Castlefest 2019 – Jour 1

Axoria est allé pour la deuxième année consécutive aux Pays-Bas, et vous fait un petit compte-rendu du Castlefest qui a été encore un grand cru cette année !

Vendredi 2 août 2019 : Première journée au Castlefest pour moi après une journée entière de route et une bonne nuit de repos bien méritée. Après avoir emprunté le chemin forestier parsemé de décorations, ainsi que de panneaux comportant des citations et des devinettes en anglais et en néerlandais, direction la Village Stage (scène secondaire au cœur du marché médiéval) pour le concert du groupe allemand Brisinga.

Peu de spectateurs étaient présents à cette scène hélas, le mauvais temps ainsi que l’horaire en tout début d’après midi n’ayant pas vraiment contribué à faire venir un afflux nombreux de spectateurs. Cependant, ceux qui étaient présents ont véritablement profité du moment en dansant joyeusement.

   

Brisinga est un trio féminin composé de Fabi à la vielle à roue, à la flûte et au chant (à la tonalité aiguë), de Fanny à la harpe, au tambourin, et au chant (à la tonalité plus grave) et de Johanna au violoncelle et violon. A ce trio est venue s’ajouter la participation d’Adriana en guest sur certains morceaux à la vielle à roue également. Le groupe se qualifie de psychédélique-folk et n’en est pas à sa première venue sur le festival puisque ces demoiselles sont déjà venues en 2018 et 2017 (winter edition). A mon grand regret, je n’avais pas encore eu l’occasion de les voir. C’est donc réparé cette année et je peux dire que je regrette amèrement de ne pas les avoir rencontrées avant !

J’ai été époustouflé par l’ambiance vraiment unique de ce groupe qui est une pure merveille ! L’inspiration de la forêt, de la nature et l’influence de la culture nordique sont très présentes. Le chant à plusieurs voix se superpose à la perfection aux instruments traditionnels et m’ont fait frissonner à chaque morceau. Deux morceaux m’ont particulièrement bouleversé : il s’agit de « Krabat » et de « Curse », où la tristesse que m’ont inspirée ces titres m’a même fait couler quelques petites larmes. Ces morceaux sont d’autant plus uniques et émouvants qu’ils ne sont pas présents sur l’album et sont donc une exclusivité en live ! L’album s’intitule Visa Nornir et plusieurs morceaux sont d’ailleurs chantés dans plusieurs langues scandinaves (« Vapaa ja villi », « Sol og rog », « Midsommar », « Sina ja mina », etc). J’ai passé un magnifique moment sur ce show et j’espère vraiment assister un jour à leur venue en France.

La petite surprise est que je ne m’attendais pas à revoir les membres de ce groupe jouer dans d’autres formations un peu plus tard au cours du festival…

Setlist : New Moon / Vapaa ja villi / Set / Cernunnos / Schiffchen / Krabat / Nithsdale / Sol og rog / Curse / Get lost / Midsommar / Skadi / Rabenzauber / Sina ja mina

Vidéo : https://youtu.be/0ebN7ZrbAao

Après ce premier concert, direction la Forest stage (scène principale) pour voir l’un des grands classiques du festival car ils sont présents quasiment chaque année, j’ai nommé le groupe néerlandais Cesair. Dans le plus pur style pagan folk, les membres du groupe n’ont donné qu’une seule représentation en ce vendredi, à ne pas manquer donc. Une prestation extrêmement agréable, aux sonorités teintées d’influences tantôt nordiques et celtes, tantôt orientales, parfois très dansantes et parfois très douces et mélancoliques grâce à la présence fortement marquée des violons, à l’instar d’ “Ishtar”, titre issu de leur deuxième album Dies Nox et Omnia Sine Fine.

La voix puissante de la chanteuse Monique Van Deursen est extrêmement envoûtante et touchante et nous fait véritablement voyager. Luka Aubri, ancien membre d’Omnia, fait également partie de ce groupe, et apporte sa petite touche si particulière reconnaissable entre mille avec son didgeridoo. Nous retrouvons également en guest sur certains morceaux, Fanny de Brisinga, que nous avions quitté quelques instants auparavant, qui, grâce à sa harpe, apporte une petite douceur supplémentaire à cet ensemble déjà ô combien talentueux !

 

Ce fut un très agréable moment que ce concert de Cesair et j’ai fort à parier qu’ils seront de nouveau présents l’an prochain. Ce sera pour moi une joie de les revoir.

Après avoir déambulé quelques instants dans le marché médiéval et croisé au passage le groupe La Maisnie Hellequin qui jouait quelques morceaux de manière totalement libre sur un coin de pelouse au milieu du public qui dansait autour, je retourne donc vers la scène principale avec cette fois un changement radical de décor pour le troisième et dernier concert auquel j’assisterai pour cette journée.

Il s’agit du moment de la journée tant attendu pour moi, ce sera en un an la troisième fois que j’assiste à leur show avec toujours autant de plaisir et d’impatience : The Sidh ! Les Italiens sont de retour après leur extraordinaire prestation de l’an dernier où ils ont été ovationnés et réclamés par tout le public ! Un seul show cette année au programme au lieu des trois de l’an dernier, car le groupe devait repartir le soir même pour l’Italie, où une autre date était programmée dès le lendemain ! Que dire une nouvelle fois sur ce groupe de folk-celtique-electro-dubstep totalement dingue qui nous a fait danser, sauter et s’éclater totalement pendant plus d’une heure non stop ! Malgré le cassement de voix de Ian, leader et flûtiste, Michael le bassiste a parfaitement pris le relais pour mettre l’ambiance et jouer avec le public, en nous faisant danser la macarena  (c’est parfaitement dans le ton électro folk celtique bien sûr !) ainsi qu’avec le « Shake that doedelzak » version spéciale Pays-Bas du morceau « Shake that bagpipe » pour laquelle un t-shirt spécifique a même été conçu !

Tous les titres phares y étaient, notamment « Vault 04 », « Iridium », ainsi que « Gemina XIII », qui a fait l’objet d’un clip quelques jours auparavant. Et c’est sans parler de l’impressionnant entracte qu’est le solo de percussion de Frederico et qui a laissé tout le public totalement bouche bée ! Vraiment ce groupe ne cessera de m’impressionner !

Après avoir bien dansé et profité de ce concert et de cette première journée en général, il est temps pour moi de rentrer ! Car demain grosse journée en perspective avec au programme rien de moins que Prima Nocta, Waldkauz, et la cérémonie du Wickerman !

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