions un nouveau booker et de voir comment le booking se passe après la sortie de celui-ci.

Là tout de suite, on fait juste le minimum de concerts.

 

  • Vous aviez aussi annoncé un jeune finlandais, Waltteri, comme votre nouveau batteur.
    Pourquoi n’a-t-il pas pu venir sur cette tournée ?

Waltteri n’était pas notre batteur fixe, il était juste la base en quelque sorte. On a eu plusieurs possibilités pour les choisir et pour diverses raisons on a choisi différents batteurs pour cette tournée.

Photo: João Speedy Santos
Photo: João Speedy Santos

 

  • En parlant du prochain album, tu as dit que le travail de composition serait partagé entre toi, Terji et Gunnar.
    Est-ce que ça s’est passé de manière spontanée ou est-ce que c’est une décision qui s’est faite petit à petit ?

Non parce que si tu regardes le dernier album, Terji a composé deux chansons et il ne me semble pas que Gunnar ait fait quoi que ce soit pour celui-ci mais nous en avons parlé pendant un moment, de plus partager l’écriture des chansons entre les membres du groupe.

 

  • Pour ce qui est des paroles, tu as souvent l’air d’écrire à propos des choses qui t’ont marqué, comme des événements plutôt récents.
    Est-ce que tu as déjà une idée du thème de certaines futures chansons ?

Oui, nous avons un concept.

J’ai quelques grandes lignes de l’histoire et le sujet de l’album.

 

  • Il y a toujours au moins une chanson en féringien sur chaque album.
    Est-ce que tu t’inspires toujours de ballades traditionnelles ou il y a-t-il des chansons que tu as entièrement composées dans cette langue ?

On utilise principalement les ballades traditionnelles et leurs mélodies parce qu’elles viennent toujours avec les textes. Mais il m’arrive parfois d’écrire des textes en féringien, pas très souvent cela dit.

Sur le dernier album il y a une chanson, « Fánar Burtur Brandaljóđ », que j’ai écrite en féringien et je ne fais pas ça très souvent. La plupart de nos paroles, c’est des paroles traditionnelles.

Sur le prochain album, il y aura une ou deux chansons en féringien. L’une sera sans aucun doute avec des paroles traditionnelles et pour l’autre je verrai comment sont les droits féringiens ainsi que la production en féringien, je ne sais pas encore.

 

  • D’une manière ou d’une autre, est-ce plus difficile en féringien qu’en anglais ?

C’est beaucoup plus dur parce que j’ai l’habitude d’entendre du Metal en anglais depuis que j’ai commencé à en écouter.

La langue féringienne est beaucoup plus exigeante et beaucoup plus difficile, je n’ai pas l’habitude d’écouter du Metal en féringien. Donc ça demande beaucoup plus de travail et d’efforts, ce qui est la principale raison pour laquelle je n’en fais pas autant.

Photo: João Speedy Santos
Photo: João Speedy Santos

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  • Valkyrja a eu trois ans il y a quelques jours.
    Après des mois passés loin de la scène, était-ce difficile de choisir quelles chansons jouer et d’essayer de vous renouveler ?

Je n’ai pas pensé à ça, nous avons en quelque sorte une setlist fixe que nous changeons lentement tout le temps.

Quelques semaines avant cette tournée, nous étions à Riga en Lettonie pour jouer deux concerts, nous avons pris cette setlist et c’est la même que nous avons utilisé pour cette tournée.

 

  • À l’avenir, pour vos prochains concerts et tournées, est-ce que vous ajouteriez des vieilles chansons moins connues à cette setlist ?

Je ne pense pas, je pense qu’il vaut mieux jouer les chansons qui sont les plus populaires ainsi que deux-trois chansons de chaque album que tout le monde veut entendre.

Je pense qu’il serait bête de ne pas jouer toutes ces chansons, même s’il y a des chansons qui ne seront probablement jamais jouées à moins qu’il y ait une raison très spécifique.

 

  • Est-ce trop « risqué » pour vous ?

Oui peut être, je ne suis pas trop sûr. Ça serait beaucoup de travail pour nous de jouer une chanson pour la première fois.

Et c’est tout, ce n’est pas quelque chose qu’on fait souvent.

Je ne sais pas ce qui serait risqué. Éventuellement ça serait faisable, ça serait juste plus de travail pour nous. Mais ce n’est pas quelque chose que nous ferions en ce moment.

 

  • Bien, je crois que c’est tout pour moi, merci beaucoup !

De rien !

 

Mäntymetsä.

 

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