Hordak 2016 [FR]

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Suite à la sortie du quatrième album du groupe espagnol Hordak, un des membres a accepté de répondre à quelques questions pour nous !

Salut ! Tout d’abord, peux-tu présenter le groupe ?

Salut ! Nous sommes Hordak d’Espagne, et nous faisons ce que nous appelons du « pagan metal celtibère » depuis 2002. Nous avons commencé en tant que duo et maintenant, nous sommes cinq membres unis par un intérêt commun pour la musique, la nature, et bien d’autres choses. Jusqu’à présent, nous avons enregistré une démo et quatre albums, tous auto-financés, deux d’entre eux auto-produits, et deux produits par différents labels. Nous faisons des concerts de temps en temps. Nous avons figuré sur quelques compilations et projets tels qu’un hommage à Falkenbach avec la chanson « When Gjallarhorn Will Sound » ou le projet international Folkearth pour qui nous avons enregistré deux morceaux présents sur l’album Drakkars in the Mist.

Pourquoi avoir choisi « Hordak » comme nom de groupe ?

Nous aimions ce nom lorsque nous l’avons choisi et nous l’adorons toujours. Ce nom représente vraiment notre groupe et nous rappelle notre enfance, et c’est aussi l’équivalent basque de « hordes ».

Vous dites décrire votre musique comme du « pagan metal celtibère ». Je n’ai pas pu m’empêcher de penser au groupe Celtibeerian. J’ai comme l’impression que les groupes de folk metal dans votre région tiennent vraiment à porter leur culture vers le haut. Qu’en pensez-vous ?

Beaucoup de groupes en Espagne chantent notre héritage celtibère. Il y a eu une première vague de groupes de pagan metal celtibère à la fin des années 80 et au début des années 90 avec Nazgul, Berserk, Cyhiriaeth, Wolfencross et Crystalmoors, pour n’en citer que quelques uns. Actuellement, beaucoup de groupes se créent, ce qui est une très bonne chose, car cela enrichit davantage cette scène.

Comment procédez-vous pour composer vos morceaux ?

Chaque morceau est différent. Une fois l’un de nous apportera un riff ou des idées et nous travaillons dessus. Il peut aussi arriver que l’un d’entre nous ait une chanson entière à proposer et nous n’avons plus qu’à travailler ensemble sur les arrangements. Pour ce qui est des paroles, on les écrit toujours à la fin, une fois que la musique est faite. Cela permet de donner une meilleure idée de ce que te raconte la musique ou de quelle manière elle peut t’inspirer.

Quels thèmes abordez-vous dans vos morceaux ? Vous inspirez-vous uniquement de la culture locale ou y’a-t-il d’autres civilisations qui vous intéressent ?

Il y a différents sujets que nous abordons. Evidemment nous aimons parler de l’héritage celtibère, mais également de la nature, du cycle de la vie ou de philosophie. Notre dernier album, Padre, l’équivalent espagnol de « père », est dédié au soleil, qui est le père de la vie sur terre. Chaque chanson de l’album fait allusion au soleil d’une manière ou d’une autre.

J’ai tout de suite pensé à Wolfchant lorsque j’ai écouté vos chansons. Est-ce un groupe modèle pour vous ? Quels sont les groupes qui vous inspirent ?

Je n’ai jamais écouté Wolfchant donc ce n’est pas un modèle pour nous. Nous sommes cinq musiciens dans le groupe et nous avons tous nos propres influences, goûts et inspirations, etc. Immortal, Summoning et Forefather sont nos principales influences quant au style musical que nous jouons, mais nous écoutons également d’autres styles de musique, d’autres groupes et artistes comme Boards of Canada, Robert Johnson, Bill Evans, Lou Reed, Helloween, Turbonegro ou Haemorrhage par exemple.

Vous avez mis un terme à votre collaboration avec Griffin Music pour en commencer une nouvelle avec Casus Belli Musica. Pourquoi ce choix ?

Tout simplement parce que Griffin Music n’existe plus. Nous avions auto-produit notre album précédent Under the sign of the wilderness car nous n’avions pas trouvé de proposition qui nous convenait pour le produire, et même si nous sommes satisfaits du résultat, nous souhaitions le sortir via un label. Nous avons cherché pendant quelques temps et nous avons fini par signer chez Casus Belli Musica. Nous sommes très contents de l’intérêt qu’ils nous portent, de leur support et de leur professionnalisme.

Sur toutes vos pochettes d’album on peut voir un cavalier. Est-ce une sorte de mascotte, de symbole pour le groupe, à la manière du guerrier qui figure sur toutes les pochettes d’Ensiferum ? A-t-il une signification particulière pour vous ?

C’est le talentueux peinte belge Kris Verwimp qui s’occupe de nos artworks. Il travaille avec des groupes de metal depuis longtemps, c’est une véritable légende. Que ce soit un cavalier qui apparaisse sur toutes nos pochettes n’était pas voulu, c’est juste un hasard.

Parlons de votre dernier album en date Padre. Il y a quelques collaborations sur cet album, Lavin Uruksoth de Crystal Moors, Wulfstan de Forefather, comment cela s’est-il passé ?

Oui, c’est une tradition pour nous et nous adorons faire ça. Nous pensons que cela apporte beaucoup aux chansons et à tout l’album. Wulfstan du groupe de metal anglo-saxon emblématique Forefather chante sur le morceau « Bloodline of the wolves ». Nous sommes très fiers et reconnaissants qu’ils aient accepté de travailler avec nous sur cet album car nous adorons leur musique et c’est une référence pour nous. Ils ont été très humbles et c’était très agréable de travailler avec eux.

Avant Jose Luis Frías jouait de la cornemuse dans notre groupe. C’est un bon ami et un musicien de renom de la scène espagnole. Il a enregistré quelques lignes de flûte sur le morceau « Soaring ».

Lavin Uruksoth du groupe de pagan metal cantabrique CrystalMoors (parmi d’autres) a écrit les paroles et chanté sur le morceau « Father Sun – Father Dragon ». Il est vraiment très talentueux et a rendu la chanson encore plus épique.

Laura Camón Botella est violoniste dans le OFE, un orchestre philharmonique espagnol. Elle joue avec nous aussi souvent que possible et c’est un honneur de compter une telle musicienne parmi nous.

On peut entendre au début de « A leader in times of war » un extrait du film Spartacus de Stanley Kubrick. Pourquoi avez-vous choisi ce passage et qu’apporte-t-il au morceau ?

Le discours de Spartacus parle de lui-même. C’est un appel à la liberté et à rester fidèle à soi-même. Il aurait pu être prononcé à n’importe quelle époque dans l’histoire de l’Humanité et restera toujours d’actualité. Il y a eu beaucoup de discours dans l’Histoire, mais nous pensions que celui de Spartacus était un bon exemple de « A leader in times of war », et le film de Stanley Kubrick est un chef d’oeuvre, donc nous avons pensé que cela collerait très bien et une chose en a amené une autre.

Quels sont vos projets pour les mois à venir ? Avez-vous déjà des concerts de prévus ?

Nous adorions présenter Padre en live mais nous n’avons pas encore reçu de propositions intéressantes.

Merci beaucoup d’avoir accepté de répondre à mes questions, je vous laisse le mot de la fin !

Merci pour votre intérêt et votre support. Pour ceux qui voudraient avoir plus d’infos sur le groupe peuvent aller sur notre site www.paganhordak.net. All the best !

Fée Verte

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