God is an astronaut / Xenon Field

Il y a quelques temps, je me disais « Le jour où je verrai enfin God is an astronaut, j’arrêterai les concerts de post-rock ». J’attendais avec impatience que la formation irlandaise rejoue dans la capitale, l’ayant ratée de peu lors de son dernier passage en banlieue parisienne en 2015. Pour mon plus grand plaisir, les quatre musiciens sont revenus à Paris mercredi dernier, au Flow dans le VIIème arrondissement, à l’occasion du quinzième anniversaire de la formation du groupe.

C’est la première fois que je me rends au Flow, et comme vous pouvez vous en douter, la salle se trouve au sous-sol d’un bateau accosté sur les bords de Seine, à proximité des Invalides.

Ce sont les Dublinois de Xenon Field qui assurent la première partie du concert, qui doit commencer à 19H30. J’arrive sur place en cours de set, mais les quelques titres que j’ai entendus m’ont suffi à me faire un avis sur le groupe. Il s’agit d’un duo, composé du guitariste Robert Murphy et du bassiste Conor Drinane. Mis à part le titre « Direct Induction » extrait de l’EP sorti en 2013, les deux musiciens nous ont interprété en exclusivité des morceaux qui figureront sur le prochain album.

En plus des passages aux claviers, les deux musiciens intègrent à leur musique des touches électroniques à la Bloody Beetroots, dans le but de créer un style hybride sans pareil. Les compositions m’ont ainsi paru chaotiques et décousues, étonnamment dans le sens mélioratif des termes, car le moins que l’on puisse dire, c’est que c’est du post-rock qui sort de l’ordinaire !

Il est maintenant 20H30, et le grand moment est enfin arrivé ! Pour la première fois, je vais voir mon groupe de post-rock préféré en live ! La formation menée par les frères Kinsella arrive sur scène et ouvre le show sur « Pig Powder », extrait du dernier album Helios | Erebus. Assez vite, je constate que j’ai rarement trouvé un jeu de lumières aussi beau dans un concert. En effet, les couleurs changent selon l’ambiance des morceaux, et il y a également au fond de la scène un mur d’étoiles, afin de renforcer davantage le côté atmosphérique.

Bien que j’apprécie que le groupe fasse un beau tour d’horizon de sa discographie, aucun morceau extrait de mon album préféré, All Is Violent, All Is Bright, n’a encore été joué. Il a fallu attendre la moitié du set pour que le groupe y remédie, avec le titre du même nom. Finalement, quatre morceaux extraits de ce superbe album ont été joués, dont mon préféré, « Fragile », lors duquel j’ai bien failli verser une petite larme !

En plus d’un morceau joué en hommage aux victimes des attentats du Bataclan, le groupe interprétera « Forever Lost », en mémoire du chanteur de Soundgarden, Chris Cornell, décédé récemment. Il nous sera également confié qu’un nouvel album est en préparation et est même presque terminé !

Le set semble s’achever sur « From Dust to the Beyond », mais le groupe revient rapidement sur scène pour accomplir ses petits rituels de concert, à savoir une petite photo-souvenir avec le public, ainsi qu’un rappel avec le titre « Suicide by Star ». Voilà un concert qui est en encore passé bien trop vite, malgré un set de quasiment une heure et demi !

SETLIST : Pig Powder / Age of the Fifth Sun / Echoes / Snowfall / Vetus Memoria / Worlds In Collision / Helios | Erebus / Red Moon Lagoon / All Is Violent, All Is Bright / Fragile / Centralia / Forever Lost / From Dust to the Beyond / Encore: Agneya + Suicide by Star

Fée Verte

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