Iberian Warriors Festival 2016 – Live Report [FR]

Iberian warriors 2016Saragosse, capitale de l’Aragon en Espagne. Du point de vue de la France, ce n’est pas le genre d’endroit où on pense aller pour un concert de Metal mais en réalité, cette ville semble être une référence pour ce genre d’événements.

Après avoir marché une vingtaine de minutes sous ce qui était censé être un temps nuageux, je me réfugie au frais dans la salle. Le festival se déroule au Centre Civique de la ville, c’est-à-dire que contrairement aux traditionnelles salles de concerts qui ne s’ouvrent que lors d’événements, c’est un centre social, culturel et polyvalent où les générations se côtoient. Cela peut donc donner des scènes atypiques comme un vieil homme attablé à côté d’un groupe de jeunes metalleux. Ça semblait apparemment banal sur le moment mais ce n’est pourtant pas le genre de choses qui arriverait partout.

D’ailleurs, j’ai trouvé la cafétéria très bien aménagée et peu chère grâce à la différence de TVA. Le personnel du festival m’a également paru accessible, patient et compétent. Par la même occasion, je souhaite remercier Alex de La Poza Del Meh, qui m’a beaucoup aidée elle aussi.

Après avoir obtenu mon bracelet et déposé mon sac au vestiaire, j’entre dans la salle. Elle m’a l’air sympa, il y a des bancs pour s’assoir tout autours ainsi qu’un stand d’hydromel. Les lumières s’éteignent, le premier concert commence.

 

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C’est un jeune groupe de Viking Death Metal de Barcelone et la découverte pour moi.

Photo: Roberth San Emerito
Photo: Roberth San Emerito

Ils ont fait une bonne performance et malgré une foule encore dispersée, le cœur y était ! Il y avait une bonne ambiance et le public a joué le jeu, chose qui ne se fait pas toujours pour les groupes qui ont la lourde tâche  d’ouvrir un concert ou un festival.

 

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Forcément, dès qu’ils arrivent, ils font toute la différence

Mais diable ce qu’ils parlent ! Ils sont très certainement drôles, mais quand on ne comprend qu’à moitié ce qu’ils disent, ça paraît parfois un peu long.

Photo: Roberth San Emerito
Photo: Roberth San Emerito

 

Enfin bien sûr, ça dansait, ça se poussait et c’était très bon enfant.

Alors que la fête battait de son plein, j’ai aperçu un vieil homme parmi la horde de metalleux. Il portait son béret, son bleu de travail et sa chemise à carreaux, comme n’importe quel autre petit vieux du coin. Il était tout bonnement là pour voir le concert. Toute la sincérité et l’authenticité du geste m’ont fascinée.

Photo: Roberth San Emerito
Photo: Roberth San Emerito

On se demande ce que ce groupe a encore à prouver en concert. Sans doute pas grand-chose mais sûrement de prendre un peu de bouteille en ce qui concerne leur travail en studio et j’attends leur prochain album de pied ferme.

Setlist:

Intro
Keltorevolution
Unbury the Horn
Praise to the Vineyards
Fields of Celtiberia
Under Lug’s Sight
Kladimoi (Swords)
AnDro
Win Another Battle
The Path
The Booze Song

 

Je quitte la salle pour manger un bout et me changer les idées. Je profite de l’exposition à l’entrée du Centre Civique et aussi des stands de merch’, où je m’offre le dernier Celtibeerian, le t-shirt de tournée de Tyr ainsi que le t-shirt officiel du festival. Il y avait aussi un artisan, TrollMartellet, qui vendait entre autres des cornes.

 

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Enfin, l’ultime groupe de la soirée. Et les messieurs se font attendre !

La setlist était parfaite, surtout avec «Gandkvæði Tróndar » en intro.

La quasi-totalité de mes morceaux préférés ont été joué : « The Lay of Thrym », « Ramund Hin Unge », « Turid Torkilsdóttir» et surtout « Regin Smidur », que je voulais absolument entendre en concert.
J’ai passé un excellent moment. Dans la foule, ça chantait, ça scandait…et ça riait.

Photo: João Speedy Santos
Photo: João Speedy Santos

 

Gunnar était particulièrement en forme ce soir-là, bien qu’étant déjà l’homme le plus heureux du monde sur scène, et c’était aussi bon de voir Tadeusz Rieckmann (Dalriada) prendre du plaisir à jouer et à voir une aussi bonne ambiance.

Malheureusement, Heri a eu un problème technique qui a pris un peu de temps pour être résolu alors Terji et son collègue ont joué quelques mélodies pour nous faire patienter. Et là, pour ce qui est des chansons ridicules, il n’y en a pas un pour rattraper l’autre. Notamment avec « La panthère rose ».

Photo: João Speedy Santos
Photo: João Speedy Santos

 

En bref, je place ce concert parmi l’un des meilleurs auquel je sois allé jusque-là.

Pour parler de ce qu’il semblait manquer, je n’ai vu aucun des détracteurs qui souhaitaient faire annuler le concert de TÝR. Aucun contestataire.

Ça prouve bien ce que je pensais depuis le début: ce sont des gens qui sortent de nulle part pour faire les grands moralisateurs qui parlent de respect tout en diffamant, incitant à la haine et au boycott alors que ces mêmes personnes ne se pointeraient jamais à un événement de ce genre. Donc j’espère bien que les organisateurs allemands qui ont cédé à cette pression virtuelle s’en mordront les doigts.

Puis les « monstres », c’est Metal.

Setlist:

Gandkvaedi Tróndar
Sinklars Vísa
By the Sword in my Hand
Hold the Heathen Hammer High
Blood of Heroes
Grindavísan
The Lay of Thrym
Regin Smidur
Ramund Hin Unge
Turid Torkilsdóttir
Lady of the Slain
Tróndur Í Gotu
Grímur Á Miðalnesi
Wings of Time
Mare of My Night
Hail to the Hammer
By The Light of the Northern Star
Hall Of Freedom
Shadow of the Swastika

 

Pour une seconde édition, je dois avouer que j’ai été bluffée. Il n’y avait aucun défaut dans l’organisation, le personnel de sécurité était agréable, tout s’est très bien passé, si ce n’est que quelques retards, soucis techniques et la rupture de d’hydromel. Mais ce sont des choses qui arrivent même aux meilleurs.

Malheureusement pour moi, je n’ai pas pu rester les deux jours mais j’y retournerai avec plaisir l’année prochaine ou peut-être même avant !

Mäntymetsä.

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